Oui lais en effet, pour l'instant en tout cas et hormis les clins d'oeils nombreux (avec vous noté l'apparition furtive de
silverfab a écrit: (avec vous noté l'apparition furtive deà un moment?)[Révéler] Spoiler:Dr Manathan
nexus4 a écrit:Mindhunter : L'esprit change mais s'être attaqué une histoire spécifique en continuant de poser les fondations de la discipline était une bonne option. Si ce n'est que Wendy ne sert à rien à part jouer la montre avec une histoire sentimentale dont on se contrefout. Bill s'empêtre dans une histoire sortie de nulle part avec son fils (le too much de la situation a déjà été soulignée ici). Reste Holden qui gagne en épaisseur (même au sens propre) vu que c'est lui qui se tape toute le trame intéressante de la série.
Au moins un ou deux épisodes de trop. On s'en cogne de leur vie privée.
Mr Degryse a écrit:C'est clairement le but. Ce sont des mecs capables d'analyser les autres mais incapable de s' analyser eux mêmes.
Mr Degryse a écrit:C'est clairement le but. Ce sont des mecs capables d'analyser les autres mais incapable de s' analyser eux mêmes.
nexus4 a écrit:Mr Degryse a écrit:C'est clairement le but. Ce sont des mecs capables d'analyser les autres mais incapable de s' analyser eux mêmes.
Ni plus ni moins que tout le monde. Wendy ne sert vraiment à rien dans l'intrigue si ce n'est peut-être mettre l'accent sur l'impuissance du trio. Impuissance administrative, professionnelle, familiale, politique. Et pourtant leur chef les pousse favorablement. Mais bon, pour moi c'est clairement trop long.
J'ai rien contre les inserts de vie privée. Dans Mad Men, on ne s'attend pas à ce que Don Drapper trouve un slogan à chaque épisode et la série devient une fresque magistrale sur l'American Way of Life.
artemus dada a écrit:Là où la bande dessinée de Moore et Gibbons se singularisait par un énorme travail sur la forme, et reste encore dans ce domaine une référence,
logan1973 a écrit:corbulon a écrit:logan1973 a écrit:Le déni ça a l'air pas mal non plus.
Oui enfin tu n’as aucun argument. Allez un indice je suis sûr qu’à l’époque tu devais répéter Who watches the Watchmen, en 2019 comme en 1986, le fond c’est toujours la dérive sécuritaire mais la forme a changécorbulon a écrit:C’est super la post-vérité quand même.
c'est vrai que toi tu fais dans le béton niveau argumentation. Tu es ridicule, je vais me passer de tes opinions dans le futur.
artemus dada a écrit:
(Amusant de voir que le code couleur des régiments de cavalerie a été repris pour les agents de police)
L’impression tenace qui me reste après avoir regardé le premier épisode de la série télévisée du moment « Watchmen », a la forme d’une question.
Pourquoi Damon Lindelof a-t-il tant tenu à raccrocher son propre projet à la bande dessinée d’Alan Moore et de Dave Gibbons ?
Alors même que ce premier épisode aurait pu en faire l’économie. Et y gagner bien plus d’intérêt.
S’appuyant sur un prologue très fort, et méconnu de l’Histoire étasunienne ; qui par ailleurs n’apparaissait pas dans la maxi-série originale publiée par DC Comics. Empruntant le chemin de l’uchronie ; genre qui n’est pas plus la propriété d’Alan Moore que de quiconque. Plus d’autres éléments que je ne citerai pas pour ne pas trop déflorer l’intrigue. Ce premier épisode avait tout pour être original.
Surtout que les liens dudit épisode avec la bande dessinée sont tout à fait anecdotiques et très accessoires.
Je trouve même qu’ils en parasitent la réception. Du moins pour ceux qui, évidemment, connaissent la bande dessinée.
Si certains clins d’œil, car il ne s’agit pour l’instant que de ça, risquent (heureusement) de passer inaperçus, le dernier parvient, malgré lui (?), à dédramatiser une scène symboliquement très forte.
Et si dans la BD, du fait même d’en être une, la planche dont s’inspire justement cette scène était particulièrement saisissante ; elle est devenue tout ce qu’il y a de plus banale en terme de réalisation télévisuelle.
La réalisation est à mes yeux, une des plus flagrantes faiblesses de « It’s summer and we’re running out of ice / c’est l’été et nous sommes à court de glace ».
Là où la bande dessinée de Moore et Gibbons se singularisait par un énorme travail sur la forme, et reste encore dans ce domaine une référence, l’épisode en question - réalisé par Nicole Kassell - est d’une platitude presque embarrassante.
Un autre sujet de gêne a été pour moi, outre certaines facilités scénaristiques, le personnage du « Panda », dans la scène de l’article 4. Difficile d’imaginer qu’on puisse croire , avec toute la meilleure volonté de suspendre son incrédulité, à un tel déguisement. Toute la solennité du moment a bêtement volé en éclat.
Cela dit même dans des scènes plus anecdotiques, à force de citer pour le seul plaisir de le faire, on s’y perd :
Bref, dommage en l’état d’avoir voulu faire de cette série une suite à « Watchmen », alors qu’avec tout ce qui lui est étranger Damon Lindelof tenait une série intéressante. Et qui n’aurait pas souffert de la comparaison.
Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 0 invités