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Evolution du prix des bds : discussions, statistiques...

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Re: Evolution du prix des bds : discussions, statistiques...

Messagede Baba2016 » 21/08/2016 18:41

Message précédent :
t'en arrives à croire que le message de l'article soit de dire que c'est possible pour tout le monde, alors que justement, l'article explique très bien la particularité du cas de Laurel et ses limites (les seulement 5000 contributeurs).


Ce n'est pas dans l'article, mais dans une note. (Et pour la réponse à ta question, voir point 3)

Premier point.

Il faut au passage sérieusement relativiser la « visibilité boostée » saluée par les journalistes, puisque l’on compte actuellement un petit peu moins de 5000 contributeurs à ce projet (pour autant de ventes, donc) — un chiffre bien éloigné des points d’équilibre des grands éditeurs


Là où il se plante encore, c’est qu’il relativise là où il ne faut pas. Qui peut se vanter aujourd'hui, même chez un grand éditeur, de vendre plus de 5000 exemplaires de son bouquin sans avoir ou en ayant tout au plus la notoriété de Laurel? Peu de gens si on regarde justement les chiffres auxquels vous tenez tant. Sachant aussi que le tirage moyen pour des auteurs tout aussi "moyens" se situe entre 3000 et 5000 exemplaires maximum chez un grand éditeur, la vente de 7962 livres de Laurel, pour être précis, est réellement un exploit et ne relativise donc en rien son succès mais qui reste pour autant une exception. C’est en quoi je disais que c’est un mauvais exemple pour dire que le crowdfunding est la solution miracle.

Deuxième point.

Il y aurait là de quoi sourire, si ce portrait idyllique ne perpétuait, en substance, la position centrale de l’éditeur — alors même que la démarche de Laurel (déjà publiée par ailleurs, avec une dizaine d’albums à son nom) vient à prouver, de bout en bout, combien il est dispensable.


La conclusion affirme bien que l'éditeur est "dispensable" sans nuancer la chose. On a même le terme, un peu péremptoire pour le coup: "vient à prouver".

De plus c’est à mon sens une erreur fondamentale que d’affirmer cela, car si l’éditeur paie peu, au moins il paie. Or, le crowdfunding n’a pas a vocation à rémunérer l’auteur pour son travail mais pour la fabrication de son livre. Là aussi on trouvera des exceptions comme chez Fernandez, mais la plupart des projets dont la rémunération des auteurs est intégrée, n’aboutissent jamais. En soi c’est normal, le public n’est pas là pour « payer un salaire » à l’auteur mais pour lui acheter son livre. Ce qui signifie donc que l’auteur bosse gratos sur son projet quand l’éditeur lui, le paie pour le faire.

De ce fait, difficile de se passer de l’éditeur si on veut vivre de son art.

Si on est tenté de me répondre que l’acheteur d’une BD chez un éditeur classique contribue à « payer l’auteur », non seulement c’est bien différent et ce n’est pas le choix volontaire de l’acheteur d’y participer, puisque c’est simplement un avantage contractuel entre l’auteur et l’éditeur qui lui permet d’avoir des droits d’auteurs (qu’il ne récupère pas toujours d’ailleurs).

Si on est tenté de me répondre que si les objectifs dépassent les 100% pour le crowdfunding, l’auteur peut garder le surplus comme rémunération. Pourquoi pas en effet. (mais cet éventuel surplus est il plus que ce qu'offre un éditeur à un auteur?). De plus, la plupart des projets financés, le sont rarement à plus de 200% et bien souvent, l’auteur préfère améliorer la qualité du produit (rajout de page, couv cartonnée, etc…) avec le surplus d’argent que de garder la différence dans sa poche. Sauf cas, encore une fois exceptionnels où les objectifs explosent, l’auteur ne peut compter obtenir une rémunération. Cela veut donc dire qu’il bosse gratos et que le crowdfunding lui permet simplement d’imprimer son projet. Ca ne va pas plus loin.

C’était le troisième point.

Toutefois, malgré ce que je peux en dire, je crois aussi aux vertus du crowdfunding mais pas dans sa forme actuelle. Elle devra encore évoluer ou que les gens soient prêts à rémunérer les auteur en plus de l’achat proprement dit de la BD avant que ce système puisse permettre aux auteurs de dire que l’éditeur est « dispensable ». Pour le moment on en est très loin….
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Re: Evolution du prix des bds : discussions, statistiques...

Messagede The Maze Echo » 21/08/2016 19:05

Baba2016 a écrit:De plus c’est à mon sens une erreur fondamentale que d’affirmer cela, car si l’éditeur paie peu, au moins il paie. Or, le crowdfunding n’a pas a vocation à rémunérer l’auteur pour son travail mais pour la fabrication de son livre.

Je ne suis pas sûr de ce que tu affirmes. Pour en avoir discuté avec plusieurs auteurs qui ont eu recours au crowdfunding (Dav, Despujol...), il me semble bien qu'ils ont intégré leur rémunération dans le coût de fabrication de leurs livres. Sinon, on aurait des BDs bien moins chères, si seuls les coûts des matières premières, de l'impression, de la reliure, du stockage et de livraison composaient ce prix.
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Re: Evolution du prix des bds : discussions, statistiques...

Messagede Baba2016 » 21/08/2016 19:19

The Maze Echo a écrit:Je ne suis pas sûr de ce que tu affirmes. Pour en avoir discuté avec plusieurs auteurs qui ont eu recours au crowdfunding (Dav, Despujol...), il me semble bien qu'ils ont intégré leur rémunération dans le coût de fabrication de leurs livres. Sinon, on aurait des BDs bien moins chères, si seuls les coûts des matières premières, de l'impression, de la reliure, du stockage et de livraison composaient ce prix.


Comme je l'ai dit, certains intégrent leur rémunération, d'autres non. A part, quelques cas plutôt exceptionnels, ceux qui l'intégrent n'obtiennent pas leur financement (car au final la demande est trop élevée).

Et il y a une différence aussi entre "intégré leur rémunération dans le coût de fabrication de leurs livres" et dire clairement qu'on a une partie du budget prévue pour la rémunération des auteurs. Habituellement on fait le distinguo et c'est précisé.

La majorité de ceux qui obtiennent leur financement, sont ceux, qui n'intégrent pas leur rémunération dedans.

Pour Dav, il n'a pas intégré de rémunération dans son projet. Du moins, il ne l'a pas dit clairement, sauf s'il considère que sa rémunération est intégrée dans la fabrication du livre. Je ne sais pas. (Auquel cas ce n'est pas très honnête car il aurait pu le préciser clairement).

Un exemple en cours qui peine bien, parce que certainement il y a une demande de rémunération des auteurs en plus de l'impression, ce qui fait vite monter l'addition: http://fr.ulule.com/princesse-melipona/

Je peux me tromper, on verra, mais je suis sûr que ce projet ne sera justement pas financé alors qu'il aurait eu plus de chance de succès si les auteurs n'avaient demandé que le prix pour l'impression propre de la BD.
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Re: Evolution du prix des bds : discussions, statistiques...

