Vous tombez parfois dans la politique politicienne, les magouilles où chaque candidat entre dans le cercle pour asseoir sa soif de pouvoir, d'argent, d'égo et même de sexe !
Une pratique de cour des grands monarques tel au temps de Richelieu mais qui certainement remonte aux premiers temps de l'origine de l'homme...
Les gens eux sont préoccupés par leur quotidien, le PDG par ses actionnaires, le petit patron par sa gestion de trésorerie, la ménagère par son porte-monnaie et le panier qu'il permet de remplir, l'inventeur par sa création et son brevet, le dessinateur par son art etc...
la diabolisation du FN
C'est un jeu de parti et d'hommes politiques, le citoyen lambda croit réellement (et souvent naïvement) aux promesses électorales y compris ceux de l'extrême-droite, qui sait y faire plus que les autres...
Je pense que le fait politique essentiel de l'histoire de la Ve République ce ne sont ni la conséquence des deux grandes guerres mondiales, ni même la politique d'indépendance nationale du général De Gaulle...En France tout tourne autour de la question de l'immigration.
La perte de l'empire colonial français, essentiellement africain, a fait naître une politique d'immigration que les hommes politiques ont choisis d'adopter pour soutenir la reconstruction de l'après guerre, mais également pour accompagner la croissance des trente glorieuses. La population qu'ils firent venir, souvent affable et démunie, venue mettre sa force au service de la construction d'une France moderne et en pleine prospérité, se trouve aujourd'hui menacée et prise en otage par des partis politiques aux idées manichéistes. Souvent montrée du doigt pour valoir le dépérissement d'une idée nationale qui ne trouve plus moyen de s'exprimer ou d'ennemis à abattre, le chômage soufflant la braise, l'immigration est le souffre douleur d'une classe politique en manque d'inventivité ou de représentativité, le mal venant toujours de l'étranger, que l'on accable, depuis l'époque des croisades ou même des premières arrivées de la diaspora juive en Europe, populations sensées êtres porteuses de l’affaiblissement identitaire, moral, économique, social ou génétique de la nation ! Ces dérives sectaires et idéologiques ne sont pas propres à la France, mais actuellement tous les pays les connaissent, comme aux Etats-Unis où le candidat Républicain Donald Trump met sur le dos des Latinos (et particulièrement des Mexicains) les dernières pesanteurs du pays. Pour la Russie moderne le danger vient du Caucase et de l'Europe expansionniste de l'Otan. Pour des pays maghrébins c'est un doute identitaire où la mondialisation souffle le feu d'une expansion des idéologies "arabisantes" venus d'une péninsule arabique (Al qaida, daesh) triomphante, omnipuissante et alliée à de puissants partenaires (USA, G-B, France) étendant ses tentacules théologiques en un monde mutagène, des peurs transmis et injectée à une Europe qui elle-même s'est soudainement crispée avec radicalisme dans son identité Judéo-chrétienne et "Blanche" sensé fermer hermétiquement le vieux continent à ces idéologies nouvelles et conquérantes... Les nationalismes flambent tout autour de la planète, en Chine le gouvernement a même inventé un hominidé spécifiquement chinois (Han) pour affirmer son nationalisme et encrer encore plus le pays dans un passé mythique et glorieux. Le Japon réarme depuis que la Chine et surtout la Corée du Nord se rêvent en puissances régionales. La Turquie se rêve revenir à la puissance de son empire Ottoman, l'Australie étend son influence grandissante sur le pacifique sud avec une politique d’affirmation de présence. La France de Sarkosy et de Hollande s'est crispé sur un islam qu'elle craint par dessus tout outre le fait d'un chômage de masse qui ne veut diminuer malgré les cures néo-libérales régulièrement upgradés, des pays du sud-méditerranéen (Grece) qui faute d'austérité budgétaire et financières doutent de plus en plus de leur encrage à une Europe du Nord triomphante et hanséatique, préférant se tourner vers les cousins du bassin sud méditerranéen qui pourtant il faut maintenir sur son vieux continent, faute d'être submergé par une Afrique en voie d'explosion démographique. L'Italie et l'Espagne poursuivent leur cure d'austérité pour continuer l'assainissement des comptes de la nation et faire repartir une économie en reprise de souffle.
Le monde s’appesantit et la crise économique mondiale qui frappe et qui peine à s'achever, fait penser à une fin de cycle qui nous promet les pires dérives, tous continents confondus, symptômes de crispations identitaires maladives qui par ce biais s'apprêtent à reconfigurer le monde géopolitique. Pourtant jamais le monde n'a été si prospère, les riches plus riches et les masses laborieuses plus dynamique à atteindre un niveau de vie semblable à ceux de nantis des siècles passés...
La planète rétrécit, les échanges en expansion, la vitesse des réseaux virtuels en bonne voie vers la 4e révolution industriel et économique...
Les crispations identitaires et sociales sont le prolongement d'un doute patriotique en relation avec l'exacerbation des rivalités économiques, idéologiques et culturels, la peur de l'épuisement des ressources naturelles contraint les blocs à fourber l'épée en attente de la crainte d'une confrontation généralisé dans un monde nucléarisé et porteur de dangers apocalyptiques.
En ce sens, les velléités de replis sur soi et de report des frustrations sur des votes identitaires, achèvent un cycle de retour vers la montée progressifs des nationalismes multidimensionnels.
Pour la France, le manque de pragmatisme et de lucidité permet aux extrêmes de monter sans freins de sécurité apparents et s'apprêtent à prendre les reines du pouvoir, menaçant le pays de sombrer dans une anarchie sociale destructrice pour les idéaux républicains. Les crispations identitaires, plus forte que partout ailleurs en Europe, marque le retour sur le siècle des colonialismes et perturbe le véritable objectif qui serait le réarmement d'un l'appareil économique en perte de souffle avec des secteurs entiers sinistrés par des politiques économiques peu efficaces ou trop lents. Le danger est devant, la montée des partis nationalistes et d'extrême-droite est l'aveu de l'échec du pacte républicain, laïc, humaniste. Le fait que la classe politique pense qu'en captant un électorat désabusé il parviendra à faire perdurer un pacte social et économique vieillissant et se maintenant à grande peine, le citoyen lui, plus près des difficultés quotidiennes n'espère et ne conçoit un "renouveau" nationale que par l'expulsion massive de toute l'immigration, notamment musulmane, porteuse de valeurs exotiques en contrariété avec les bases idéologiques inoculés par ces mêmes carriéristes et hommes politiques qui ne s’embarrassent ni des fraudes ni d'abus.