Grand prix Angoulême 2016 : pour qui voteriez vous ?

[BDbilos]

Message précédent :

D'ailleurs, en parlant de vigipirate, c'est fou comme on est entré de plein pied dans le futur sans même sans rendre compte : T'es pénard en terrasse avec en fond sonore une voix féminine qui te cause de menace terroriste. On se croirait dans Minority Report ou Until the end of the world et tout le monde s'en fout.

Exactement , avec aussi un côté Bilal avec des types en armure qui se baladent en ville pour nous protéger. Mais est-ce que tout le monde s'en fout vraiment ? Pas sûr que l'ambiance soit aussi détendue qu'il y a 20 ans...

[icecool]

On peut s'indigner de tout et finalement faire/voir le contraire : les grands éditeurs "si" révoltés par Angoulême ont déjà signé pour 2017 (c'est le cas par exemple de Glénat), repris les logos "Prix du Festival" pour les albums nominés mis en valeur au salon du livre de Paris, etc. (voir aussi l'édito du dernier Planète Delcourt). Avant Bondoux, Mouchart était lui-aussi l'homme à abattre : on connaît, depuis, son parcours et sa légitimité. Rajoutons qu'aucun représentant des auteurs et/ou éditeurs n'assiste jamais aux CA et réunions de l'association du Festival... alors qu'ils y sont conviés à chaque occasion. A chaque festival, un audit est fait et les comptes connus et examinés, notamment par la Mairie, le département, le CG, la CCI. Demeurent de nombreux problèmes liés à l'évolution plus que grandissante du Festival depuis 43 éditions.... mais un bilan monstrueusement positif (reconnaissance internationale, émergence de nouveaux noms, rencontres phares) salué par de nombreux acteurs de la profession ou hors-profession (hôtellerie et tourisme, notamment), bien au delà des couacs d'une sélection, de liste de noms ou de remise de prix clairement déficientes. L'augmentation du prix du billet tient compte d'une foule de variables : inflation, coût de montage des bulles, budget sécurité (en hausse à lui seul de plus de 100 000 euros cette année), assurances, véhicules, etc.

Reste les "seuls" vrais problèmes : la rémunération des auteurs et une ouverture au multimédia incontournable.

[Oncle Hermes]

Rhôô ben si les hôteliers sont contents c'est vrai qu'on va pas s'attarder sur des faux problèmes comme le contenu de la sélection (c'est pas comme si c'était un festival de BD, non plus !), le mécontentement des auteurs, une absence de politique de conservation et d'archivage, ou des soupçons de prévarication !

Les gens sont tous des salauds, vraiment, ils s'indignent pour un rien.

[Brian Addav]

[kilfou]

Moi je dis qu'il faut déménager le festival à Epinal, bien plus légitime déjà.

[Cooltrane]

http://www.toutenbd.com/actualites/article/festival-d-angouleme-bondoux-doit

Décidément ! Bondoux président !

Pour le départ de la sécrétaire, c'est pas la chienne de garde qui a lancé la polémique des femmes sur la liste des nominés??

Je ne suis ni pour ni contre l'actuelle équipe, je m'en fous totalement, c'est simplement un constat sur notre fonctionnement de société et les critiques sur angoulème un exemple parmi tant d'autres.

De toute façon, les gens sont indignés.

Quand on parlera du début de ce siècle en France, on parlera du temps des indignés.
c'en devient hallucinant.

Ouaip des indignés professionnels, tjs occupés à créer des groupes de pressions pour obtenir ce qu'ils veulent...

[Brian Addav]

farpaitement, c'est indignant tout cela!!!

[Olaf Le Bou]

devine qui vient s'indigner ce soir...

[BDbilos]

Et plutôt qu'à Epinal du coup carrément à Digne.

[Cooltrane]

Et plutôt qu'à Epinal du coup carrément à Digne.

