Jusqu'à présent les actions syndicales ont été bien mesurées, face au raz de marée et à la brutalité des licenciements.
Les poursuites judiciaires engagées contre ces victimes involontaires de la course au profit maximum étaient misérables, mesquines, et intolérables.
C'est donc une excellente et juste décision que d'abandonner ces pratiques judiciaires disproportionnées.
Dans de telles circonstances (tout le monde à la porte)les syndicats sont dans leur rôle, y compris en occupant leurs usines et en installant des piquets de grève. Pour l'instant, à part quelques séquestrations temporaires et saccages bénins de Préfecture, il y a peu de dégats.
Les véritables destructeurs d'emplois, eux, doivent par contre rendre des comptes à la justice, et payer un maximum d'indemnités quand ils parviennent a jeter dehors leurs salariés. Il serait sain d'augmenter les amendes et peines de prison pour toute cette racaille patronale avide de profit.
Pour les entreprises qui ferment pour raison économique majeure (hors projet de délocalisation, ou restructuration bénéficiaire alors que l'entreprise est viable) il en va bien sûr autrement. Les inévitables licenciements doivent s'effectuer en respectant les droits de chacun, y compris les droits syndicaux.