Julien Despreux a écrit:1972 : Le Professeur (La prima notte di quiete) de Valerio Zurlini : Daniele Dominici
- Morti : surprise totale, là je l'ai vraiment trouvé bon...
- Julien : Que Jolan, qui affectionne tout particulièrement ce film, nous concocte une séance de ciné-club dont il a le secret ...
Ah ah ah, c'est drôle.
Figure-toi que je l'idée est lancée sur le topic didoine, j'attends juste des participants...
Par contre, tu cites les avis de Morti et tu mets tes phrases en réponse/parallèle, mais à part deux ou trois "chef d'oeuvre absolu" et deux scènes marquantes on n'a que du casting, de la trame, et de l'anecdote - ce qui en soit n'est pas inintéressant - mais tu ne donnes jamais ton avis sur le film en fait. Du coup on ne sait pas ce que tu penses des choses dont tu parles (d'où les avis avec notes, qui servent à situer et hiérarchiser)
(Ce qui n'est pas étonnant quand on connait ta façon de donner ton avis sur les BD pas encore sorties ou sorties : c'est toujours du

)
Allez, on va mettre ça sur le dos de mon incapacité à admettre les avis des autres, ça me fait plaisir...

Bon :
1958 : Christine de Pierre Gaspard-Huit : Aucun souvenir, ce devait être un peu trop guimauve pour moi.
(Pas assez de souvenir pour noter)
1960 : Plein Soleil de René Clément : Très bon film, mais les rôles masculins auraient gagnés à être inversés, comme c'était prévu au départ. Ou mettre un Jacques Perrin plus innocent à la place de Delon. Le remake de Minghella est plus réussi à ce niveau-là, mais Marie Laforêt est plus jolie.
10/20
1960 : Rocco et ses frères de Luchino Visconti :
Les grandes douleurs et les poses souffreteuses, ça me paraît bien adolescent et bien désuet. La problématique principale me semble quand même d'un autre âge, c'est du romantisme exacerbé qui tient plus des auteurs du XIXe que de l'Italie d'après guerre. On est chez Visconti quoi. Cet aspect m'a gêné. Le reste était comme un tout autre film, plus réaliste, plus moderne, plus juste. Film bancal donc.
9/20
1962 : L'Éclipse de Michelanglo Antonioni :
Très beau drame.
13/20
1962 : Le Diable et les Dix Commandements
Une succession de sketches, avec une belle galerie d'acteurs ( Simon, Ventura, Aznavour, Darrieux, Presle, Carmet, Fernandel, Brialy, Delon, la voix off de Claude Rich ), qui présente le seul intérêt notable de ce film très inégal. Au début, les plans enchaînent les zooms, ça fait peur, mais chaque sketch est réalisé de manière différente, entre la vieille école et la nouvelle vague. Bref, pas top.
6/20
1963 : Mélodie en sous-sol d'Henri Verneuil :
J'adore les vieux polars, et celui-là est bien sympa.
10/20
1963 : Le Guépard de Luchino Visconti :
Plus trop de souvenirs, mais je me souviens que je n'ai jamais trop aimé le cinéma de Visconti.
(Pas assez de souvenir pour noter)
1964 : La Tulipe noire de Christian-Jaque :
Plus trop de souvenirs, sinon d'un Delon rieur derrière son masque.
(Pas assez de souvenir pour noter)
1965 : Les Tueurs de San Francisco de Ralph Nelson :
Un excellent polar, noir et désabusé ( la scène d'introduction est très étonnante sur ce point ). L'histoire est habile, la réalisation et le jeu efficaces – Delon et Ann-Margret sont très convaincants. La fin est digne des meilleurs films de gangsters, avec toute l'injustice que cela induit.
12/20
1966 : Paris brûle-t-il ? de René Clément :
Une belle fresque historique, de facture classique.
8/20
1966 : Texas, nous voilà de Michael Gordon :
Un western de style comique absolument débile, avec Dean Martin et Alain Delon. La seule chose à peu près intéressante aurait pu être l'histoire avec la petite indienne, mais c'est traité bêtement sur le ton de la farce, et de toute façon le personnage de Delon ne s'aperçoit pas qu'elle l'aime, ni qu'il l'aime. On perd donc tous notre temps. « A quoi sert la vie sans honneur ? » - « A quoi sert l'honneur sans la vie ? »
5/20
1967 : Les Aventuriers de Robert Enrico :
Un très beau film qui reste longtemps en mémoire et si on l'a apprécié ne vous quitte jamais. Tout comme le joli rôle de Joanna Shimkus, madame Sydney Poitier.
