Sysy77 a écrit:Vivès a écrit une oeuvre à thème pédophile en réponse à la BD et au blog d'une autrice mettant en avant la charge mentale qui pèse sur les femmes, c'est lui l'agresseur.
Et oui, la charge mentale est un vrai sujet de société qui évoque le futur de la femme, pas en opposition avec l'homme, mais avec lui, pour qu'il en prenne aussi une part.
Je t'invite à aller lire le blog d'Emma
https://emmaclit.com/ pour savoir ce que repésente cette notion de charge mentale.
Et en revenant, tu nous diras si ça te donne envie de
dessiner une fillette qui se fait éjaculer dessus.
Définir Vivès comme un "agresseur" en raison de ses dessins est exactement la démarche des anti-caricaturistes (qu'ils soient islamistes ou autre). Depuis Charlie Hebdo (même avant l'attaque) le législateur s'est clairement positionné sur cet aspect et donc il ne peut pas être reconnu comme un agresseur, justement.
Et non, la charge mentale n'est pas un sujet de société puisqu'elle n'existe pas en tant que telle (pas de définition, pas de mesure possible, ...). C'est l'invention du terme et sa prise en référence qui est le vrai sujet de société.
Le partage des taches c'est encore autre chose.
Qui plus est, tout repose sur du déclaratif, voir pire, sur du déclaratif intime (invérifiable), et encore pire, du déclaratif intime ressenti (moi par exemple, j'ai 3 enfants, mais 8 en ressenti...). Et ça, ça pose un vrai problème démonstratif dans le débat.
Même dans le sans ambiguïté et très bien écrit
Moi les hommes, je le déteste, Pauline Harmange passe rapidement sur les situations de déséquilibre femme/homme qui ne seraient connues que par le déclaratif de situations intimes, et c'est clairement le passage le plus faible du bouquin.
Or, quand on lit le blog d'Emma Clit, toute sa démonstration (qu'elle veut sociologique et universelle) repose sur ce référencement au déclaratif. Avec si peu de rigueur scientifique, il suffit d'avoir deux neurones de raisonnement pour voir qu'avec la même démarche on peut décrire exactement le contraire. Et c'est ce qui transpire quand on la lit. A tel point que c'est presque un jeu de pointer les incohérences de son discours dessiné.
Un exemple : ses dessins sur la situation des femmes durant le 1er confinement.
Dans le même post, elle arrivait à écrire que 1) le femmes était les premières touchées par le confinement car avec tous le monde à la maison c'est elles qui assuraient le plus les heures journalières de tenue du domicile et de garde des enfants (cette fameuse "charge mentale" que n'ont pas les hommes) et que 2) les métiers essentiels maintenus en présentiel (caissière, infirmière, etc...) reposait en majeur partie sur les femmes.
La conclusion : les quatre tiers (ou les 5 quarts, ou les 13 neuvièmes, ça dépend de la maille statistique utilisée) de la charge globale est assumée par les femmes. Si ça c'est pas un scandale...