Messagede Brian Addav » 21/08/2016 19:23

Baba2016 a écrit:
t'en arrives à croire que le message de l'article soit de dire que c'est possible pour tout le monde, alors que justement, l'article explique très bien la particularité du cas de Laurel et ses limites (les seulement 5000 contributeurs).


Ce n'est pas dans l'article, mais dans une note.



Faut vraiment que t'arrêtes de louvoyer et de détourner le débat.

Je te demande où as-tu dans l'article qu'il était écrit, sous-entendu:
que c'est possible pour tout le monde



Pour être franc, à un moment, j'ai cru que tu me répondais que c'était dans une note.
Alors que non, comme d'habitude, tu évites de répondre et tu dérives le débat vers un autre aspect.

Donc, je te pose une question simple: en quoi cet article dit que c'est possible pour tout le monde ?




Et comme j'ai les poches pleine de jetons, ok, pour aborder un autre point. Les particularités du cas Laurel et ses limites.

Dans l'article, il est écrit:
Car le succès de ce livre destiné à exister en dehors du circuit habituel de la librairie[3] est loin de constituer une surprise, mais représente la prolongation naturelle de la relation privilégiée (et directe) que Laurel entretient depuis longtemps avec ses fans.



Rien que cette phrase suffit à expliciter les particularités et les limites du cas Laurel.




Baba2016 a écrit:Premier point.

Il faut au passage sérieusement relativiser la « visibilité boostée » saluée par les journalistes, puisque l’on compte actuellement un petit peu moins de 5000 contributeurs à ce projet (pour autant de ventes, donc) — un chiffre bien éloigné des points d’équilibre des grands éditeurs


Là où il se plante encore, c’est qu’il relativise là où il ne faut pas. Qui peut se vanter aujourd'hui, même chez un grand éditeur, de vendre plus de 5000 exemplaires de son bouquin sans avoir ou en ayant tout au plus la notoriété de Laurel?


C'est toi qui te plante.

1. Déjà, l'article parle de point d'équilibre. Cad à quel moment un éditeur ne perd pas d'argent sur un projet.
2. Tu introduis la notoriété de l'auteur. Je ne pense pas que Astérix se vende sur le nom de Uderzo, encore moins de Ferri ou Conrad. De même, je suis persuadé que le dernier gros succès de la bd française, Les Vieux Fourneaux, ne s'est en aucun cas construit sur la notoriété des auteurs (mais bien sur leur talent par contre). Idem pour les Légendaires. Ou les profs. Ou Largo, XIII. Etc...
3. Tout ça pour dire que tu peux très bien vendre une bd sans avoir de notoriété d'auteur derrière. Et heureusement.

Donc là encore, tu dérives.





Baba2016 a écrit:
Peu de gens si on regarde justement les chiffres auxquels vous tenez tant. Sachant aussi que le tirage moyen pour des auteurs tout aussi "moyens" se situe entre 3000 et 5000 exemplaires maximum chez un grand éditeur, la vente de 7962 livres de Laurel, pour être précis, est réellement un exploit et ne relativise donc en rien son succès mais qui reste pour autant une exception. C’est en quoi je disais que c’est un mauvais exemple pour dire que le crowdfunding est la solution miracle.


Donc du coup, l'article ne dit plus que c'est possible pour tout le monde ?
Paradoxal non ?
En fait, l'article il dit ce qu'il t'arrange, c'est ça ?





Baba2016 a écrit:Deuxième point.

Il y aurait là de quoi sourire, si ce portrait idyllique ne perpétuait, en substance, la position centrale de l’éditeur — alors même que la démarche de Laurel (déjà publiée par ailleurs, avec une dizaine d’albums à son nom) vient à prouver, de bout en bout, combien il est dispensable.


La conclusion affirme bien que l'éditeur est "dispensable" sans nuancer la chose. On a même le terme, un peu péremptoire pour le coup: "vient à prouver".

De plus c’est à mon sens une erreur fondamentale que d’affirmer cela, car si l’éditeur paie peu, au moins il paie. Or, le crowdfunding n’a pas a vocation à rémunérer l’auteur pour son travail mais pour la fabrication de son livre. Là aussi on trouvera des exceptions comme chez Fernandez, mais la plupart des projets dont la rémunération des auteurs est intégrée, n’aboutissent jamais. En soi c’est normal, le public n’est pas là pour « payer un salaire » à l’auteur mais pour lui acheter son livre. Ce qui signifie donc que l’auteur bosse gratos sur son projet quand l’éditeur lui, le paie pour le faire.



Je vois deux erreurs dans tes propos.

Déjà:

la plupart des projets dont la rémunération des auteurs est intégrée, n’aboutissent jamais.


Je serais curieux d'avoir des exemples, des chiffres sur l'ensemble des projets proposés, acceptées.
Sachant que dans le crowdfunding, quelque soit le sujet, le taux de réussite est de 50% en moyenne...




Mais le plus intéressant:
le crowdfunding n’a pas a vocation à rémunérer l’auteur pour son travail

le public n’est pas là pour « payer un salaire » à l’auteur mais pour lui acheter son livre


et ça rejoint la suite:


Baba2016 a écrit:
De ce fait, difficile de se passer de l’éditeur si on veut vont vivre de son art.

Si on est tenté de me répondre que l’acheteur d’une BD chez un éditeur classique contribue à « payer l’auteur », non seulement c’est bien différent et ce n’est pas le choix volontaire de l’acheteur d’y participer, puisque c’est simplement un avantage contractuel entre l’auteur et l’éditeur qui lui permet d’avoir des droits d’auteurs (qu’il ne récupère pas toujours d’ailleurs).

Si on est tenté de me répondre que si les objectifs dépassent les 100%, l’auteur peut garder le surplus comme rémunération. Pourquoi pas en effet. Sauf que la plupart des projets financés, le sont rarement à plus de 200% et bien souvent, l’auteur préfère améliorer la qualité du produit (rajout de page, couv cartonnée, etc…) avec le surplus d’argent que de garder la différence dans sa poche. Sauf cas, encore une fois exceptionnels où les objectifs explosent, l’auteur ne peut compter obtenir une rémunération. Cela veutt donc dire qu’il bosse gratos et que le crowdfunding lui permet simplement d’imprimer son projet. Ca ne va pas plus loin.

C’était le troisième point.

Toutefois, malgré ce que je peux en dire, je crois aussi aux vertus du crowdfunding mais pas dans sa forme actuelle. Elle devra encore évoluer ou que les gens soient prêts à rémunérer les auteur en plus de l’achat proprement dit de la BD avant que ce système puisse permettre aux auteurs de dire que l’éditeur est « dispensable ». Pour le moment on est très loin….


