Le coup de griffe évoqué par Icecool est assez caressant (Peeters pointe la chrono inversée, et émets une réserve sur un manque d'infos pour la période de guerre, et une possible volonté élitiste avec les tableaux de Hergé, c'est à peu près tout. Sinon, que des compliments)
Une fois sur place, la Chronologie a très peu d'importance, tu visites à ton rythme en passant d'une salle à l'autre , revenant sur tes pas par moment (ce que j'ai fait).
En fait, je n'ai rien perçu de cette chronologie, tout à ma déambulation admirative et les stationnements prolongés devant les œuvres exposées (il se trouve aussi que nous étions deux, et plusieurs fois on s'est recherché en faisant demi-tour, chacun visitant à son rythme).
Pour ce qui est du Soviet, quel plaisir de revoir l'Amilcar, et la houppe apparaître pour la première fois...une étape graphique pleine d'énergie, et un récit bordélique au pays du bordel étatique, quoi de plus rigolo ! Je me suis fait prendre en photo en train de courir devant un Tintin grandeur nature poursuivi par une loco, pour me souvenir qu'à cette époque Hergé dessinait vraiment POUR LES ENFANTS de 7 à 70 ans (âge qui sera le mien dans une semaine, ouf !, de justesse)

Bon, je ne suis pas blasé, comme certains ayant eu plus souvent sous les yeux des originaux de Hergé, chaque fois c'est le choc, ça me rentre dans la peau, par le bas par le haut, comme le chantait Piaf.