Développe...Yoda33 a écrit:Pour une boite de 3 personnes, pas d'accord avec toi ...
eBry a écrit:Se battre pour réduire les coûts de licenciement, c'est avoir une guerre de retard. C'est du court terme pour améliorer les marges de sociétés qui vont mal ou dont les actionnaires ont un appétit délirant.
Ce qui importe le plus, c'est de favoriser l'éclosion de nouvelles entreprises qui embaucheront pour vivre et grandir.
Les PME, surtout les petites, créent de l'emploi. Les grosses tuent l'emploi. Elles en suppriment plus qu'elles n'en créent. Les grosses sociétés croissent par l'acquisition et fusion d'autres sociétés, ce qui aboutit quasi toujours à des suppressions d'emplois (condition sine qua non de rendement de la plupart des acquisitions)...
Yoda33 a écrit:La législation tres contraignante fait hésiter et s'abstenir des que tu as le moindre doute sur la pérennité ou la hausse d'activité, tu te dis que si ça baisse coté chiffre, tu ne pourras pas adapter tes charges à la baisse et tu n embauches pas ...
Les moyens en effet sont aussi un problème lorsqu'un salarié qui touche 1400 net te coute 2100 ...
Les coûts de licenciement sont secondaires comparés aux coûts d'acquisition et de maintien d'un employé. Si une PME hésite à engager, c'est avant tout à cause des coûts d'acquisition. Si elles ne sont pas sûres de la pérennité de l'emploi, elle n'ont qu'à engager des intérimaires mais ça coûte aussi cher en taxes diverses d'engager un intérimaire...
Les PME, surtout les petites, créent de l'emploi. Les grosses tuent l'emploi. Elles en suppriment plus qu'elles n'en créent. Les grosses sociétés croissent par l'acquisition et fusion d'autres sociétés, ce qui aboutit quasi toujours à des suppressions d'emplois (condition sine qua non de rendement de la plupart des acquisitions)...
arcarum a écrit:C'est surtout la jurisprudence et non la législation qui est contraignante. En effet, il est très compliqué de justifier un licenciement économique qui doit être particulièrement bien étayé, voire trop lourde. Il faut donc produire de nombreuses preuves d'une décision, le plus simple étant d'être en situation de cessation de paiement.
Le vrai problème est prud'hommale, c'est 'incertitude de savoir si le licenciement ne se terminera pas au tribunal où près de 90% des procédures se terminent toujours en sanctionnant l'employeur, avec à a clé de lourdes indemnités.
arcarum a écrit:Les coûts de licenciement sont secondaires comparés aux coûts d'acquisition et de maintien d'un employé. Si une PME hésite à engager, c'est avant tout à cause des coûts d'acquisition. Si elles ne sont pas sûres de la pérennité de l'emploi, elle n'ont qu'à engager des intérimaires mais ça coûte aussi cher en taxes diverses d'engager un intérimaire...
Quand je lis qu'un salarié constitue un coût d'acquisition ou un coût d'entretien, j'hallucine un peu.
Je conçois qu'un salarié soit assimilé à une marchandise en droit commercial, mais nul part on parle de coût d'acquisition ou d'entretien du salarié. Cela supposerai qu'on achète le salarié et qu'on le paie à rien faire.
Un salarié est embauché parce que l'entreprise à un carnet de commande suffisant pour le payer. Mais elle doit être certains que ce salarié soit rentable.
En moyenne, la rentabilité d'un salarié doit être de 3 fois son salaire annuel. Et le premier salarié de l'entreprise n'est embauché que si l'entreprise est capable de générer 150 000 € de CA.
Certes un salarié constitue un risque, tout comme ouvrir une entrerpise. C'est pour cela qu'on a inventé les période d'essai, les CDD, etc...
arcarum a écrit:Les PME, surtout les petites, créent de l'emploi. Les grosses tuent l'emploi. Elles en suppriment plus qu'elles n'en créent. Les grosses sociétés croissent par l'acquisition et fusion d'autres sociétés, ce qui aboutit quasi toujours à des suppressions d'emplois (condition sine qua non de rendement de la plupart des acquisitions)...
Là encore c'est une erreur. C'est l'innovation et l'investissement qui créé l'emploi.
Un produit nouveau qui arrive sur un marché va naturellement éliminer les produits obsolètes, mais ces nouveaux produits vont offrir de nouvelles opportunités.
L'iphone est le parfait exemple de ce point.
Brian Addav a écrit:à l'étranger: français = libertinage = infidélité
NARCISSE a écrit:Brian Addav a écrit:à l'étranger: français = libertinage = infidélité
c est vrai qu aux states, les américains ne sont pas du tout libertins... Tu m étonnes qu un nanar comme "50 shades of grey" marche sur la ménagère. lol
Brian Addav a écrit:NARCISSE a écrit:Brian Addav a écrit:à l'étranger: français = libertinage = infidélité
c est vrai qu aux states, les américains ne sont pas du tout libertins... Tu m étonnes qu un nanar comme "50 shades of grey" marche sur la ménagère. lol
y'a d'autres pays où c'est pire. Et les states, y'a des états qui sont pas du tout libertins
ironben a écrit:Ça à l'air de commencer à basher sérieux aux US sur le comportement des français vis à vis des femmes. Y a eu DSK, maintenant Hollande avec Trierweiler...
