Franchement les transports parisiens, c'est un peu la roulette russe. Un jour normal, tu te retrouves dans une super galère et aujourd'hui personnellement, je suis passé comme une fleur dans les endroits les plus bordéliques avec des places assises libres et tout l'espace voulu
Bon, en arrivant sur le quai du RER à la gare du Nord ce matin, il y avait de quoi flipper, même pour un habitué blasé des cohues quotidiennes, mais, magiquement, quelques pas vers la queue de la rame et en laissant les premiers s'entasser comme des bourrins (il y a TOUJOURS des bourrins qui veulent entrer même quand, non, là, c'est plus possible...) plus deux minutes d'attente, hop, une rame aux passagers clairsemés, tous les sièges qui te faisaient l'appel du feutre pour recevoir ton popotin et tu pouvais te permettre le luxe de chipoter sur le sens, la proximité des portes ou de l'escalier.
Retour pareil.
Et puis un jour ordinaire tu vas enchainer des métros en rade ("suite à un problème d'exploitation" est le sésame qu'on nous ressert avec une gentille voix au moins une fois par semaine ) qui bougent plus, qui s'arrêtent des plombes en station ou entre, le temps que tu respires à fond les effluves de tes voisins pas frais collés contre toi
Oui, c'est rock'n roll d'arpenter des cavernes dans le sous-sol de Paris, on a plus envie de saut à l'élastique ou de sensations fortes après ça .