Filmographies : avis comparatifs

[Le Complot]

Message précédent :
Il va sans dire.

[jolan]

Bertrand TAVERNIER

1974 : L'Horloger de Saint-Paul
1975 : Que la fête commence
1976 : Le Juge et l'Assassin
1977 : Des enfants gâtés
1980 : La Mort en direct
1980 : Une semaine de vacances
1981 : Coup de torchon
1983 : Pays d'octobre
1984 : Un dimanche à la campagne
1985 : Mississipi Blues
1986 : Autour de minuit
1987 : La Passion Béatrice
1989 : La Vie et rien d'autre
1990 : Daddy nostalgie
1992 : La Guerre sans nom
1992 : L.627
1994 : La Fille de d'Artagnan
1995 : L'Appât
1996 : Capitaine Conan
1999 : Ça commence aujourd'hui
2001 : Histoires de vies brisées : Les « double peine » de Lyon
2002 : Laissez-passer
2004 : Holy Lola
2009 : Dans la brume électrique
2010 : La Princesse de Montpensier
2013 : Quai d'Orsay
2016 : Voyage à travers le cinéma français

[Morti]

Bertrand TAVERNIER

1974 : L'Horloger de Saint-Paul 8/10
1975 : Que la fête commence 8/10
1976 : Le Juge et l'Assassin 9/10
1977 : Des enfants gâtés pas vu
1980 : La Mort en direct 7/10
1980 : Une semaine de vacances 7/10
1981 : Coup de torchon 8/10
1983 : Pays d'octobre pas vu
1984 : Un dimanche à la campagne 7/10
1985 : Mississipi Blues pas vu
1986 : Autour de minuit 7/10
1987 : La Passion Béatrice pas vu
1989 : La Vie et rien d'autre 7/10
1990 : Daddy nostalgie pas vu
1992 : La Guerre sans nom pas vu
1992 : L.627 pas vu
1994 : La Fille de d'Artagnan 6/10
1995 : L'Appât 7/10
1996 : Capitaine Conan 7/10
1999 : Ça commence aujourd'hui pas vu
2001 : Histoires de vies brisées : Les « double peine » de Lyon pas vu
2002 : Laissez-passer pas vu
2004 : Holy Lola pas vu
2009 : Dans la brume électrique 8/10
2010 : La Princesse de Montpensier pas vu
2013 : Quai d'Orsay 8/10
2016 : Voyage à travers le cinéma français pas vu

[fanche]

Il faut absolument commencer en 74 et finir en 2016?

[monsieur burp]

Bertrand TAVERNIER

1974 : L'Horloger de Saint-Paul 8/10
1975 : Que la fête commence 9/10
1976 : Le Juge et l'Assassin 8/10
1977 : Des enfants gâtés pas vu
1980 : La Mort en direct pas vu
1980 : Une semaine de vacances 7/10
1981 : Coup de torchon 9/10
1983 : Pays d'octobre pas vu
1984 : Un dimanche à la campagne pas vu
1985 : Mississipi Blues pas vu
1986 : Autour de minuit Je m'en rappelle plus
1987 : La Passion Béatrice 6/10
1989 : La Vie et rien d'autre 9/10
1990 : Daddy nostalgie pas vu
1992 : La Guerre sans nom pas vu
1992 : L.627 4/10
1994 : La Fille de d'Artagnan 4/10
1995 : L'Appât 7/10
1996 : Capitaine Conan 8/10
1999 : Ça commence aujourd'hui pas vu
2001 : Histoires de vies brisées : Les « double peine » de Lyon pas vu
2002 : Laissez-passer pas vu
2004 : Holy Lola pas vu
2009 : Dans la brume électrique 9/10
2010 : La Princesse de Montpensier 6/10
2013 : Quai d'Orsay pas vu
2016 : Voyage à travers le cinéma français 9/10

[jolan]

2010 : La Princesse de Montpensier pas vu

Sur Arte dans 15 minutes

[jolan]

Bertrand TAVERNIER

1974 : L'Horloger de Saint-Paul
Pas passionnant...

