ulys a écrit:Tu nous fais la même démonstration avec Total par exemple SVP.
Oui, bon exemple.
Et puis avec toutes les grosses boites qui ont fermé des usines ces dernières années, aussi.
ulys a écrit:Tu nous fais la même démonstration avec Total par exemple SVP.
Olaf Le Bou a écrit:Et ce n'est pas non plus un hasard si certains groupes se retirent maintenant des marchés pour reprendre leur indépendance. Idem pour les rachats massif d'actions de ceux qui veulent avoir leur destinée en main.
RoryG a écrit:Mister_Eko a écrit:Aurélie Filippetti veut faire compter le nombre de femmes tuées dans les fictions.
Ca fait plaisir de payer des impôts pour une cause aussi noble...
Coldo3895 a écrit:Bon évidemment, le discours de Igalma ça défoule, mais ça n'a pas grand chose à voir avec la réalité...
Prenons par exemple Peugeot...
En 5 ans, le cours de Peugeot a baissé de 87%... Ca veut dire que ces salauds d'actionnaires, si ils ont investi 100€, il leur en reste 13...
En mars 2012, Peugeot a lancé une augmentation de capital de 1 milliard d'euros. Un milliard d'euros qui ont donc été versés PAR les actionnaires A l'entreprise... A 8,27€ par action... Une action qui ne vaut plus aujourd'hui que 5,55€... soit une perte pour ces salauds d'actionnaires de 33% en moins d'un an...
Quant aux dividendes, je rappelle que Peugeot n'en a pas versé en 2012, ni en 2010, ni en 2009 et que les autres années (j'ai trouvé un tableau qui remonte jusqu'à 2005), ces dividendes correspondent à un rendement de 2,5 à 4% par an...
C'est mieux qu'un livret A d'accord, mais pas de quoi sauter de joie, surtout quand la valeur de l'action, elle, a été quasiment divisée par 10...
Donc en résumé... depuis la crise, les actionnaires de Peugeot ont perdu 87% de la valeur de leurs actions, ont reçu environ 390 Millions d'Euros de dividendes en 2011 mais rien en 2012, 2010, 2009...
Ont versé 1 milliard à l'entreprise en 2012, et ce milliard a déjà perdu le tiers de sa valeur.
Quels salopards vraiment !!!
fleur a écrit:Je ne sais pas s'il faut compter, mais j'ai souvent été frappée, dans les rayons DVD des supermarchés par la proportion démente de films de guerre, d'horreur, ou de meurtre, par rapport aux autres films.
Et je suis convaincue que la banalisation de l'horreur dans la fiction a un impact sur la distance que les gens prennent avec elle dans la réalité.
Quant aux mesures qu'il faudrait prendre pour lutter contre le phénomène, j'avoue ne pas y avoir réfléchi.
Olaf Le Bou a écrit:le retournement de situation prend sa source dans la doctrine libérale des années Reagan-Tatcher : avant le capital était au service des entreprises (service payant, évidemment, faut pas déconner non plus), mais depuis lors, les dérégulations successives des marchés financiers ont inversé le rapport de force : c'est les entreprises qui sont au service du capital, sa matière première. Et les mécanismes des LBO ont achevé de subordonner la part humaine et sociale du travail, aux intérets financiers, aveugles, des marchés.
Mister_Eko a écrit:fleur a écrit:Je ne sais pas s'il faut compter, mais j'ai souvent été frappée, dans les rayons DVD des supermarchés par la proportion démente de films de guerre, d'horreur, ou de meurtre, par rapport aux autres films.
Et je suis convaincue que la banalisation de l'horreur dans la fiction a un impact sur la distance que les gens prennent avec elle dans la réalité.
Quant aux mesures qu'il faudrait prendre pour lutter contre le phénomène, j'avoue ne pas y avoir réfléchi.
Peut être aussi que c'est une forme d’exutoire.
Mais en ce qui concerne ce que veut Filippetti, je vois deux problèmes majeurs :
-la volonté sous jacente de contrôler le contenu des fictions
-l'idée que les femmes seraient tuées plus facilement que les hommes dans la fiction, alors que c'est plus que probablement exactement le contraire
bdmaniak a écrit:Mister_Eko a écrit:fleur a écrit:Je ne sais pas s'il faut compter, mais j'ai souvent été frappée, dans les rayons DVD des supermarchés par la proportion démente de films de guerre, d'horreur, ou de meurtre, par rapport aux autres films.
Et je suis convaincue que la banalisation de l'horreur dans la fiction a un impact sur la distance que les gens prennent avec elle dans la réalité.
Quant aux mesures qu'il faudrait prendre pour lutter contre le phénomène, j'avoue ne pas y avoir réfléchi.
Peut être aussi que c'est une forme d’exutoire.
Mais en ce qui concerne ce que veut Filippetti, je vois deux problèmes majeurs :
-la volonté sous jacente de contrôler le contenu des fictions
-l'idée que les femmes seraient tuées plus facilement que les hommes dans la fiction, alors que c'est plus que probablement exactement le contraire
Et ce que tu dis m'inquiète quand même, le contrôle absolu était justement un boulet pour Sarkozy et ça a aussi contribué à sa chute. Et au final on retrouve ça, comme si les élections n'ont servi à rien.