Sri-Lanka (ex-Ceylan)

[Rebecca Doppelmeyer]

Certaines personnes ne sont pas dignes de s'indigner...

[icecool]

Rhôô ben si les hôteliers sont contents c'est vrai qu'on va pas s'attarder sur des faux problèmes comme le contenu de la sélection (c'est pas comme si c'était un festival de BD, non plus !), le mécontentement des auteurs, une absence de politique de conservation et d'archivage, ou des soupçons de prévarication !

Les gens sont tous des salauds, vraiment, ils s'indignent pour un rien.

Ai-je dit qu'il n'y avait pas de problèmes ?

La caisse de résonance "réseaux sociaux" ayant tendance à tout monter en épingle, voyons juste que certains "énormes soucis" reposent aussi sur des attaques ciblées - sinon des conflits d'ego -. Attaqué depuis plus de 20 ans, le FIBD est toujours là (avec de nouveaux sponsors) et y sera encore en 2017 avec tous les auteurs/éditeurs concernés : la sélection est (comme à Cannes) celle d'un Festival international et il est bien évident que les 30 meilleures ventes de l'année ne représentent pas forcement le "meilleur" de ce qui est édité. La politique de conservation est celle de la Cité de la BD, dirigée par Magelis, le Département et le Ministère de la Culture en fonction de moyens (financiers et humains) alloués, indépendamment du Festival, ce qui n'empêche pas une logique d'archivage propre (en fonction de ce qui peut être conservé !). Tout est question de moyens et ces derniers n'ont pas vraiment été à la hausse ces dernières années, en dépit des aides - in extremis- de l'Etat...

Le vrai souci (éternel) se résume à "comment contenter tout le monde": auteur et éditeur connu et inconnu, national ou étranger, femme ou mangaka, public jeune et plus âgé, connaisseur ou novice, primé et non primé. Tirer d'un côté revient souvent à amoindrir ou léser un autre versant, ce alors que les "invités" à Angoulême sont chaque année un peu plus nombreux, succès oblige. La "seule" solution est de vraiment réunir tous les acteurs autour d'une même table et de réfléchir ensemble à une refondation plausible et réalisable (sans doute plus pour l'horizon 2018- 2020), prenant en compte toutes les remarques faites en 2016.

[zourbi le grec]

Le vrai souci (éternel) se résume à "comment contenter tout le monde": auteur et éditeur connu et inconnu, national ou étranger, femme ou mangaka, public jeune et plus âgé, connaisseur ou novice, primé et non primé. Tirer d'un côté revient souvent à amoindrir ou léser un autre versant, ce alors que les "invités" à Angoulême sont chaque année un peu plus nombreux, succès oblige. La "seule" solution est de vraiment réunir tous les acteurs autour d'une même table et de réfléchir ensemble à une refondation plausible et réalisable (sans doute plus pour l'horizon 2018- 2020), prenant en compte toutes les remarques faites en 2016.

Il n'y a pas de solution, en chercher une c'est comme essayer de résoudre la quadrature du cercle.
Un bon festival digne de ce nom se doit d'être élitiste et de tirer son art vers le haut sinon on tombe dans la démagogique célébration de la médiocrité.

[icecool]

De quoi relancer la machine... : http://www.actuabd.com/FIBD-d-Angouleme ... ut-la-peau

Le solutions, éviction de Bondoux mise à part, il va pourtant falloir les trouver, car critiquer/jurer/descendre en flammes c'est bien, mais proposer et construire c'est mieux... mais très rare voire totalement absent ces derniers temps. Espérons que la médiation annoncée amorce des pistes réalisables, dans l'intérêt de tous et à commencer par les auteurs.

[BDbilos]

Les auteurs sont entrés dans le débat, acceptés, c'est déjà pas mal.

[BDbilos]

Ca remue un petit peu...
http://www.toutenbd.com/actualites/article/festival-d-angouleme-le-mediateur-6319