FrancoisG a écrit:icecool a écrit:Pour moi, il y a eu plus gênant lors de cette cérémonie (puisque j'y étais) :
outre fait de boire de l'alcool au goulot sur scène (cf. Wandrille, aussi allumé que le présentateur Richard Gaitet), c'est le rôle potiche des femmes (très décalées aussi il est vrai) et l'allusion aux Allemands-nazis-amis des Japonais (avec Otomo - très zen - dans la salle !) qui m'a dérangé. Pour le reste, quand un présentateur déjanté annonce CLAIREMENT que la cérémonie de reprise des prix va durer 5 minutes pour aller boire au plus vite, il ne faut pas s'attendre à du "vrai" derrière. Et surtout avec des fauves (faux donc) attribués à des planches où figurent des chats, des tigres, etc.
Si certains ont pris ce délire introductif pour argent comptant et se sont précipités pour tweeter, c'est leur problème.
Tout ceci n'enlevant rien aux divers gros ratages communicatifs de cette édition. Il faudra faire beaucoup mieux l'an prochain, c'est certain !
Comme tu y étais, tu peux me confirmer que les auteurs du faux palmarès ont été invités à monter sur scéne, que des images de leur BD ont défilé pendant l'annonce et qu'ensuite, on les a renvoyé à leur place lorsqu'on a dévoilé à l'assistance que c'était pour du faux ?
Ah cette histoire de faux prix restera (tristement) mémorable c'est sûr mais...
Comme j'étais dans la salle, il faut remettre les pendules à l'heure : non seulement le présentateur déjanté avait annoncé (en résumé) "faire une cérémonie super rapide pour aller boire un coup au plus vite", mais les prix s'enchaînaient selon une illogique parodique assez aisément compréhensible (comme les prix se nomment "Fauves", tous les nominés étaient annoncés via un tigre, chat, etc. présent dans leur œuvre et montré de manière ironique sur écran géant !). Enfin et surtout,
personne n'est jamais monté sur scène (impossible en 5 minutes !) et ne s'est donc jamais vu remettre un quelconque "faux prix" (seuls les vrais nominés y ont eu droit un peu plus tard) ! Comme déjà évoqué, si certains ont bondi sur leurs téléphones pour tweeter sans comprendre l'ambiance (du reste, autour de moi, tout le monde comprenait le gag !), c'est leur affaire...
Comme quoi, une fois de plus : attention à la folie des réseaux sociaux, caisse de résonance du tout et n'importe quoi. Je répété que la "cérémonie" était cependant ratée car problématique sur d'autres points : remarques douteuses aux limites du racisme (lien entre Japonais et nazis...), misogynie, alcool bu sur scène, etc. De réels soucis bien supérieurs aux egos blessés ou aux incompréhensions excessivement outragées de tel ou tel.