Vladosvlad a écrit:Coldo3895 a écrit:Bon évidemment, le discours de Igalma ça défoule, mais ça n'a pas grand chose à voir avec la réalité...
Prenons par exemple Peugeot...
En 5 ans, le cours de Peugeot a baissé de 87%... Ca veut dire que ces salauds d'actionnaires, si ils ont investi 100€, il leur en reste 13...
En mars 2012, Peugeot a lancé une augmentation de capital de 1 milliard d'euros. Un milliard d'euros qui ont donc été versés PAR les actionnaires A l'entreprise... A 8,27€ par action... Une action qui ne vaut plus aujourd'hui que 5,55€... soit une perte pour ces salauds d'actionnaires de 33% en moins d'un an...
Quant aux dividendes, je rappelle que Peugeot n'en a pas versé en 2012, ni en 2010, ni en 2009 et que les autres années (j'ai trouvé un tableau qui remonte jusqu'à 2005), ces dividendes correspondent à un rendement de 2,5 à 4% par an...
C'est mieux qu'un livret A d'accord, mais pas de quoi sauter de joie, surtout quand la valeur de l'action, elle, a été quasiment divisée par 10...
Donc en résumé... depuis la crise, les actionnaires de Peugeot ont perdu 87% de la valeur de leurs actions, ont reçu environ 390 Millions d'Euros de dividendes en 2011 mais rien en 2012, 2010, 2009...
Ont versé 1 milliard à l'entreprise en 2012, et ce milliard a déjà perdu le tiers de sa valeur.
Quels salopards vraiment !!!
On voit bien que les 87 % ont été perdu à un moment précis (voir la courbe de variations sur 10 ans)
et les responsables sont donc clairement identifiés.Scoop :il ne s agit ni des fonctionnaires ,ni des syndicats
ni des salariés.
http://www.bourse-investir.com/action-peugeot.html
Sauf à avoir un monopole, s'il y a une possibilité de profit, certains s'y placeront. Le problème reste toujours le même, si les "mêmes" produits arrivent moins chers de l'étranger, produire sur place ne sera pas possible. Quand nos politiques le comprendront, nos agriculteurs feront peut-être encore plus la tête.LeMoineFou a écrit:Olaf Le Bou a écrit:le retournement de situation prend sa source dans la doctrine libérale des années Reagan-Tatcher : avant le capital était au service des entreprises (service payant, évidemment, faut pas déconner non plus), mais depuis lors, les dérégulations successives des marchés financiers ont inversé le rapport de force : c'est les entreprises qui sont au service du capital, sa matière première. Et les mécanismes des LBO ont achevé de subordonner la part humaine et sociale du travail, aux intérets financiers, aveugles, des marchés.
Voilà.
Avant, une entreprise qui fonctionnait correctement avait un "ROE" (Return On Equity) de 2 ou 3%, et ça marchait pas mal.
Mais ensuite, la pression actionnariale a commencé a exiger des ROE de 10%, puis 15%, puis 20%...
En 2005 par exemple, Nestlé a fermé une usine dont le ROE était de 9%, donc largement bénéficitaire, mais voilà, pas de bol, c'était alors 13% qui était attendu.
Je ne l'invente pas, ça a été dit clairement par Nestlé. (c'est d'ailleurs un sacré signe des temps qu'on puisse déclarer ça ouvertement)
On n'autorise maintenant que les investissements non pas simplement profitables, mais profitables au dessus d'une certaine limite.
Une entreprise qui pouvait fonctionner avant en faisant un peu de profit, qui générait donc des emplois et de la croissance, ne le peut plus aujourd'hui.
Avec le chômage et la baisse de croissance qui en découlent.
LeMoineFou a écrit:On n'autorise maintenant que les investissements non pas simplement profitables, mais profitables au dessus d'une certaine limite.
Une entreprise qui pouvait fonctionner avant en faisant un peu de profit, qui générait donc des emplois et de la croissance, ne le peut plus aujourd'hui.
Avec le chômage et la baisse de croissance qui en découlent.
ulys a écrit:Tu nous fais la même démonstration avec Total par exemple SVP.
Coldo3895 a écrit:On peut jouer avec la grande distribution aussi si vous voulez... J'ai vu qu'une étude avait été faire il y a peu... J'ai pas le lien là mais vous pouvez chercher...
Quand vous achetez pour 100€ de courses dans un supermarché, combien de bénéfices empoche l'enseigne ?...
A votre avis...
Entre 1,40 € et 1,70 € !!!!!!
Salopards de la grande distribution !!!!!
Donc vous pouvez chouiner contre les grandes entreprises, mais venir nous expliquer qu'ils s'en mettent plein les poches au détriment du pov'petit consommateur, du pov'petit ouvrier, faudrait voir à pas trop se moquer du monde...
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