On part encore sur tout autre chose, mais quand tu achètes ton pain, tu paies ton boulanger. Tout achat que tu fais, le salaire fait partie intégrante tu prix d'achat.
Tu bosses dans quoi ? Tes clients, quand il te paie, dedans il y a bien ton salaire ?
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Re: Evolution du prix des bds : discussions, statistiques...

Messagede Baba2016 » 21/08/2016 19:47

Donc, je te pose une question simple: en quoi cet article dit que c'est possible pour tout le monde ?


A partir du moment où tu dis qu’un éditeur est dispensable, et ce grâce au système du financement participatif, cela veut bien dire que c’est accessible à tout le monde. Alors que dans l'édition classique, l'éditeur sert justement de filtre.

Rien que cette phrase suffit à expliciter les particularités et les limites du cas Laurel


Alors pourquoi l’auteur termine en disant que finalement, Laurel a ouvert une porte où tout le monde peut s’engouffrer si au final c’est dire que non parce qu’elle est une exception? Pas logique.

Déjà, l'article parle de point d'équilibre. Cad à quel moment un éditeur ne perd pas d'argent sur un projet.


Comme je l’ai expliqué, les ventes de Laurel sont bien au-delà de ce point d’équilibre contrairement à ce que tente de faire croire l’auteur.

Tu introduis la notoriété de l'auteur
.

J’ai volontairement introduis le paramètre de notoriété de l’auteur afin qu’on ne prenne pas des exemples qui sont eux-mêmes des exceptions comme Astérix, Titeuf, etc… car il faut rester dans la proportion de la « moyenne » si on veut être au plus près de la réalité. Prendre des extrêmes ne représentent pas la réalité pour la majorité. Ca vaut pour Laurel dans son cas, comme pour Uderzo.

Tout ça pour dire que tu peux très bien vendre une bd sans avoir de notoriété d'auteur derrière


Je n’ai jamais dit l’inverse.

Donc là encore, tu dérives


Absolument pas

Donc du coup, l'article ne dit plus que c'est possible pour tout le monde ?
Paradoxal non ?
En fait, l'article il dit ce qu'il t'arrange, c'est ça ?


Quand je dis « c’est possible pour tout le monde », je ne parle pas spécifiquement des objectifs atteints par Laurel, mais par le fait que le financement participatif est accessible à tout le monde avec le succès ou non que rencontreront ses auteurs.

Je serais curieux d'avoir des exemples, des chiffres sur l'ensemble des projets proposés, acceptées.
Sachant que dans le crowdfunding, quelque soit le sujet, le taux de réussite est de 50% en moyenne
.

Je te laisse consulter les archives des projets financés ou non sur Ulule, tu auras toutes les réponses à tes questions.

On part encore sur tout autre chose, mais quand tu achètes ton pain, tu paies ton boulanger. Tout achat que tu fais, le salaire fait partie intégrante tu prix d'achat.
Tu bosses dans quoi ? Tes clients, quand il te paie, dedans il y a bien ton salaire ?


Oui bien que la majorité des gens y voient uniquement le produit qu’il achète. Et comme réponse, voir ce que j’ai expliqué avec les droits d’auteurs.

C’est l’éditeur qui paie l’auteur pour son travail. L’éditeur se rémunère sur la vente des livres. Ce n’est donc plus toi qui paie directement l’auteur dans ce cas. Or, dans le crowdfunding, si l’auteur demande une rémunération, c’est bien l’acheteur qui paie directement sa rémunération. Psychologiquement l’acheteur à l’impression de payer 2 fois : une fois pour l’auteur et une fois pour le produit alors que quand il achète un livre à l’éditeur il n’a l’impression que de payer une fois, à savoir uniquement pour le livre.

Dans ce cas, pourquoi les auteurs n’intégrent ils pas leur rémunération dans leur projet et quand ils le font, ces projets sont ceux qui aboutissent le moins ?
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Re: Evolution du prix des bds : discussions, statistiques...

Messagede Brian Addav » 21/08/2016 20:23

[youpi] [youpi] [youpi] [youpi]




Baba2016 a écrit:
Donc, je te pose une question simple: en quoi cet article dit que c'est possible pour tout le monde ?


A partir du moment où tu dis qu’un éditeur est dispensable, et ce grâce au système du financement participatif, cela veut bien dire que c’est accessible à tout le monde. Alors que dans l'édition classique, l'éditeur sert justement de filtre.


attends... en fait, toi, ce que tu dis, c'est que l'article il dit que tout le monde peut avoir accès au crowdfunding, au sens participer, et non pas que l'article il dit que tout le monde peut avoir la possibilité de réussir son crowdfunding.


c'est ça ?

Faut vraiment que tu sois plus clair dans tes propos hein. Parce que là, on devait être un paquet à penser que tu disais que l'article de Xavier disait que le crowdfunding marchait pour tout le monde!!!


ouf, je suis rassuré, j'ai cru que tu disais n'importe quoi...







Baba2016 a écrit:
Rien que cette phrase suffit à expliciter les particularités et les limites du cas Laurel


Alors pourquoi l’auteur termine en disant que finalement, Laurel a ouvert une porte où tout le monde peut s’engouffrer si au final c’est dire que non parce qu’elle est une exception? Pas logique.



Où ça ?
Où c'est qu'il parle de porte l'article ?
On parle du même ?
L'article ne dit jamais que le crowdfunding va marcher pour tout le monde, ce n'est pas son propos...








Baba2016 a écrit:
Déjà, l'article parle de point d'équilibre. Cad à quel moment un éditeur ne perd pas d'argent sur un projet.


Comme je l’ai expliqué, les ventes de Laurel sont bien au-delà de ce point d’équilibre contrairement à ce que tente de faire croire l’auteur.
.


L'article (et la note associée) dit simplement que le financement du projet de Laurel s'est fait sur 5000 participants et que c'est loin, en terme de public, du point d'équilibre des grands éditeurs. Toi tu parles des +7000 ex. Ce qui est très différent.








Baba2016 a écrit:
Tu introduis la notoriété de l'auteur
.

J’ai volontairement introduis le paramètre de notoriété de l’auteur afin qu’on ne prenne pas des exemples qui sont eux-mêmes des exceptions comme Astérix, Titeuf, etc… car il faut rester dans la proportion de la « moyenne » si on veut être au plus près de la réalité. Prendre des extrêmes ne représentent pas la réalité pour la majorité. Ca vaut pour Laurel dans son cas, comme pour Uderzo.

Tout ça pour dire que tu peux très bien vendre une bd sans avoir de notoriété d'auteur derrière


Je n’ai jamais dit l’inverse.





bin écoutes, à te lire, c'est quand même ce qu'on comprend...


Baba2016 a écrit:
Donc là encore, tu dérives


Absolument pas


Un peu quand même.