12/20
1967 : Le Samouraï de Jean-Pierre Melville :
Absolument aucun souvenir. Je peux déjà préciser que je ne fais pas partie des admirateurs du cinéma de Melville, qui fait du cinéma d'hommes. Et moi j'aime le cinéma surtout pour les actrices et l'aspect féminin des choses. Les flics, les voyous et compagnie, ça me broute un peu.
1968 : La Piscine de Jacques Deray :
Plus trop de souvenirs.
(Pas assez de souvenir pour noter)
1969 : Le Clan des Siciliens d'Henri Verneuil :
Un bon petit policier avec Gabin, Delon et Ventura. Ca commence par une évasion, puis un détournement d'avion qui prend trois plombes, et ensuite tous se font arrêter ou buter. Mouais alors bon, on a de bons acteurs, une réalisation quelconque, et un film très surestimé selon moi. C'est long et pas vraiment captivant.
8/20
1970 : Borsalino de Jacques Deray :
Plus trop de souvenirs. Mais ça m'avait ennuyé, ça je m'en souviens bien.
(Pas assez de souvenir pour noter)
1970 : Le Cercle rouge de Jean-Pierre Melville :
A la fin (dans le parc du château de Brialy), je me demande si le personnage de Bourvil ne regrette pas de ne pas être lui aussi un voleur, ou en tout cas de l'autre côté des menottes. Et puis, se faire descendre pour quelques malheureux bijoux, c'est un peu beaucoup. « Tout les hommes sont coupables » lui martèle son supérieur. Oui, mais coupable de quoi ? De voler les riches, ou de tuer les voleurs ? Bon, sinon, c'est un bon film noir qui prend son temps, notamment lors du cambriolage, qui dure des heures. Un film d'ambiance qui fait le lien entre les Gabin ( les scènes de bar ) et les Corneau à venir. Mais rien d'extraordinaire non plus. Je réalise seulement maintenant qu'il n'y a aucune femme, aucune histoire d'amour. Ca doit jouer sur mon appréciation...
9/20
1971 : Soleil rouge de Terence Young :
Un western spaghetti avec Bronson et un samouraï. Comprenne qui pourra. Je me suis ennuyé.
4/20
1971 : L'Assassinat de Trotsky de Jospeh Losey :
Ennui total.
(Pas assez de souvenir pour noter)
1971 : La Veuve Couderc de Pierre Granier-Deferre :
L'ai-je vu ? Probablement. Aucun souvenir.
1972 : Un flic de Jean-Pierre Melville :
Le dernier Melville. Et pas le meilleur. Loin de là. Très belle séquence d'ouverture, assez surréaliste. Les sentences pseudo-philosophiques par Delon sont assez ridicules. J'aime bien la musique dramatique qui vient supplanter la musique de la discothèque lorsque les personnages se jaugent du regard. La scène du train hélico en maquette avec le petit bonhomme, ça fait pas terrible. Et puis la scène de vol qui suit dure un peu une plombe pour rien. Par contre, niveau ellipse, quand un des braqueurs se fait arrêter et dit qu'il n'y est pour rien, qu'il ne va pas donner ses complices, et que la scène suivante on va les arrêter, c'est un peu décevant. Le transsexuel joue trop mal. Si j'ai bien calculé, on voit Delon 10 minutes et Deneuve 3. Voila, vraiment pas du grand Melville. « Voiture 8... je vous le passe... – Oui... où ça ? On y va, je vous rappelle après » ( le meilleur dialogue du film )
7/20
1972 : Le Professeur de Valerio Zurlini :
Un beau drame romantique italien. Un film que j'aime beaucoup. Même Delon y est bien, c'est dire.
10/20
1973 : Scorpio de Michael Winner :
Un polar un peu pas trop intéressant
/(Pas assez de souvenir pour noter)
1973 : Les Granges brûlées de Jean Chapot :
Ennui total.
/(Pas assez de souvenir pour noter)
1973 : Deux Hommes dans la ville de José Giovanni :
Gabin en éducateur dans les prisons. Un père de remplacement pour Delon, qu'il fait libérer mais qui finit par retourner en prison, aidé en cela par un Michel Bouquet absolument abject (son meilleur rôle) qui le pousse au crime. Une sorte de plaidoyer contre la peine de mort, avec la guillotine en scène de clôture. Mettez Ranucci à la place de Delon (dont le personnage tue vraiment), et le compte est bon. Un peu froid et manichéen, comme souvent chez José Giovanni, qui a passé sa vie d'écrivain puis de réalisateur à se venger de la prison et de son passé de voyou.
