Le Tapir a écrit:
De la bd prétexte à dessiner des grosses fesses et des gros seins, pas cachés du tout par une scénario alambiqué qui ne tient pas la route! C'est à la fois lamentable et très beau! C'est pour ça qu'on aime cette série qui n'a rien à raconter, à part des grosses courbes et des gros coups de nibards! De la bd à regarder comme on en fait plus guère! C'était tout un art!
C'est raccord avec ton avatar
L'assassinat d'Elizabeth Short, dite Le Dahlia noir, n'en finit pas d'interroger, de fasciner, d'inspirer. Depuis 1947, enquêteurs, journalistes et écrivains se confrontent à la tragédie. Une des grandes étapes de cette postérité reste le roman de James Ellroy, Le Dahlia noir, extrapolation totalement imaginaire et assumée comme telle. Avec cette sortie de Run et Florent Maudoux, il s'agit plutôt du résultat d'une enquête scrupuleuse et rigoureuse, qui s'attarde sur la vie et les dernières semaines de Betty. Mi chronologie, mi bande dessinée, cet album repose son propos sur les archives de l'enquête, rendues accessibles récemment. Pour une fois, on s'intéresse à la victime, pas à l'assassin. Il y avait des centaines de Betty Short à Hollywood dans les années 40, pourtant cette jeune femme a un parcours bien à elle, reflétant une personnalité attachante et déboussolante. Le dessin est splendide, avec du flou, des suggestions, comme le fog de L.A., comme celui qui entoure cette fleur déchirée et l'enquête qui suivra. On pourra lui reprocher qu'il ne se passe pas grand chose, mais la vie quotidienne d'une paumée, ça n'est pas de la bd, jusqu'au moment où quelqu'un décida de la couper en deux.