Baba2016 a écrit:
Donc du coup, l'article ne dit plus que c'est possible pour tout le monde ?
Paradoxal non ?
En fait, l'article il dit ce qu'il t'arrange, c'est ça ?


Quand je dis « c’est possible pour tout le monde », je ne parle pas spécifiquement des objectifs atteints par Laurel, mais par le fait que le financement participatif est accessible à tout le monde avec le succès ou non que rencontreront ses auteurs.



Bin écoutes, je suis content de le lire, car comme dit plus haut, c'est pas du tout ce qu'on avait compris.

En tout cas, si c'est ce que q1 avait compris, qu'il se manifeste.






Baba2016 a écrit:
Je serais curieux d'avoir des exemples, des chiffres sur l'ensemble des projets proposés, acceptées.
Sachant que dans le crowdfunding, quelque soit le sujet, le taux de réussite est de 50% en moyenne
.

Je te laisse consulter les archives des projets financés ou non sur Ulule, tu auras toutes les réponses à tes questions.


[:kusanagui:6]
Tu sais, tu peux partager tes sources hein. C'est pas top secret. Ou alors t'es une grosse fainéasse ou un gros mytho. [:kusanagui:6]

Tu sais, le coup du "cherche toi-même", ça rend pas top crédible dans une discussion hein...












Baba2016 a écrit:
On part encore sur tout autre chose, mais quand tu achètes ton pain, tu paies ton boulanger. Tout achat que tu fais, le salaire fait partie intégrante tu prix d'achat.
Tu bosses dans quoi ? Tes clients, quand il te paie, dedans il y a bien ton salaire ?


Oui bien que la majorité des gens y voient uniquement le produit qu’il achète. Et comme réponse, voir ce que j’ai expliqué avec les droits d’auteurs.

C’est l’éditeur qui paie l’auteur pour son travail. L’éditeur se rémunère sur la vente des livres. Ce n’est donc plus toi qui paie directement l’auteur dans ce cas. Or, dans le crowdfunding, si l’auteur demande une rémunération, c’est bien l’acheteur qui paie directement sa rémunération. Psychologiquement l’acheteur à l’impression de payer 2 fois : une fois pour l’auteur et une fois pour le produit alors que quand il achète un livre à l’éditeur il n’a l’impression que de payer une fois, à savoir uniquement pour le livre.

Dans ce cas, pourquoi ça les auteurs n’intégrent ils pas leur rémunération dans leur projet et quand ils le font, ces projets sont ceux qui aboutissent le moins ?



ça c'est toi qui l'affirme.
(Je te laisse consulter les archives des projets financés ou non sur Ulule, tu auras toutes les réponses à tes questions.)

car en fait, à bien y regarder, une grosse majorité des projets qui aboutissent le sont d'auteurs confirmés qui intègrent leur rémunération.


Sur l'historique, des projets de Fernandez, Springer (3x), Pedrosa, Amoretti ont tous réussi avec rémunération inclue.
Je rajoute La Revue Dessinée, Aaaaarg et Les Rues de Lyon.


Après, si tu prends des sites un peu particuliers comme Sandawe et surtout Spaceman Project, ce sont tous des projets en dizaines de milliers d'euros, généralement autour de 30 000. Donc incluant la rémunération. (et là je pense que le lecteur est conscient de payer le salaire de l'auteur...)

qq liens intéressants:
https://www.actualitte.com/article/interviews/crowdfunding-un-auteur-avec-une-communaute-peut-se-passer-d-acteurs-traditionnels/64657
Où l'on apprend qu'Ulule a 66% de projets réussis, ce qui est énorme par rapport à beaucoup d'autres sites (où on est plus près de 50%).

http://www.comixtrip.fr/webcomics/financement-participatif-blogueurs-bd-quand-laurel-leve-100-000-euros-pour-faire-une-bd/
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Re: Evolution du prix des bds : discussions, statistiques...

Messagede Baba2016 » 21/08/2016 20:43

attends... en fait, toi, ce que tu dis, c'est que l'article il dit que tout le monde peut avoir accès au crowdfunding, au sens participer, et non pas que l'article il dit que tout le monde peut avoir la possibilité de réussir son crowdfunding.

c'est ça ?


C’est bien ça

Faut vraiment que tu sois plus clair dans tes propos hein. Parce que là, on devait être un paquet à penser que tu disais que l'article de Xavier disait que le crowdfunding marchait pour tout le monde!!!


Pas du tout. Nous ne nous sommes pas compris, simplement, sur ce coup là.

L'article ne dit jamais que le crowdfunding va marcher pour tout le monde, ce n'est pas son propos


Je ne dis pas cela non plus, je dis que l'article, par sa conclusion, semble faire croire, grâce à des succès relatifs, que l’éditeur devient de facto dispensable. C’est ça que je conteste. Je n’ai jamais dit non plus que le crowdfunding allait marcher pour tout le monde.

L'article (et la note associée) dit simplement que le financement du projet de Laurel s'est fait sur 5000 participants et que c'est loin, en terme de public, du point d'équilibre des grands éditeurs. Toi tu parles des +7000 ex. Ce qui est très différent


Là-dessus, faut savoir aussi de quoi on parle. Là tu me parles en terme de lecteurs alors que dans ton précédent message, je te cite « l'article parle de point d'équilibre. Cad à quel moment un éditeur ne perd pas d'argent sur un projet ». Donc là en terme de ratio tirage/vente. Et c’est bien de ça que je te parle. Pour le coup, je me recite pour te répondre de nouveau :

Sachant aussi que le tirage moyen pour des auteurs tout aussi "moyens" se situe entre 3000 et 5000 exemplaires maximum chez un grand éditeur, la vente de 7962 livres de Laurel, pour être précis, est réellement un exploit et ne relativise donc en rien son succès mais qui reste pour autant une exception.

Tu sais, tu peux partager tes sources hein. C'est pas top secret. Ou alors t'es une grosse fainéasse ou un gros mytho


Je suis plutôt une grosse feignasse, mais si t’as peur que je racontes des conneries, tu sais où trouver des réponses.

Tu sais, le coup du "cherche toi-même", ça rend pas top crédible dans une discussion hein


En même temps, quand je te dis d’aller voir toi-même dans les archives d’ulule (ce qui est quand même plus précis que « cherche l’info toi-même"), tu ne pourras pas me reprocher d’inventer des chiffres et des statistiques selon mon bon vouloir puisque ce sont celles d’ulule.

car en fait, à bien y regarder, une grosse majorité des projets qui aboutissent le sont d'auteurs confirmés qui intègrent leur rémunération.

Sur l'historique, des projets de Fernandez, Springer (3x), Pedrosa, Amoretti ont tous réussi avec rémunération inclue.
Je rajoute La Revue Dessinée, Aaaaarg et Les Rues de Lyon.


