Tiens, ça n'a rien a voir, mais une petite étude qui enfonc eun peu les idées reçues.
je serais journaliste, je titrerai "homos, fachos, même combat ?"
bon, faut lire l'étude, si c'était si simple ça se saurait.
http://www.youscribe.com/catalogue/tous ... he-2697380
Conclusion
Malgré l’opposition farouche, à défaut d’être unanime, du Front national et des Républicains au mariage pour tous, une majorité des personnes interrogées ayant voté aux élections régionales et ayant bénéficié directement de celuici s’est prononcée pour ces partis. À agglomération de résidence, âge, éducation et revenu par unité de consommation équivalents, l’avantage du PS parmi les couples mariés homosexuels en comparaison des couples mariés hétérosexuels existe mais demeure faible alors que les bénéficiaires du mariage du mariage pour tous sont systématiquement moins enclin à voter pour le PS que les couples homosexuels nonmariés.
Par conséquent, force est de conclure que, dans ce cas, tenir une promesse électorale l’adoption du mariage pour tous n’a pas été suffisant, dans le présent contexte, pour fidéliser cet électorat. Réciproquement, la question des droits des homosexuels ne constitue manifestement pas, pour cette partie de l’électorat gay, le déterminant direct du comportement électoral.
Paradoxalement, cela peut être interprété comme un signe de succès du mariage pour tous. En effet, si ce dernier visait à normaliser la place des homosexuels dans la société, les couples homosexuels témoignent bien,d’un point de vue électoral, d’une forme de normalisation politique. À défaut de pouvoir expliquer la plus forte propension des répondants masculins des couples homosexuels à voter Front national par la présence avérée de certains d’entre eux au sein de la direction frontiste, par le ralliement spectaculaire de certains activistes gays au FN ou par la discrétion de Marine Le Pen sur le mariage pour tous et sa mise en avant de la défense de la laïcité, on ne peut que souligner une convergence entre ces phénomènes. Là, comme ailleurs, le FN réussit manifestement le tour de force d’agréger des électorats aux antipodes : à la fois une proportion importante d’un segment électoral a priori peu disposé à le soutenir– les couples homosexuels et les parties les plus homophobes de l’électoratfrançais qui le soutiennent depuis le milieu des années 80.