JYB a écrit:Réponse collective : je n'accuse personne de mensonge.
Si un peu quand même.
Yann dit dans plusieurs interviews qu'il a contacté certains ayants-droits, il les cite et dit comment il les a contacté.
Et malgré le fait qu'on ait dit ici que pour les ayants-droits Franquin et Gillain, ils avaient confirmé la prise de contact et la manière de prendre contact, depuis trois pages, tu mets en doute le fait que Yann ait contacté ces ayants-droits.
De même, quand Sergio Honorez à la fin de la vidéo sort son laïus sur les différents ayants-droits, tu remets en cause en ce qu'il dit sur l'appréciation de la famille Morris vis à vis de l'album.
(Famille Morris qui est complètement absente du fameux cahier instauré pour rétablir certaines vérités...)
Depuis trois pages, je suis désolé, mais ton discours vise simplement à nier ce que disent Yann et Honorez et donc à les accuser de mensonge.
C'est ce qui en ressort et c'est pourquoi j'insiste là-dessus. (et je comprends que ça ne plaise pas).
JYB a écrit:Je constate juste qu'il y a des versions divergentes selon qu'on écoute Untel ou Untel.
Il n'y a aucune versions divergentes concernant les prises de contact antérieures à la réalisation de l'album.
Les seules divergences portent sur le contenu de l'album: ce qui s'est passé pendant le voyage et la personnalité des personnages.
Pas sur la manière de travailler de Yann et sur le fait qu'il ait contacté les ayants-droits.
(voir toutes les pages de ce topic, voir les liens sur les X interviews qu'on a mis, voir la liste des personnes qu'il remercie dans l'album).
JYB a écrit:Comme dit hier, j'essaye de "débroussailler le truc" pour savoir qui a dit quoi et qui a fait quoi, plutôt que reprendre des propos rapportés ("Untel a dit que", ou de façon vague "la famille Untel a dit que") ou que se baser sur des "Il paraît que".
Bocquet/Honorez : ne connaissant physiquement ni l'un ni l'autre, je n'aurais pas su les différencier sur la vidéo. Mon discours est le même, et je n'accuse pas Honorez (cette fois) de mensonge, je demande à savoir qui a dit quoi. "La famille Morris" : est-ce la veuve Morris qui a dit qu'elle trouve la BD amusante ? Est-ce qu'elle aurait dit : "C'est amusant, mais ça ne reflète pas la réalité" ou "... mais mon mari n'a pas fait ceci ou cela", etc. Je voudrais savoir si Honorez n'a retenu des propos de la veuve (si c'est elle qui a parlé) qu'un bout de phrase favorable. Peut-être que la veuve (si c'est elle) a fait un grand discours pour dire que l'album est formidable. Ce serait bien de savoir où et quand elle l'a dit.
Oui! Exigeons de chaque ayant droit un communiqué dans lequel il approuvera ou non l'album, etc...
Tu ne débroussailles rien, tu rajoutes du flou au débat en sous-entendant que Honorez et Yann auraient pu utiliser le nom de la famille Morris pour aller dans leur sens. C'est pire que tout ta manière de faire.
En toute objectivité, au vu de l'album, c'est la famille Morris qui aurait pu se plaindre de voir Morris décrit comme un coureur bagarreur, et dessiné complètement à poil dans une séquence de rêve.
Le simple fait que la famille Morris n'ait pas pris part à la polémique suffit à clore cette partie du débat.
JYB a écrit:Autre chose : je parle des ayants-droit parce que tout le monde parle des ayants-droit, mais ce terme a une connotation commerciale ou légale ou officielle ou repoussante pour certains. Parlons plutôt des enfants Gillain surtout, qui, comme l'a bien dit François D, ont fait partie du voyage de 1948 et qui, d'une part, savent donc mieux que quiconque quelle fut l'ambiance et les motivations du voyage (en plus, ils ont dû, plus d'une fois, avoir l'occasion d'en parler avec leurs parents Joseph et Annie par la suite), et d'autre part sont directement impliqués puisqu'ils sont vivants et sont mis en scène dans Gringos Locos ; que vous soyez d'accord ou pas d'accord, que vous cela vous ulcère ou non, vous n'empêcherez aucun témoin ayant participé à une aventure de la raconter plus de 60 ans après, de comparer avec la BD en disant "J'y étais et ce n'était pas ça".