Tu n’as pris que les exceptions pour ainsi dire. 3 auteurs sur des centaines de projets BD présentés, ça fait quand même peu proportionnellement. La grande majorité des projets ne rentrent pas dans ce cadre (auteurs connus et qui intégrent leur rémunération).
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Re: Evolution du prix des bds : discussions, statistiques...

Messagede Cooltrane » 22/08/2016 00:31

Croaa a écrit:
Cooltrane a écrit:
Croaa a écrit:
Le seul pouvoir du lecteur c'est de sélectionner ce qu'il lit et achète ( puisque nous sommes sur l'aspect financement). Si il edt trop con pour acheter une bouse, il ne peut s'en prendre qu'à lui même et surtout pas pointer du doigts les auteurs ou les éditeurs en pleurnichant.


Je te lis bien, mais si l'acheteur n'a pas la bouse sous les yeux (because, elle n'existerait pas), il ne saurait l'acheter

C'est comme pour le films, émissions téloches, et autres jeux du peuple, c'est en chatouillant et flattant les bas instincts de la foule (marée humaine), qu'ils cherchent à se faire du fric

à qui reprocher la navrante Nabila?? aux producteurs ou au public beauf/bœuf et mouton à la fois?


Si la bouse n'est pas achetée, à terme elle ne sera plus produite.
Le pouvoir du lecteur est là.
Il ne faut pas être méprisant envers la foule ( dont miraculeusement nous ne ferions pas partie car nous sommes au-dessus de ça ?). Il y a des bd grands public et très mainstream qui se vendent bien et qui sont de qualité. Comment ne pas comprendre que les éditeurs ne veulent pas en vendre plus.
Je rapelle tout de même que sans les grosses ventes des éditeurs, achetées donc par ceux qui sont soit disant chatouillés dans leur plus bas instincts permettent également l'édition d'oeuvres plus confidentielles.

Il ne faut pas se croire au dessus de lot parce que l'on critiquerait les bouses, hein !?


C'est vrai que j'ai une petite tendance à me croire (ou savoir, si tu veux :D ) au-dessus du lot (malgré que j'aime bien que l'on flatte mes bas-instincts) et de la foule, mais c'est aussi parce que je n'aime pas les foules (je suis légèrement agoraphobe), surtout quand celle-ci se conduit comme un troupeau.

Bref, j'aime bien "cracher dans la soupe", sauf si le potage est exceptionnel; car fontaine, je ne boirai pas de ton H2O si elle a le gout d'Evian/Vittel/Contrex, mais si elle vient de terrain volcanique (j'aime bien Magma en rock progressif) je m'en repaitrai volontiers (Volvic, quoi)

Gorkh a écrit:Il n'existe plus de vrai marché de masse mais une multitude de marché de niche plus ou moins grands. Et désolé mais ton profil est très certainement pris en compte par les publicitaires, éditeurs ect... et des produits sont créés pour toi, dans l'esprit clair et net de te vendre des choses.


avec un type comme moi, les publicitaires tombent toujours (ou très souvent) très mal, car en général la pub me fait l'effet contraire de ce qu'elle voudrait faire: elle me répulse et révulse bien plus qu'elle ne m'attirera jamais... et ce n'est pas le matraquage qui y fera gd chose, au contraire. Mon père a travaillé pendant qqes années dans le milieu pub et un de ses références pour ses enfants était le diptyque de Jean Yanne (Tout Le Monde, il est beau.... et Moi yen a vouloir....). Ils nous expliquait comment ne pas tomber dans la marmite.
Bref, le pire qu'un publicitaire pourrait faire est de s'intéresser à mon cas quasi-désespéré - à moins de me demander mon avis directement.

Re-bref à moins que ce soit des produits (non-food, comme se dit dans le métier) dont j'ai spécifiquement besoin à cet instant (l'ancien est cassé ou qqe chose du genre)
Pour le food (comme ne se dit pas dans le métier :D ), c'est clair que l'usage de ma carte de grande surface est surveillé, mais je suis loin de les trouver efficaces pour me forcer à des achats

Retour à la BD, comme pour le cinoche, s'il leur faut créer une œuvre pour little old me et me la vendre, ils s'y casseront les dents....
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Re: Evolution du prix des bds : discussions, statistiques...

Messagede Brian Addav » 22/08/2016 07:04

Baba2016 a écrit:
attends... en fait, toi, ce que tu dis, c'est que l'article il dit que tout le monde peut avoir accès au crowdfunding, au sens participer, et non pas que l'article il dit que tout le monde peut avoir la possibilité de réussir son crowdfunding.

c'est ça ?


C’est bien ça

Faut vraiment que tu sois plus clair dans tes propos hein. Parce que là, on devait être un paquet à penser que tu disais que l'article de Xavier disait que le crowdfunding marchait pour tout le monde!!!


Pas du tout. Nous ne nous sommes pas compris, simplement, sur ce coup là.


En fait, c'est magique avec toi. Quand tu dis un truc, qu'on t'oppose un argument qui va à l'opposé, et qu'il apparaît que tu as tort, ce n'est pas que tu as tort, c'est qu'en fait, tu disais le contraire, qu'on t'a pas compris, et que donc tu avais pas tort...

c'est beau. [:flocon:2] [:flocon:2]

Parce que bon:

Baba2016 a écrit:Parce que tu trouves pas que dire « Parce Laurel l’a fait, c’est possible pour tout le monde et voilà la solution, adieux les éditeurs ».















Baba2016 a écrit:

L'article ne dit jamais que le crowdfunding va marcher pour tout le monde, ce n'est pas son propos


Je ne dis pas cela non plus, je dis que l'article, par sa conclusion, semble faire croire, grâce à des succès relatifs, que l’éditeur devient de facto dispensable. C’est ça que je conteste. Je n’ai jamais dit non plus que le crowdfunding allait marcher pour tout le monde.



Bin si, tu as écrit que l'article sous-entendait que le crowdfunding allait marcher pour tout le monde. Point.

Et là, tu cherches encore à louvoyer en orientant le débat sur le pb de l'éditeur dispensable ou pas.









Baba2016 a écrit:
L'article (et la note associée) dit simplement que le financement du projet de Laurel s'est fait sur 5000 participants et que c'est loin, en terme de public, du point d'équilibre des grands éditeurs. Toi tu parles des +7000 ex. Ce qui est très différent


Là-dessus, faut savoir aussi de quoi on parle. Là tu me parles en terme de lecteurs alors que dans ton précédent message, je te cite « l'article parle de point d'équilibre. Cad à quel moment un éditeur ne perd pas d'argent sur un projet ». Donc là en terme de ratio tirage/vente. Et c’est bien de ça que je te parle.



Non, je ne te parle pas en terme de lecteur, mais en terme de public. Donc plutôt d'acheteurs à la limite.
Et je t'oppose les 5000 acheteurs qui ont acheté les 7000ex aux 7000ex achetés tout court.
Et tu le sais très bien. Mais tu ne veux pas comprendre.

