Aigle Solitaire a écrit:Le coup de la pétition contre le Brexit en ce moment risque bien de devenir une référence en la matière, d'ailleurs.
Gurvan a écrit:Aigle Solitaire a écrit:Le coup de la pétition contre le Brexit en ce moment risque bien de devenir une référence en la matière, d'ailleurs.
Si seulement... Même pas car les journalistes ne se remettent jamais en question. Ils sont au dessus de cela et à part quelques rares émissions qui essayent de démonter les plus grosses manipulations (Je pense à "Arrêt sur Images", parfois...), il n'y a aucune réelle critique du monde des médias...
L'Ombre Jaune a écrit:Pour ceux qui comprendraient pas pourquoi je jubile que le Brexit emmerde un peu une certaine aristocratie de cette usine à gaz (l'Europe), cette Europe qui impacte négativement mon pouvoir d'achat, et la qualité de mon existence :
Et soyons fou, soyons un vilain "populiste", il y a encore ceci :
ptifrise a écrit:http://www.ouest-france.fr/environnement/notre-dame-des-landes/nddl-consultation/direct-nddl-transfert-de-laeroport-de-nantes-la-loire-atlantique-vote-4327718
Je ne sais pas si ça va vraiment faire avancer le schmilblick...
Philemon a écrit:L'idée de démocratie a pris du plomb dans l'aile ces dernières années...
Ca a commencé avec le référendum sur lequel nos chers représentants se sont bien assis.
Gurvan a écrit:C'était juste pour montrer, une fois de plus si il en était besoin, que le JT de 20H est quand même une belle tentative quotidienne de manipulation d'opinion...
Olaf Le Bou a écrit:Philemon a écrit:L'idée de démocratie a pris du plomb dans l'aile ces dernières années...
Ca a commencé avec le référendum sur lequel nos chers représentants se sont bien assis.
euh, cette interrogation autour de la légitimité du droit de vote accordé au commun des mortels est consubstantielle à l'idée de démocratie, et agitait déjà les penseurs grecs aux premiers temps d'icelle.
(le débat était moins vif car le bon peuple votait comme on attendait qu'il le fasse, mais pour moi la défiance envers le vote universel a toujours titillé les z'élites)
non, le vrai drame de notre époque, c'est l'affaiblissement de la notion d'intérêt général, et son remplacement par une multitudes d'intérêts particuliers parmi lesquels il est impossible de trancher.
Philemon a écrit:Olaf Le Bou a écrit:non, le vrai drame de notre époque, c'est l'affaiblissement de la notion d'intérêt général, et son remplacement par une multitudes d'intérêts particuliers parmi lesquels il est impossible de trancher.
L'affaiblissement de la notion d'intérêt général, je trouve que c'est directement lié à l'affaiblissement du pouvoir.
Olaf Le Bou a écrit:Philemon a écrit:Olaf Le Bou a écrit:non, le vrai drame de notre époque, c'est l'affaiblissement de la notion d'intérêt général, et son remplacement par une multitudes d'intérêts particuliers parmi lesquels il est impossible de trancher.
L'affaiblissement de la notion d'intérêt général, je trouve que c'est directement lié à l'affaiblissement du pouvoir.
que les deux soient liés, bien sûr, mais est-ce l'effritement de l'État qui a laissé place à l'individualisme triomphant, où l'égotisme généralisé qui conduit à vider l'État de sa substance, je ne saurais trop dire.
mais à force d'avoir trop seriné l'antienne libérale selon laquelle l'intérêt général n'est rien d'autre qu'une forme de collectivisme, et qu'il devait être réduit à la seule somme des intérêts particuliers, on se retrouve avec une société bloquée, immobile, irréformable.
Philemon a écrit: En France particulièrement, on a toujours aimé la conception de Rousseau qui voit en l'homme cet être capable de dépasser ses propres intérêts pour penser au fameux "intérêt général".
Philemon a écrit:Olaf Le Bou a écrit:Philemon a écrit:Olaf Le Bou a écrit:non, le vrai drame de notre époque, c'est l'affaiblissement de la notion d'intérêt général, et son remplacement par une multitudes d'intérêts particuliers parmi lesquels il est impossible de trancher.
L'affaiblissement de la notion d'intérêt général, je trouve que c'est directement lié à l'affaiblissement du pouvoir.
que les deux soient liés, bien sûr, mais est-ce l'effritement de l'État qui a laissé place à l'individualisme triomphant, où l'égotisme généralisé qui conduit à vider l'État de sa substance, je ne saurais trop dire.
mais à force d'avoir trop seriné l'antienne libérale selon laquelle l'intérêt général n'est rien d'autre qu'une forme de collectivisme, et qu'il devait être réduit à la seule somme des intérêts particuliers, on se retrouve avec une société bloquée, immobile, irréformable.
L'individualisme a toujours été, a toujours triomphé même si on a pu se parer à certains moments de l'écran de fumée de l'intérêt général. En France particulièrement, on a toujours aimé la conception de Rousseau qui voit en l'homme cet être capable de dépasser ses propres intérêts pour penser au fameux "intérêt général".
Belle idée mais belle fumisterie car ça n'existe pas. Il y a toujours des intérêts particuliers à satisfaire.
L'Etat n'arrive plus depuis longtemps à faire semblant d'incarner un minimum cette idée d'intérêt général, et laisse donc s'exprimer pleinement les intérêts particuliers.
Olaf Le Bou a écrit:nan mais c'est justement parce que nous sommes individuellement incapables de dépasser notre propre horizon particulier qu'il est nécessaire d'avoir un État pour incarner l'idée d'intérêt général.
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