On ne les empêche de dire ce qu'ils pensent.
Par contre, ici même, on a indiqué de nombreux documents qui contredisaient leurs affirmations.
Et le premier contradicteur sur ce que dit Benoît Gillain est sa propre mère, dans le fameux bouquin de Numa Sadoul.
Simplement, ces gens étaient des gamins à l'époque et ont automatiquement un souvenir biaisé de ce voyage.
De plus, on a vu au cours de différentes interviews, que même entre eux, les enfants ne sont pas d'accord sur certains souvenirs.
Yann ne s'est pas contenté d'interroger les enfants Gillain, sa principale source, ce sont Franquin et Morris qui étaient du voyage, et qui étaient adultes à l'époque.
JYB a écrit:Après, de savoir si les témoins ont raison de protester, d'intervenir et même d'empêcher la sortie de l'album, c'est un autre débat.
Non, ce serait plutôt tout le débat.
JYB a écrit:C'est une fiction et donc les auteurs font ce qu'ils veulent : très bien, d'accord avec ça. Mais va expliquer ça aux enfants Gillain qui se sont soudain réveillés au point qu'on a parlé d'envoyer l'album au pilon. Je n'y suis pour rien, je ne fais que constater et compter les points.
Brian Addav insiste aussi sur cet aspect des choses : "Il faudra donc demandé à l'ami de JYB qui a transmis les scans des pages "bd" à Benoît Gillain s'il a transmises celles où les auteurs s'expliquaient. (que l'album était une fiction).
Et s'il ne l'a pas fait, pourquoi ? (foutre la merde ?), et s'il l'a fait, on pourra alors se poser des questions sur le fils Gillain." Je n'ai pas répondu la première fois parce qu'il y a trop de choses à répondre à tout ce qui se dit, et parce que, autant l'avouer cette question m'a irrité, donc j'ai remis à plus tard. Allons-y. Je répète que les choses sont extrêmement simples (vu de mon côté et du côté de l'ami qui a transmis les scans), et qu'il ne faut pas y voir perversité, désir de foutre la merde, truquages, ou quelque mauvaise intention. L'ami en question, qui connaît le fils Gillain, a découvert début décembre 2011, comme n'importe quel lecteur de Spirou, les premières planches de Gingos Locos ; comme il connaît le fils Gillain, c'est tout naturellement - pas parce que c'est un Judas ou un délateur ; c'est dans le cadre tout bête et tout simple de liens amicaux - qu'il a signalé le truc au fils Gillain. Comme si moi, ou n'importe qui, dirions à un copain : "Tiens, tu as vu, on parle de toi dans le journal". C'est tout. Le fils Gillain n'était pas au courant de la parution dans Spirou, parce qu'il ne lit pas Spirou ; il a donc découvert la BD, et l'ami lui a transmis des scans de quelques planches. Et de là, de fil en aiguille, est venu l'engrenage des faits tels qu'on les connaît. L'album n'était pas sorti, et là, je ne sais pas s'il y avait dans Spirou, à cette époque, des pages où les auteurs expliquaient que la BD était une fiction. Si ces pages n'existaient pas dans Spirou, l'ami dont je parle aurait eu bien du mal à les transmettre au fils Gillain début décembre 2011.
oh p... le final est magnifique...
donc là, tu sous-entend que je mens ? que les pages n'existent pas ?
c'est même plus saint-thomas qu'il faut t'appeler là.
Bon, ça a été pré-publié dans les n° 3842, 3843, 3844, 3845, 3846 et 3847.