1975 : Que la fête commence
Aucun souvenir
?/20

1976 : Le Juge et l'Assassin
Très bon film, classique mais parfaitement maîtrisé, dialogues savoureux, grands comédiens. Un face à face savoureux, un rôle parfait pour chacun, mais plus étonnant pour Galabru dont la filmographie ne retiendra que deux films : celui-ci, et « Kamikaze ». Deux rôles de fou meurtrier. Beau rôle aussi pour Brialy. Un bon film donc.
« J'ai choisi l'antisémitisme : c'est sans danger, c'est à la mode, et c'est autorisé par l'église »
« Ah, l'appel de la Mère Patrie... - J'ai passé l'âge de vivre chez ma mère »
12/20

1980 : La Mort en direct
Film que j'avais beaucoup aimé ado, donc je mets une note approximative de mon souvenir.
12/20

1980 : Une semaine de vacances
Au départ, je pensais qu'elle déprimait suite à la mort d'un de ses élèves, mais non. Je revois Nathalie Baye et Gérard Lanvin il y a trente ans, c'est une photographie de la fin des années 70, douce amère, mais anachronique. La déprime passagère de cette jeune professeur est trop anecdotique, surtout au regard de ce qu'est devenu le professorat, et le rythme trop soporifique.
« C'est fou ce que l'ignorance a fait des progrès ces temps-ci »
« Dans un monde avec que des adultes, j'aurais peur »
8/20

1981 : Coup de torchon
Toujours détesté ce film, et jamais compris ce qu'on pouvait lui trouver.
1/20

1984 : Un dimanche à la campagne
Un joli petit film impressionniste, qui traduit bien une certaine époque, une insouciance, un état d'esprit. Ce n'est pas très passionnant, c'est plutôt un film d'ambiance, de petites touches impressionnistes, mais j'apprécie le style et la démarche, l'hommage rendu.
10/20

1986 : Autour de minuit
Je crois que je m'étais beaucoup ennuyé, que j'avais trouvé ça chiant.
?/20

1989 : La Vie et rien d'autre
Je me souvenais que c'était bien, mais je me souvenais également que c'était un poil long pour au final ne pas raconter grand chose. C'est donc plutôt plaisant, mais vain.
« Il plaisait beaucoup, ça le gênait énormément - La vie est mal faite : j'aurais très bien supporté de plaire énormément »
8/20

1992 : L.627
J'avais bien aimé ce film lors de la sortie. Un peu moins à la revision.
8/20

1994 : La Fille de d'Artagnan
Un petit film de cape et d'épées, sans grand intérêt, si ce n'est la triplette de vieux mousquetaires, Noiret, Frey et le méchant Rich.
8/20

1995 : L'Appât
Mouais, pas très passionné par ce film non plus.
?/20

1996 : Capitaine Conan
Aucun souvenir
?/20

1999 : Ça commence aujourd'hui
Je crois que je m'étais un peu ennuyé. Aucun souvenir du film lui-même.
?/20

2002 : Laissez-passer
Aucune idée si je l'ai vu ou non

2004 : Holy Lola
Un peu de mal à rentrer dans cette histoire, et à y rester. Franchement, un bon vieux court-métrage des familles aurait suffi. Sans forcément se départir d'un ennui à toute épreuve.
5/20

2009 : Dans la brume électrique
Aucune idée si je l'ai vu ou non

2010 : La Princesse de Montpensier
Ca commence avec des scènes d'actions toutes nazes, avec des mouvements de grue ratés, bref, quand un réalisateur talentueux comme Tavernier s'essaie au grand spectacle à l'américaine, ça tombe à plat et ça devient de la série B de daube. Ensuite, on attend pendant deux heures que le film commence, qu'il y ait une histoire, des comédiens qui jouent autrement que façon moderne nonchalante en mâchant la moitié des phrases et donc incongrue, mais néant absolu. La jolie bouche et les jolis seins de Mélanie Thierry n'y changeront donc rien.
4/20

2013 : Quai d'Orsay
Julie Gayet : allez, 4 minutes, toute mouillée. Du coup, sa nomination aux César me paraît encore plus incompréhensible que le César d'Honneur ridicule à Scarlett Johansson. Niels Arestrup, lui, est excellent. Mais le film ne m'a rien fait. Mieux vaut lire la BD.
5/20

2016 : Voyage à travers le cinéma français
Oui, alors c'est intéressant, on voyage à travers le vieux cinéma, mais au-delà des louanges on a peu de chose à se mettre sous la dent en terme d'analyse filmique, de langage cinématographique, c'est avant tout une suite de qualificatifs, souvent superlatifs. Bon, il n'allait pas présenter le cinéma qu'il n'aime pas, mais un peu plus de travail de fond ne nuirait pas à cette entreprise intéressante. Mais quel concert ininterrompu de louanges, à chaque phrase, pour chaque comédien et chaque réalisateur, c'est agaçant à force. J'apprécie cette série de documentaires, ça me donne envie de voir (ou revoir) tout ces films, mais je pense qu'il y avait moyen de faire moins dithyrambique et plus analytique.