Si le point d'équilibre, c'est effectivement le moment où l'éditeur ne perd plus d'argent, donc commence à en gagner, cela n'a absolument rien à voir avec le ratio "tirage / vente".
Ou alors tu essaies encore de t'en tirer par une pirouette.









Baba2016 a écrit:
Tu sais, tu peux partager tes sources hein. C'est pas top secret. Ou alors t'es une grosse fainéasse ou un gros mytho


Je suis plutôt une grosse feignasse, mais si t’as peur que je racontes des conneries, tu sais où trouver des réponses.

Tu sais, le coup du "cherche toi-même", ça rend pas top crédible dans une discussion hein


En même temps, quand je te dis d’aller voir toi-même dans les archives d’ulule (ce qui est quand même plus précis que « cherche l’info toi-même"), tu ne pourras pas me reprocher d’inventer des chiffres et des statistiques selon mon bon vouloir puisque ce sont celles d’ulule.


Mais oui. Mais oui. En fait les chiffres tu les connais pas. Tout simplement.






Baba2016 a écrit:

car en fait, à bien y regarder, une grosse majorité des projets qui aboutissent le sont d'auteurs confirmés qui intègrent leur rémunération.

Sur l'historique, des projets de Fernandez, Springer (3x), Pedrosa, Amoretti ont tous réussi avec rémunération inclue.
Je rajoute La Revue Dessinée, Aaaaarg et Les Rues de Lyon.


Tu n’as pris que les exceptions pour ainsi dire. 3 auteurs sur des centaines de projets BD présentés, ça fait quand même peu proportionnellement. La grande majorité des projets ne rentrent pas dans ce cadre (auteurs connus et qui intégrent leur rémunération).



Pardon ?
Non, je suis allé sur Ulule (et autres), sur la partie BD, je suis allé voir les projets bds. Et moi je te cite des exemples.


Je n'y ai pas vu des centaines de projets BD présentés, désolé. Beaucoup moins.
On y voit deux sortes de projets:
+ les auteurs inconnus ou pas encore connus
+ les auteurs déjà connus

Sur les auteurs inconnus, très peu de projets menés à terme, car comme tout le monde le dit, il faut une communauté pour arriver à financer un projet. Et donc la plupart des gars, se sachant inconnus, lancent des projets à 2000€, espérant que. Et ça ne marche pas souvent.
Il y a des exceptions (oxia du mec du havre) et quand il y en a, la rémunération est incluse.

Si l'on veut des centaines de projets, il faut aller plutôt voir du côté de Kickstarter.


Maintenant, je t'invite à aller voir les archives de Ulule, de regarder l'ensemble des projets BDs, de nous les lister pour voir de quoi il en retourne plutôt que de nous asséner tes ressentis.


Ah la la, la vision sélective des réalités.
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Re: Evolution du prix des bds : discussions, statistiques...

Messagede Baba2016 » 22/08/2016 08:42

En fait, c'est magique avec toi. Quand tu dis un truc, qu'on t'oppose un argument qui va à l'opposé, et qu'il apparaît que tu as tort, ce n'est pas que tu as tort, c'est qu'en fait, tu disais le contraire, qu'on t'a pas compris, et que donc tu avais pas tort..


Ca y est tu recommences dans ta mauvaise foi et ta technique vicieuse habituelle. T’es pénible. Je ne vois absolument pas où je me contredis dans mes explications avec mes messages que tu cites qui ne font que confirmer ce que j’ai dit.

Tu me cites :

Parce que tu trouves pas que dire « Parce Laurel l’a fait, c’est possible pour tout le monde et voilà la solution, adieux les éditeurs »

En quoi ça contredit l’idée que c’est accessible à tout le monde de faire ce qu’à fait Laurel, c'est-à-dire se passer d’un éditeur et tenter sa chance dans le crowdfunding ?

Après tu me recites :

je dis que l'article, par sa conclusion, semble faire croire, grâce à des succès relatifs, que l’éditeur devient de facto dispensable.

En répondant :

Bin si, tu as écrit que l'article sous-entendait que le crowdfunding allait marcher pour tout le monde. Point


Non, seulement ça n’a rien à voir. Tu mélanges 2 citations qui ne parle pas de la même chose.

Dans la première que le crowdfunding est bien accessible à tout le monde et dans la seconde, que l’article semble faire croire, grâce à des succès relatifs, que l’éditeur devient de facto dispensable. C’est deux idées différentes que tu essaies de mettre en opposition alors qu’elles sont au contraire complémentaires. Et que tu as très bien compris comme tel puisque je t'ai expliqué dans mes précédents messages.

Tu ré interprètes mes propos en mélangeant tout, comme toujours. De plus, tu m’as DEJA posé les questions sur ces citations et je t’ai DEJA répondu en précisant ma pensée et ce que je voulais dire mais, fidèle à ta technique habituelle pour tout embrouiller, tu reviens à la charge pour ensuite venir dire qu’on a dit ce qu’on pas dit mais qu’on a dit quand même et j’en passe, pour faire croire ensuite que ton interlocuteur raconte n'importe quoi ou se contredit quand ce n'est absolument pas le cas. Tu reviens dessus sans cesse pour ensuite avoir le culot de me dire

Et là, tu cherches encore à louvoyer en orientant le débat sur le pb de l'éditeur dispensable ou pas


Donc la tu recommences dans ta mauvaise foi, et ta technique habituelle de reposer 5000 fois la même question sous une forme différente alors qu’on t’as DEJA répondu juste pour tout embrouiller et faire des liens qui n’ont aucun rapport entre les propos, pour dire ensuite que ton interlocuteur raconte n’importe quoi.

Si à chaque fois tu me fais le coup, c’est inutile que je perde mon temps à te répondre tant tu es malhonnête d’esprit. J’ai jamais vu quelqu’un d’aussi vicieux et faux que toi dans sa manière de « débattre ».

Non, je ne te parle pas en terme de lecteur, mais en terme de public


Ah, ben tiens je vais faire comme toi alors :

C’est pas toi qui dans ta première réponse a dit :

l'article parle de point d'équilibre. Cad à quel moment un éditeur ne perd pas d'argent sur un projet.


Donc tu parles bien d’argent.

Et puis dans un second message, « le point d’équilibre » devient subitement non pas le point de rentabilité pour l’éditeur, mais le lectorat.

Je te cite :

L'article (et la note associée) dit simplement que le financement du projet de Laurel s'est fait sur 5000 participants et que c'est loin, en terme de public, du point d'équilibre des grands éditeurs. Toi tu parles des +7000 ex. Ce qui est très différent


Donc je te réponds sur ta première idée (le côté argent) et après tu viens me répondre sur le côté lecteurs.