9/20
1975 : Flic Story de Jacques Deray :
C'est mauvais.
4/20
1976 : Armaguedon d'Alain Jessua :
Avec Yanne et Delon. On n'y croit pas vraiment, c'est un peu des bras cassés.
(Pas assez de souvenir pour noter)
1976 : Monsieur Klein de Joseph Losey :
Un beau drame, mais un film austère. L'un des bons rôles du sieur Delon.
8/20
1977 : Le Gang de Jacques Deray :
Complètement naze
(Pas assez de souvenir pour noter)
1977 : Mort d'un pourri de Georges Lautner :
L'ai-je vu ? Probablement. Aucun souvenir.
1980 : Trois Hommes à abattre de Jacques Deray :
L'ai-je vu ? Probablement. Aucun souvenir.
1981 : Pour la peau d'un flic de Delon :
L'ai-je vu ? Probablement. Aucun souvenir.
1982 : Le Choc de Robin Davis :
L'ai-je vu ? Probablement. Aucun souvenir. Mais je me souviens que Robin Davis n'a jamais rien réalisé de correct.
1983 : Le Battant de Delon :
L'ai-je vu ? Si c'est celui avec Anne Parillaud, alors oui, je l'ai vu. Mais je ne m'en souviens plus du tout. Ah oui, il doit porter un blouson de cuir et des lunettes de soleil. Et un flingue.
(Pas assez de souvenir pour noter)
1984 : Notre histoire de Bertrand Blier :
Un Blier différent, si je me souviens bien. Pas le style que je lui préfère. Je le préfère dans l'absurde et le décalage poétique, l'humour noir.
(Pas assez de souvenir pour noter)
1985 : Parole de flic de José Pinheiro :
L'ai-je vu ? Probablement. Aucun souvenir. Mais je me souviens que Pinheiro n'a jamais rien réalisé de correct.
1986 : Le Passage de René Manzor :
Je me souviens que c'était assez mauvais.
(Pas assez de souvenir pour noter)
1988 : Ne réveillez pas un flic qui dort de José Pinheiro :
L'ai-je vu ? Probablement. Aucun souvenir. Mais je me souviens que Pinheiro n'a jamais rien réalisé de correct.
1990 : Dancing Machine de Gilles Béhat :
Je me souviens que c'était très mauvais. Et je me souviens que Béhat n'a jamais rien réalisé de correct.
(Pas assez de souvenir pour noter)
1990 : Nouvelle Vague de Jean-Luc Godard :
Un film que j'aime bien. Pas du tout pour Delon. Peut-être le dernier bon Godard. Et un grand souvenir personnel.
10/20
1992 : Le Retour de Casanova d'Edouard Niermans :
Un film que j'aime bien, parce que je suis un fan de Luchini, et que là c'est le film après ma découverte dans « La Discrète ».
8/20
1997 : Le Jour et la Nuit de BHL :
Je me souviens d'une séquence en montgolfière, et du fait que c'est à se pisser de rire de daubitude.
0/20
1998 : Une chance sur deux de Patrice Leconte :
Je me souviens que j'ai trouvé que c'était encore du Leconte qui voulait faire du Blier (ce qui lui avait réussi dans « Tandem »), mais que c'est surtout un prétexte et donc un film raté.
5/20
2000 : Les Acteurs de Bertrand Blier :
C’est pas drôle. Seule la fin est un peu émouvante, mais sinon je me suis énormément ennuyé. Grave fait chier même.
4/20
2008 : Astérix aux Jeux olympiques produit par Thomas Langmann :
Des clins d'oeil, de l'humour potache, mais rien de drôle ou d'original. On est bien d'accord, ce n'est pas mon style de cinéma, et plus on voit de ces navets, plus on comprend pourquoi, tout en déplorant la ruine de ces millions d'euros dépensés pour rien.
4/20
Une filmographie guère convaincante, une deuxième partie de carrière avec une majorité de mauvais films, de mauvais réalisateurs, un jeu d'acteur plus que basique et transparent – on sait tous en quoi consistait son jeu d'acteur - voilà, on aura compris je pense mon avis sur cette légende du cinéma français.