[Olaf Le Bou]

Bertrand TAVERNIER

1975 : Que la fête commence
Aucun souvenir
?/20

c'est pas le genre de film qui s'oublie

[monsieur burp]

"1981 : Coup de torchon
Toujours détesté ce film, et jamais compris ce qu'on pouvait lui trouver.
1/20"

Un bonne vision sur la colonisation. Il y en a pas beaucoup, celui là il fait mouche...

Dommage pour toi.

[jolan]

Je précise que pour les premiers, je les ai vus il y a bien 20 ou 30 ans, les souvenirs sont lointains mais ils sont ce qu'ils sont

"Que la fête commence" je ne me souviens que du début, dans la campagne bretonne je crois, avec un des héros à cheval

"Coup de torchon" je ne me souviens que de l'histoire de Noiret avec une femme, ptet Audran

[thyuig]

C'est Huppert !

[nexus4]

J'ai toujours eu un peu de mal avec Coup de torchon. On dirait du Blier.
Les acteurs sont formidables mais je trouve le film très daté.

[ExtraLarge]

Bertrand Tavernier : à la lecture des titres de film, je pense n’en avoir vu aucun...

[jolan]

"Quai d'Orsay", "L627" et "L'Horloger de Saint-Paul" ce soir à la téloche

Mais il y a aussi l'excellent "Le Train" de Frankenheimer

[jolan]

Bertrand TAVERNIER

1974 : L'Horloger de Saint-Paul
Pas passionnant...

Revu à l'instant, je peux lui mettre une note

Comme sur d'autres films, c'est plus un témoignage d'une époque que je vois, plutôt qu'un film digne d'intérêt. Il faut avouer que c'est bien chiant, et inutilement, à croire qu'il faut que ce soit chiant pour remplir un cahier des charges. A un moment, je ne comprend plus où veut nous emmener le scénario, comme souvent dans les films (surtout dans les années 70/80), je vois des scénaristes qui écrivent des scènes et des dialogues qui semblent leur faire plaisir, mais je ne capte pas ce que ça amène au film. Et s'il y a un mystère dans toute cette histoire, on s'en fout totalement.
Sinon, Noiret joue du Noiret silencieux et distancié, qui essaie de comprendre son fils mais qui ne semble pas savoir l'aimer, Rochefort le flic sympa entre l'ami et l'ennemi par obligation, mais sympa, mais il n'y a pas de grande rencontre d'acteurs.
Si je devais résumer, je dirais, un film chiant, sans intérêt.
Par contre, on voit que Tavernier aime sa ville lors de quelques courts plans. Je ne connais pas Lyon, mais comme je veux faire pareil (et bien plus encore, avec ma ville au coeur du film), j'apprécie.
5/20

[jolan]

Bertrand TAVERNIER

1981 : Coup de torchon
Toujours détesté ce film, et jamais compris ce qu'on pouvait lui trouver.
1/20

Revu à l'instant

C'est vrai qu'il y a une ironie dans les dialogues qui ne m'était pas restée en mémoire depuis mon premier visionnage d'adolescent, je n'irais pas jusqu'à dire à la Blier, mais on n'en est pas si loin par moments. Je ne me souvenais pas qu'il y avait autant de bons dialogues. Du coup c'est bien mieux que je ne le croyais, et nettement plus agréable à revoir que « L'Horloger » hier. Joli petit plan-séquence (le premier que je connaisse à la steady-cam ?), mais sinon, quelques erreurs de réalisation et surtout de montage. Je remonte la note, uniquement pour les dialogues et le jeu des acteurs (l'une des meilleurs prestations de Noiret), parce que l'histoire en elle-même ne m'intéresse pas une seconde, à
6/20