Facile ensuite de dire que je raconte n’importe quoi quand tu modifies le référent en cours de route…

Et malgré tout dans ton dernier message tu reviens sur le côté argent de la question ET des lecteurs en même temps !. Faut te suivre !

Non, je ne te parle pas en terme de lecteur, mais en terme de public.


C’est quoi la différence entre les lecteurs et le public ? Moi j’en vois pas. Le public c’est bien des lecteurs.

Et je t'oppose les 5000 acheteurs qui ont acheté les 7000ex aux 7000ex achetés tout court.
Et tu le sais très bien. Mais tu ne veux pas comprendre.


Non je ne comprends rien du tout à ta phrase.

Si le point d'équilibre, c'est effectivement le moment où l'éditeur ne perd plus d'argent, donc commence à en gagner, cela n'a absolument rien à voir avec le ratio "tirage / vente".
Ou alors tu essaies encore de t'en tirer par une pirouette.


T’es vraiment le roi de l’embrouille. Dans la même réponse, au début c’est « non » et ca se termine par « si ». Alors faut savoir, c’est « oui » ou c’est « non »?. Comme ça ça oblige à répondre à 2 affirmations opposées dans la même question, et tu choisiras bien sûr celle qui t'arrange pour répondre et dire ensuite qu'on se contredit! Si c'est pas un procédé malhonnête...

Et je ne vois pas où mon explication est une « pirouette ». Le moment où l’éditeur ne perd plus d’argent et commence à en gagner c’est bien quand il est arrivé à un ratio entre le tirage et la vente de ses livres. (Tu sais c’est quand sur un graphique les deux courbes se croisent)

Je n'y ai pas vu des centaines de projets BD présentés, désolé. Beaucoup moins.


Encore de la mauvaise foi. Il y a exactement 442 projets dans la section BD. C’est écrit noir sur le blanc sur le site de Ulule

Sur les auteurs inconnus, très peu de projets menés à terme, car comme tout le monde le dit, il faut une communauté pour arriver à financer un projet. Et donc la plupart des gars, se sachant inconnus, lancent des projets à 2000€, espérant que. Et ça ne marche pas souvent
.

Et ca change quoi dans mes explications ? Encore une fois tu pars dans des trucs qui n'ont rien à voir avec l'explication initiale. J’ai dit que la majorité des gens qui y participent n’intégrent pas leur rémunération dans leur projet. Tu m’opposes 3 auteurs/exemples sur 442 projets en me disant qu’ils sont majoritaires. T’as une drôle de conception de la majorité.

Si l'on veut des centaines de projets, il faut aller plutôt voir du côté de Kickstarter. Maintenant, je t'invite à aller voir les archives de Ulule, de regarder l'ensemble des projets BDs, de nous les lister pour voir de quoi il en retourne plutôt que de nous asséner tes ressentis


Ben non, comme je l’ai dit, il y a 442 projets sur Ulule. C’est écrit noir sur blanc sur leur site, donc c’est loin d’être un « ressenti ».

Si tu continues dans ta technique d’embrouille et de mauvaise foi, je ne répondrai même plus à tes messages car c’est inutile. Je sais, tu me diras que c’est facile, que c’est encore une de mes combines pour éviter de répondre à tes questions…alors que j’ai DEJA répondu à toutes tes questions. Tu ne fais que les répéter sans cesse en les déformants à chaque passage tout en citant des réponses qui ne répondent pas à ces questions pour, à la fin ne plus savoir de quoi on parle. Voilà la technique bien rodée de Môssieur Brian et sa conception du débat.

Ah la la, la vision sélective des réalités


J’ai été précis sur tous les points, j’ai répondu à toutes tes questions, et là où tu me dis que je me trompe, c’est pourtant vérifiable sur Ulule par exemple. Donc inutile que je perde mon temps à répeter ce que j’ai déjà expliqué 100 fois. Comme je l’ai dit, contre la mauvaise foi, je ne peux rien. Et vu que tu recommences dans tes procédés malhonnêtes, je doute continuer à te répondre d'autant que j'ai DEJA tout expliqué. T'es buté pas possible, de mauvaise foi et d'une malhônneté rare. C'est impossible de débattre en bonne intelligence avec toi.

Je pensais pourtant qu'avec ta première réponse qui semblait intéressante et cohérente on allait avoir droit à un vrai débat, mais chassez le naturel, il revient au galop. Désolé, j'ai autre chose à foutre que de perdre mon temps à jouer à ton petit jeu malhonnête. Tu me fais le coup sur tous les sujets.

Tout ce je voulais dire, je l'ai dit, et tout ce que j'ai dit a été expliqué. Point final pour moi sur ce sujet. Pour le reste c'est les lecteurs qui se feront leur opinion.
Dernière édition par Baba2016 le 22/08/2016 09:31, édité 4 fois.
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Re: Evolution du prix des bds : discussions, statistiques...

Messagede poypoy » 22/08/2016 08:56

Je fais partie des gros acheteurs de BD (à la louche 200 par an) et une chose est sûre, pour moi le prix n'entre jamais en compte dans ma décision d'achat. Si je veux l'album, je le prends, point. Bien souvent je ne regarde même pas le prix qu'elle coûte. Je me rappelle avoir tiqué une fois ou deux sur des albums (je me souviens de Portugal par exemple) mais bien souvent c'était des bd sur lesquelles j'étais hésitant et même là, au final j'ai cédé si j'avais vraiment envie.


Le côté "impression que la bd est chère" et est de plus en plus chère, se retrouve dans d'autres produits, même la place de cinéma ou le litre d'essence. Combien de fois entend-on par exemple qu'avec l'euro tout à augmenté et de prendre en exemple le prix de telle ou telle chose (la baguette ou je ne sais quoi). Le café à 3 francs quand je suis entré au lycée, à 1€50 aujourd'hui soit 10 francs ... en oubliant que je suis entré au lycée il y a 30 ans et que 30 ans d'inflation ... Quand on prend les chiffres en monnaie constante on voit que non, tout n'augmente pas autant qu'on en a l'impression.


Pour autant, et pour nuancer un peu. Si le prix d'un album de Tintin (ou Astérix ...) n'a pas réellement augmenté, ce genre d'album (48CC petit format) est devenu de plus en plus rare. (je me trompe peut être). Ce qu'on trouvait autrefois à ce format et à ce prix, on le trouve aujourd'hui en grand format et plus cher (sans compter la multiplication des albums "hors norme").
A qui la faute ? Sans doute à tous ceux qui sont impliqués dans la chaîne : les éditeurs qui ont besoin que leur album soit "visible" en librairie, les acheteurs friands de beaux albums ...
Une seule chose est sûre ... toutes les tentatives pour proposer des BD moins chères (et il y en a eu) ont été, semble-t-il, des échecs.
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Re: Evolution du prix des bds : discussions, statistiques...

