

JYB a écrit:
Là, on est partis sur une voie secondaire, voire une voie de garage par rapport au sujet du topic... Non, ce n'est pas JVH (Jean Van Hamme, c'est bien ça ?) ; je n'ai pas l'honneur de graviter dans sa sphère ni eu celui de le rencontrer une seule fois. Je refuserai de répondre aux questions pour savoir qui est ce scénariste dont on parle, car il est fort sympathique et je répète, fort éloigné du milieu de la BD (même s'il travaille dans la BD et a un certain nombre de séries à son actif) aussi je ne tiens pas du tout à mêler son nom à ces discussions où parfois, ça dérive facilement vers le dénigrement et le sarcasme. Ce qui m'a intéressé chez ce monsieur, c'est son point de vue de scénariste (et même, je crois pouvoir le dire, de bon scénariste) et à la fois d'historien habitué à écrire des récits en BD adaptés de faits réels de la grande et de la petite histoire, et aussi sa réaction concernant le rôle qu'auraient pu jouer les enfants Gillain dans le litige. L'intérêt de prendre en compte l'avis d'un gars comme ça, c'est qu'il est neutre par rapport à l'affaire que je lui ai fait découvrir récemment (et même très détaché du milieu de la BD, comme déjà dit) et qu'il est de l'autre côté de la barrière (scénariste et donc pas lecteur de la BD incriminée, ni éditeur, ni fils d'un auteur célèbre et décédé, etc).


nexus4 a écrit:Qui a remis 100 balles dans le jukeboxe ?
![Bravo [:flocon:2]](./images/smilies/flocon2.gif)


Mr Degryse a écrit:Là comme cela je pense Patrick Ordas



Ce récit étant une œuvre de pure fiction, toute ressemblance avec des événements ou des personnages ayant existé ne saurait être que pure coïncidence.
Toutefois, les auteurs tiennent à remercier pour leurs témoignages sur ces pures coïncidences, etc



geep a écrit:Pour ma part, la citation de John Ford, je n'en ai rien à cirer. La susceptibilité des ayant-droits itou. Seul compte le plaisir que j'ai pu prendre à la lecture de l'album (eh oui, j'y ai pris du plaisir, surtout au dessin de Schwartz, le scénar n'étant en l’occurrence, et j'en demande pardon à Yann, que le support "obligé" à de superbes vignettes).
Ben v'là-t-y pas que j'ai trouvé un nouvel angle d'attaque: "Dans l'affaire, qu'est-ce qui importe le plus, le scénar ou le dessin?"
Avec ça, on devrait pouvoir faire une page et demi de plus, non?
:est-ce que le fait que Schwartz ne soit au final qu'un minable copiste de Chaland influence ton amour de ses vignettes ? (en plus il sait pas mettre en scène de la bd, il ne fait que des successions de vignettes!)

Toute ressemblance les personnages que je décris n'est pas nécessairement fortuite du tout. C'est p-ê celui ou celle à qui vous pensez (mais pas forcément non plus) et p-ê même vous-même, car à part un enjolivement ou deux deci et de là, ces "histoires" n'en sont pas! C'est ma réalité, ne vous en déplaise.




LEAUTAUD a écrit:Pour un premier opus sur le sujet Yann a commis une erreur en traitant en mode farce cette aventure bien réelle.
LEAUTAUD a écrit:Yann aime l'Histoire, il peut encore, à côté de sa pochade, nous offrir le une relation de ce voyage à partir des témoignages qu'il a recueillis . Il ferait ainsi oeuvre utile, en rendant à cet épisode sa dimension de départ, qui manque encore.
![MDR [:kusanagui:6]](./images/smilies/kusanagui.gif)

J.-P. Pécaud ?darkbreizh a écrit:Mr Degryse a écrit:Là comme cela je pense Patrick Ordas
je partirais plutôt sur Kris

Brian Addav a écrit:Faut vraiment un smiley pour illustrer le fait de remettre une pièce dans le jukebox...
Y'a des trucs intéressants dans ce que tu dis Léau, mais à la base, y'a un truc où je ne peux pas être d'accord avec toi.LEAUTAUD a écrit:Pour un premier opus sur le sujet Yann a commis une erreur en traitant en mode farce cette aventure bien réelle.LEAUTAUD a écrit:Yann aime l'Histoire, il peut encore, à côté de sa pochade, nous offrir le une relation de ce voyage à partir des témoignages qu'il a recueillis . Il ferait ainsi oeuvre utile, en rendant à cet épisode sa dimension de départ, qui manque encore.
Pourquoi parler d'erreur ?
Yann n'est pas historien, et n'a jamais voulu l'être.
Je dirais que c'est même tout à son honneur de ne pas avoir voulu jouer à l'historien en racontant cette épisode.
Brian Addav a écrit:Yann fait du Yann, point. Pourquoi ferait-il autre chose ?
Et pourquoi aurait-il dû attendre que les historiens de la bd fassent leur boulot pour enfin raconter son histoire ?
Si erreur il y a, ce sont du côté des historiens, des spécialistes de la bd qui n'ont jamais voulu faire l'effort de creuser l'histoire de ce voyage.
Je n'ose même pas imaginer la polémique si Yann s'était posé en historien en voulant nous raconter par le détail, historiquement, ce voyage. C'est même plus un jukebox qu'on alimenterait là!