« J'ai réfléchi, j'ai réfléchi, et à force de réfléchir j'ai pris une décision : j'ai décidé que je ne savais pas quoi faire »
« Ici on a tellement le temps de lire qu'on finit par plus lire du tout »
« On pardonne aux gens qu'on aime, et encore, mais ça votre dieu il ne le dit pas »
« Mais tu crois en dieu, tu y crois vraiment ? – Bah oui, j'y crois, mais pas vraiment »
« Et maintenant les blancs ils attendent d'être morts pour serrer la mains des noirs, eh bien c'est trop tard »
« Quand on se gratte les couilles, est-ce que tu sais à partir de quel moment tu te grattes parce que ça te démanges ou parce que ça te fait plaisir »
« On se dit que c'est pour ça que le bon dieu a créé le meurtre, parce que qu'est-ce que c'est qu'un meurtre face à toutes ces abominations »

[euh... si vous le dites]

Pour moi, Coup de torchon, c'est la transposition ratée de Ploucville, USA dans l'Afrique coloniale française d'un grand roman noir de Jim Thompson.
L'idée n'est pas nécessairement mauvaise mais la greffe ne prend pas et on se retrouve face à un truc franchouillard qui singe mollement la verve thompsonienne.
Mieux vaut (re)lire Thompson.

[Olaf Le Bou]

1981 : Coup de torchon

C'est vrai qu'il y a une ironie dans les dialogues qui ne m'était pas restée en mémoire depuis mon premier visionnage

et quand il vante le courage des troupes coloniales, osant affronter des guerriers armés de sagaies, alors qu'ils n'ont que de pauvre fusils à répétition et des mitrailleuses !!


les dialogues sont vraiment bons, la plupart des acteurs aussi, par contre la musique est très datée et très ratée. et l'image est assez moche, un côté délavé pas très seyant. mais ça reste un bon film, grâce à la complexité des personnages et la saveur des textes.

Pour moi, Coup de torchon, c'est la transposition ratée de Ploucville, USA dans l'Afrique coloniale française d'un grand roman noir de Jim Thompson.
L'idée n'est pas nécessairement mauvaise mais la greffe ne prend pas et on se retrouve face à un truc franchouillard qui singe mollement la verve thompsonienne.
Mieux vaut (re)lire Thompson.

est-ce parce que je n'ai pas lu le roman, mais je trouve au contraire que cette vision du colonialisme est pleine de verve et d'acidité, c'est même l'un des rares films français (avec allons-z-enfants) à traiter avec un peu de mordant cette période.

[euh... si vous le dites]

est-ce parce que je n'ai pas lu le roman, mais je trouve au contraire que cette vision du colonialisme est pleine de verve et d'acidité, c'est même l'un des rares films français (avec allons-z-enfants) à traiter avec un peu de mordant cette période.

Ce que je trouve faible, c'est qu'on est toujours dans un humour de connivence entre les personnages et le spectateur.
Pour moi, ça coupe l'acidité de la vision et ça rend au final le propos superficiel.
Dans son roman, je trouve que Thompson entre dans des territoires qui vont largement au-delà de cette connivence et c'est ça qui fait la force de son roman.

[thyuig]

Là aussi un bon délire éditorial avec son changement de titre dans la traduction... De Pop. 1280, on passe à 1275 âmes puis récemment Pottsville, 1280 habitants...
Pour moi le roman est une merveille. J'avais écrit ça dans une chronique et je trouve, sans me jeter des fleurs, que ça montre une différence fondamentale avec le film : " 1275 âmes ne raconte pas ce qu'on croit qu'il raconte, bagatelles et légereté, mais folie et crime dans le cynisme le plus total. Magnifique."
Pour moi le film de Tavernier est ironique, il manie la farce, les dialogues sont excellents, mais le cynisme est peu marqué, de même que la folie absolue du principal protagoniste. Dans le Tavernier on se prend de pitié pour Noiret, alors que le roman nous fait très vite haïr Nick Corey.

[Olaf Le Bou]

Dans le Tavernier on se prend de pitié pour Noiret, alors que le roman nous fait très vite haïr Nick Corey.

je trouve que c'est plus subtil que ça, dans le film on passe par plein de sentiments envers Noiret, du dédain à la pitié, de l'admiration au dégoût, de l'attendrissement à l'antipathie, et pas toujours de manière linéaire, c'est assez fort et ça m'intéresse plus qu'un héros qui serait monolithiquement haïssable.