Yoda33 a écrit:ironben a écrit:Ça à l'air de commencer à basher sérieux aux US sur le comportement des français vis à vis des femmes. Y a eu DSK, maintenant Hollande avec Trierweiler...
Faut arreter, les infidélités conjugales juste au Sénat US, on en entend parler sans s'en meler, c'est quoi cette morale à 2 balles ???
Et il y a des femmes qui quittent leur mec comme des mecs qui quittent leur femme pour infidélité ou lassitude du couple, c'est la vie ! Rien à voir avec DSK !!!!
Et bientot, tu auras les vaudevilles homos grace au nouveau mariage ( déjà 7000, ça promet !)
eBry a écrit:L'innovation ne fait pas l'essentiel de l'emploi dans un pays à la croissance quasi nulle, surtout quand ladite innovation supprime des jobs. La plupart du temps, l'innovation consiste à automatiser ou simplifier des processus existants.
Rapport commission européenne a écrit:La capacité d’innovation: une arme anticrise
L’innovation semble avoir un effet positif: les entreprises innovantes, ainsi que les entreprises établies dans des pays innovants, font plus souvent état d’une croissance de l’emploi et présentent des taux de croissance de l’emploi plus élevés.
Une innovation du niveau d'un iPhone ne crée pas d'emploi au niveau global quand on additionne les emplois créés par Apple et ceux supprimés par sa concurrence évincée. La fabrication et la logistique autour de l'iPhone sont plus compétitives que la concurrence. En clair, elles coûtent moins cher en emplois (entre autres) que les produits concurrents.
Il est très rare et difficile d'innover d'une manière qui se conclut par une création d'emplois nets au niveau global.
Les emplois sont essentiellement (pas exclusivement) générés par les besoins de base : alimentation, logement, énergie, transports, santé.
Ces secteurs sont de plus en plus exclusivement aux mains de grandes sociétés.
Il n'y a pas si longtemps, monsieur Toutlemonde pouvait facilement fonder une épicerie, une quincaillerie, une échoppe de cordonnier,... Aujourd'hui, ces métiers sont repris par des filiales de grandes sociétés.
Un Carrefour Express s'est ouvert il y a un an dans la rue. Six mois auparavant, les épiceries et night shops du quartier ont été harassés par l'administration, visiblement dans l'espoir que ces petits magasins ferment avant même l'ouverture du Carrefour Express. Maintenant, une épicerie a fermé ses portes et l'autre est moribonde.
Les garages indépendants ferment les uns après les autres. On se repose désormais sur le garage du fabricant de voiture auquel on paye un forfait annuel d'entretien de sa voiture.
Quand les grosses sociétés se mêlent d'occuper le marché des PME alors qu'elles paient moins de taxes que les PME et qu'elles ont des moyens de baisser leurs coûts de revient que les PME ne peuvent rivaliser, il y a un gros soucis pour les PME.
Alors effectivement, quand tous les métiers traditionnels des PME sont graduellement repris par les grosses sociétés, il ne reste aux PME que l'innovation. Sachant que l'innovation peut coûter très cher, on n'est pas sorti de l'auberge.
Les statistiques montrent une création d'emplois largement due aux PME:
http://ec.europa.eu/enterprise/newsroom ... 08&lang=fr
Ces stats ne parlent jamais des jobs détruits mais la logique veut que les grosses sociétés ne peuvent qu'en détruire plus qu'elles n'en créent puisqu'elles sont au sommet de leurs marchés et ne peuvent plus que réduire leurs coûts dont l'emploi est un pilier.
Il est vital de soutenir les PME. Bien plus prioritaire que les grosses sociétés qui rivalisent d'inventivité dans l'évasion fiscale...
La formation est un point essentiel, tant à l'école qu'à l'entreprise.dod a écrit:Tutafait ... je trouve ton analyse très pertinente mais je pense que tu ne soulève pas le problème de la formation
J'explique: les grosse sociétés sont les seules qui peuvent s'autoriser à soit assurer la formation des salarié (alors qu'un pme a besoin de quelqu'un d'"utile" tout de suite) soit sont présentes dans les secteurs pourvoyeurs de main d'oeuvre peu ou pas qualifiée ( logistique , commerce , ...)
Hors pour conserver des emplois qui sont facilement délocalisables on a besoin d'un système fiscal pas trop contraignant non eu égard aux coûts salariaux ?
Je pense que la formation sans être la panacée bien sûr est une des voies à suivre.
Chez nous en Gelbique il y a des pénuries dans des secteurs où on cherche pas seulement des ingénieurs trilingues avec 10 ans d'expérience : mécanique auto , électricité , électronique, infirmier , informaticien, ...
quand tu pense que dans certaines régions 70% des jeunes demandeurs d'emploi n'ont pas de diplôme d'enseignemnt secondaire ça fait peur
ironben a écrit:Ça à l'air de commencer à basher sérieux aux US sur le comportement des français vis à vis des femmes. Y a eu DSK, maintenant Hollande avec Trierweiler...
ironben a écrit:
Mais personne ne t'empêche de t'énerver contre les américains, hein....
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