de otarie » 21/10/2005 10:28
Je reprend texto (ah non, je viens de corriger une faute) ce que j'ai marqué sur un autre forum pour Berserk 10.
Comme à chaque volume depuis le 6 (le 7?), Berserk m'emballe de plus en plus. J'ai toujours du mal à faire comme certains et crier au chef-d'oeuvre (y'en a même qui criaient ça dès le premier volume !), mais Guts-à-la-tête-plate, il est quand même un peu coule. En gros, le volume concerne le sauvetage de Griffith (récupération plutôt que sauvetage d'ailleurs). Le Griffith qui a mal un peu partout, après un an de tortures diverses et variées (moi croyait qu'il avait seulement un goût discutable en matière de casques...). Un bout de la troupe part le sauver, grâce à un mystérieux informateur qui se trouve être...la Princesse Charlotte du Midland a.k.a. Miss Gourgandine, pendant que ceux restés au camp se font avoir par des mysérieux insectes géants, immédiatement rembarrés par un non moins mystérieux gugusse à armure squelette. L'on voit également un grosse bébète "à tête serpentine", qui nous donne droit à une phrase du genre "blablabla, quelque chose esten train de se mettre en place...quelque chose qui dépasse l'entendement du commun des mortels...blablabla"; le genre de phrase assez [totalement] idiote, mais qui me fait souvent plaisir.
Dans le cas de ce volume, ça a l'air d'annoncer que l'histoire se met enfin en route (Guts x Griffith c'est bien gentil, mais bon...). Coule, ça va démarrer bientôt. Enfin j'espère.
Suivra un combat contre des indous difformes, et le volume 11 contiendra un affrontement de la troupe du Faucon contre, je cite "l'ordre du Molosse Noir" ! mené par le molosse noir, qui titre son nom de sa face peu ragoutante.
En gros, c'est un volume très sympathique, où l'on apprend que les tortures de cet monde fantastico-médieval sont relativement douteuses (on coupe les tendons et la langue, on ébouillante...aucune imagination), qui donne un air de prochain décollage du scénario, pas mal dessiné du tout, parfois un peu fouillis dans l'action, mais prenant.
Et surtout...JoJo's Bizarre adventure.
Du tout premier volume au volume 18 (et bientôt la suite).
Voilà un shônen totalement déglingué, qui plus est étalé sur plusieurs "saisons", qui concernent des générations de héros.
ça débute par l'histoire de Jonathan Joestar, riche héritier, et de son frère adoptif, Dio Brando, un bon vieux saloupiaud qui veut pourrir la vie de JoJo. Le Père de JoJo mourira, et JoJo, soupçonnant Dio du meurtre, lui foutra une peignée. Ajoutez à ça une histoire de masque aztèque sensé décupler les forces corporelles qu'étudie JoJo mais que Dio finira par mettre...
50 ans plus tard, on repart sur l'histoire de Joseph Joestar (le petit-fils du premier JoJo) qui devra faire face a des formes de vie quasi-ultime (il leur faut un fameux rubis pour devenir ultime^^). JoJo, entraîné à l'onde (une forme d'énergie...) menera à bout les combats qu'il faut...
50 ans plus tard, Kujo Jotaro (le petit-fils de Joseph) découvre qu'il posède un "stand", une sorte de pouvoir magique. Il aura tôt fait de découvrir qu'il n'est pas le seul, et que Dio est de retour. La mère de Jotaro étant en danger, lui et sa clique ont 50 jours pour trouver Dio au Caire et lui décalquer la face...
Avec ce seul résumé, ça ne fait pas très sérieux, hein ?
Et effectivement, en lisant, il est possible de rire des situations totalement grotesques qui arrivent. Mais la qualité augmente de volume en volume (quand on sait qu'il y en a 63, plus 17 d'une sixième saison, et encore 5 en cours de Steel Ball Run...), la galerie de personnages est vraiment variée, et chacun bénéficie d'un look, d'une personnalité et de pouvoirs qui lui sont propres.
C'est un titre que je recommande chaudement à tout amateur de shônen, ou même à quelqu'un qui veut tenter quelque chose de différent. Et à la limité, il n'est pas nécessaire de lire la première ou les deux premières saisons pour apprécier la suite...
— You know, sir, Dr. Townshend, here, was telling me you have some great old stories about the hospital. I... I'd love to hear one sometime.
— Well, what the hell. Back in '68... I don't like you.
The end.