J'ai lu en diagonal ce fils, après avoir débatu en décembre pendant environ 40 pages sur le fils général du FIBD
J'ai l'impression que deux notions/faits, et leurs arguments, sont mélangés.
La première pétition demandait l'annulation de l'expo Vivès (pas autre chose), pour les contenus pédopornographiques et sexistes de ses oeuvres, ainsi que pour ses propos lors d'interviews et sur les réseaux sociaux. Là on est dans un débat/combat sociétal, d'une société qui évolue (donc exit les arguments comparant Vivès à tous ces artistes d'un autre siècle). On peut s'en offusquer, pas de soucis, justement le débat est là pour que chacun présente ses arguments. Chacun est ensuite plus ou moins sensible aux arguments présentés.
JAUNE a écrit:Mais donc, quelqu'un croit vraiment que Vivès, en écrivant cela, donne son opinion? Sérieusement?
Oui c'est bien le problème. "La décharge mentale" a été fait suite à la polémique avec Emma, et dans un contexte du propos féministe ("contre" le concept de charge mentale).
Il ne faut donc pas oublier le contexte de cette oeuvre qui va à charge (morale) contre l'auteur. Je l'ai acheté et lu sans savoir tout cela, et j'avoue que la BD m'est tombée des mains. Ce n'est pas vraiment drôle en fait, et il n'y a pas vraiment de 2nd degré (qui dit 2nd degré, dit 2nd niveau de lecture, et là.... personne ne m'a répondu jusque là).
Le deuxième point est la plainte et là on est dans un cadre juridique. C'est autre chose. Doit-on vraiment en débattre ici ? alors que l'enquête est en cours ?
Même si Vivès n'est pas condamné, est-ce que ça déligitimise la pétition ? je sais pas, on n'est pas vraiment au même niveau. L'un est sociétal, l'autre est juridique.
Même si Vivès n'est pas condamné, je vois pour ma part d'un bon oeil que ça ait au moins soulevé autant de débat.
Sinon, sur l'autre fils, je disais que Vivès se croyait provoc mais q'il avait juste quelques décennies de retard. Dessiner des gros nibards et une sexualité mysogine et pédocriminelle en BD, c'est du vu et revu, pas nouveau et certainement pas "provoc". Voilà un bel article, qui lui est un peu provoc, et qui illustre bien le propos :
Affaire Bastien Vivès : quand la subversivité de façade éclipse les vrais tabous.