JYB a écrit:Je n'ai pas eu tout à fait la réponse, les avis et les éventuels échanges attendus suite à ma question de départ : quelle est la pertinence de la phrase de John Ford au début de l'album Gringos Locos ?, mais bon... Passons à autre chose, je pose une autre question (pour mettre une nouvelle pièce dans le juke-box et arriver aux 100 pages).
Imaginons qu'un scénariste de BD interviewe Yann (vous voyez qui c'est) sur son père. On le sait, le père de Yann fut marin du commerce et a voyagé sur des cargos, et si je me souviens bien il est même allé jusqu'en Amérique latine. Imaginons que ce scénariste interroge d'autres personnes relatives aux voyages du père de Yann (par exemple un ou deux autres marins d'un des cargos du père de Yann) ou se serve de coupures de presse qui relatent ces voyages et des anecdotes de voyage du père de Yann (il est possible que dans la presse maritime spécialisée, on trouve des choses : une cargaison particulière, un échouage, un changement de compagnie, un drame à bord, la traversée d'une tempête, des réparations en cale sèche, que sais-je...?). Imaginons que ce scénariste décide d'en faire une fiction ; du moins, grosse nuance : qu'il dise urbi et orbi qu'il en fait une fiction (tout en disant qu'il va se baser quand même sur divers éléments réels de la vie aventureuse du père de Yann). Imaginons que ce scénariste avertisse Yann qu'il va tirer une BD des souvenirs amassés, mais imaginons qu'il ne montre pas à Yann, ni à ses frères et soeurs s'il a des frères et soeurs, son scénario ni les planches avant parution. Imaginons que Yann lui-même soit mis en scène, enfant (à la maison, attendant son père parti loin, et recevant des nouvelles par courrier ou téléphone ; si Yann est venu un jour à bord du cargo de son père faisant une escale en France, la scène peut être prévue dans cette éventuelle BD). Imaginons que l'éditeur de l'album prévu ne dise rien à Yann. Imaginons que le père de Yann sera reconnaissable : ce sera son portrait, son vrai prénom, et divers éléments de cette biographie démontreront que c'est lui et pas un autre. Imaginons que ce scénariste, du genre comique, "second degré", connu pour être par ailleurs mi-moqueur, mi-grinçant, voire sulfureux, etc., dise que son but est de rendre hommage au père de Yann. Imaginons que ce scénariste mette en scène les classiques scènes de marins travaillant à bord des cargos, et aussi en bordée dans les ports, au cours des escales. Imaginons enfin que Yann découvre par surprise, grâce à un copain, que la BD passe en prépublication dans Spirou. Que ce qu'il découvre ne correspond pas tout à fait aux souvenirs qu'il en a, lui ; et même qu'il découvre des scènes totalement inventées pour la circonstance ; et qu'enfin il découvre une ou des interviewes du scénariste concerné, disant clairement qu'il s'est basé sur la vie aventureuse du père de Yann.
Vous voyez que j'ai beaucoup d'imagination. Mais où vais-je chercher tout ça...?
Question : quelle va être la réaction de Yann ?
The film only claims to be "based on a true story". It differs in many ways from the book, starting with the fictionalization of the material into a "story". The film also continues to narrate the story of the Andrea Gail after its last radio contact. As the boat and the bodies of the crew were never found, these final events (e.g., the decision to change course, the 180° knockdown, etc.) are entirely speculation.
Most names were not changed for the fictional film. The families of certain crew members of the Andrea Gail sued the producers in federal district court in Florida, claiming that their names were used without their permission, and that facts were changed.[3] The district court held that the defendants' First Amendment right to freedom of speech barred the suit. The plaintiffs appealed to the U.S. Court of Appeals for the 11th Circuit, which could not decide how to interpret the Florida law at issue and certified the question to the Florida Supreme Court. On April 21, 2005, the Florida Supreme Court upheld the district court's interpretation of Florida law and remanded the case to the 11th Circuit, which then affirmed the district court's original decision to dismiss the case.

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