han_solo a écrit:
Tout n'est pas blanc comme neige. L'interview d'iIF est vide de fond, hormis d'illustrer la condition précaire d'un garant du droit moral. C'est en lisant cet interview que j'apprécie le pragmatisme d'une Anne Goscinny.[/quote]
?
René Goscinny n était pas opposé à la continuation de ses personnages post mortem...
Donc les 2 situations n'ont rien a voir ![/quote]
Cela pourrait l'être si les avocats d'IF lui faisait admettre que le dossier comporte visiblement beaucoup de contradictions pour amener une décision en sa seule faveur.
bertoul a écrit:
Plutôt d'accord, mais une série animée peut participer à ces belles découvertes, et même repousser la tombée en désuétude de certaines séries : je pense vraiment que si ma tranche d'âge connaît très majoritairement Lucky Luke, c'est plus grâce à la série animée qu'aux albums, que beaucoup n'ont jamais lu !
BD, dessin animé, même combat, c'est du passé. Je ne connais pas l'impact des jeux videos qui se basent sur des personnages BD (asterix, xiii,...). Même si le metavers semble avoir du plomb dans les ailes, une reconversion serait de pouvoir vivre virtuellement une aventure avec les personnages de BD (une virée à Cody avec Lucky Luke, une journée de bureau avec Gaston,...). Mais ce serait certainement plus sexy de le faire avec une heroïne de Manga...
bertoul a écrit:Alors là encore plus d'accord ! De façon globale, la dématérialisation et la numérisation ont tué la possibilité pour un enfant de s'ennuyer, les parents veulent maintenant éviter ça à tout prix et exposent leurs enfants aux écrans très - trop - jeunes. Or l'ennui de l'enfant est très productif : pour ma part, ce sont mes moments d'ennuis qui m'ont poussé, enfant, à ouvrir des livres qui traînaient, à fouiller des tiroirs et trouver des trésors, à faire travailler mon imaginaire... Redonnons aux enfants la liberté de s'ennuyer !
Mais je m'égare
Justement, parce qu'il y avait des livres qui traînaient... Malgré tout l'intérêt que peut apporter la lecture de BD sur des écrans, je suis persuadé que ce qui a permis à la BD de perdurer était cette transmission intergénérationnelle via quelque chose de physique. Est-ce que les enfants ou petits enfants iront fouiller dans le cloud familial faisant office de bibliothèque afin de découvrir l'intégrale des Lefranc? Ce serait bien!