Messagede Le Tapir » 22/08/2016 09:55

poypoy a écrit:Pour autant, et pour nuancer un peu. Si le prix d'un album de Tintin (ou Astérix ...) n'a pas réellement augmenté, ce genre d'album (48CC petit format) est devenu de plus en plus rare. (je me trompe peut être). Ce qu'on trouvait autrefois à ce format et à ce prix, on le trouve aujourd'hui en grand format et plus cher (sans compter la multiplication des albums "hors norme").

ça s'appelle le marketing! Il est vrai que sur la bd "moderne", "adulte" , bref sur les produits qui font bien plus envie que le dernier tome des tuniques bleues par exemple, il y a bien davantage de sorties à plus de 20,00 euros, voir 30,00 euros qu'à 12,00 euros!

La BD est chère (je le pense) , le choix est pléthorique! Bref, vive le marché de l'occasion! :D
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Re: Evolution du prix des bds : discussions, statistiques...

Messagede Croaa » 22/08/2016 11:06

Oui, une bd n'est pas donnée. Et en fonction des revenus de chacun, cela peut avoir une importance très variable.
Mais franchement, quand je vois les sommes dépensées pour le dernier smartphone à la mode parce qu'il le faut absolument d'avoir le dernier modèle, cela me fait rigoler.
Bien évidemment j'attends de lire les réactions du "Ah mais moi pas du tout, j'ai un vieux smartphone pas cher du tout et tout pourri et je trouve quand même la bd chère".

Outre le fait que le pouvoir d'achat n'augmente pas forcément, c'est surtout la création de nouveaux besoins qui grève le budget.
Internet, Smartphone, objets connectés, etc... Tout cela vient diminuer le budget loisir de façon bien plus importante que la baisse du pouvoir d'achat.

Faire des choix, ce n'est pas seulement acheter moins de bd en sélectionnant moins, c'est aussi faire le choix de la bd par rapport à ces nouveaux besoins.
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Re: Evolution du prix des bds : discussions, statistiques...

Messagede Le Tapir » 22/08/2016 11:15

Toutafé! Je confirme: je viens de m'acheter un nouveau smartphone! Et il est vachement mieux que l'ancien! :oops: :D :doigt:

ps: Je ne vois vraiment pas pourquoi on devrait privilégier la Bd par rapport à l'ensemble de ses choix de consommation courante et loisirs en fait! ;)
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Re: Evolution du prix des bds : discussions, statistiques...

Messagede Olaf Le Bou » 22/08/2016 11:23

toutafé aussi, j'ai jamais acheté de smartphone de ma vie, ni de home cinéma, ni de consoles de jeux vidéos, de tablettes tactiles, de merdiers connectés, et du coup je ne repose qu'exceptionnellement un bouquin pour cause de prix excessif (à mes yeux, bien sûr, j'ai une vision sélective de la réalité)
Prenez un cercle, caressez-le, il deviendra vicieux

En toutes choses, subordonner le désir de juger au devoir de comprendre.
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Re: Evolution du prix des bds : discussions, statistiques...

Messagede xof 24 » 22/08/2016 11:26

poypoy a écrit:Une seule chose est sûre ... toutes les tentatives pour proposer des BD moins chères (et il y en a eu) ont été, semble-t-il, des échecs.



Quelles tentatives ???
La seule que j'ai en mémoire c'est chez Futuro, mais ce n'était pas vraiment de nous proposer un produit final moins cher mais de nous l'offrir en feuilleton, ce qui donnait l'impression du moins cher...

Il y a chez Urban une volonté de promo avec des albums proposés moins cher pendant un/deux mois... Là ok mais comme c'est ponctuel, c'est surtout de la promo plutôt qu'une volonté de proposer de la BD moins cher

Toutes les autres BDs à bas prix sont selon moi des offres promotionnelles et non pas une volonté réelle de proposait une bd à prix modique

Ensuite dans un monde de bisounours on pourrait croire que si on proposait des BDs à 10 euros au lieu de 15 euros, le lecteur achèterait 3 BDs au lieu de deux. Et qu'il y aurait plus d'acheteurs pour compenser le "manque" des 5 euros...
Mais en vérité il n'y aura pas forcément d'acheteurs pour compenser, et le lecteur achètera ses deux BDs à 10 euros et les 10 autres euros il les dépensera ailleurs...
"Tout ne doit pas être expliqué" CF Andreas in TaO n°3


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Re: Evolution du prix des bds : discussions, statistiques...

Messagede Le Tapir » 22/08/2016 11:27

Olaf Le Bou a écrit:toutafé aussi, j'ai jamais acheté de smartphone de ma vie, ni de home cinéma, ni de consoles de jeux vidéos, de tablettes tactiles, de merdiers connectés, et du coup je ne repose qu'exceptionnellement un bouquin pour cause de prix excessif (à mes yeux, bien sûr, j'ai une vision sélective de la réalité)


:lol: :ok:

Merci d'abonder dans mon sens cher clone! :D
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Re: Evolution du prix des bds : discussions, statistiques...

Messagede Baba2016 » 22/08/2016 11:42

Quelles tentatives ???


Il y a eu la collection « Pirate » chez Dupuis par exemple à 3 euros et en souple qui a bien marché (750 000 exemplaires écoulés selon cet article : http://www.strategies.fr/actualites/mar ... arton.html)

Preuve que le retour au souple ou du moins qu’on propose les BD dans ces deux formats est une idée qui séduit le public.

Toutes les autres BDs à bas prix sont selon moi des offres promotionnelles et non pas une volonté réelle de proposait une bd à prix modique


C’est vrai. C’est pourquoi le retour au souple serait une bonne idée pour obtenir des prix moins prohibitifs. Et à en croire les ventes, le public est là pour cela et prêt aussi à acheter.

Ensuite dans un monde de bisounours on pourrait croire que si on proposait des BDs à 10 euros au lieu de 15 euros, le lecteur achèterait 3 BDs au lieu de deux. Et qu'il y aurait plus d'acheteurs pour compenser le "manque" des 5 euros...
Mais en vérité il n'y aura pas forcément d'acheteurs pour compenser, et le lecteur achètera ses deux BDs à 10 euros et les 10 autres euros il les dépensera ailleurs..
.

C’est quand même paradoxal puisque d’un côté on une partie qui dit « le prix n’a pas d’importance » et de l’autre une partie qui trouve que les BD sont trop chères. En même temps beaucoup ne jurent que par la couverture cartonnée, alors que le souple, quand il est proposé à la vente, fait un carton.

Alors on ne sait plus quoi penser.
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Re: Evolution du prix des bds : discussions, statistiques...

Messagede Cobalt 60 » 22/08/2016 11:57

Cooltrane a écrit:avec un type comme moi, les publicitaires tombent toujours (ou très souvent) très mal, car en général la pub me fait l'effet contraire de ce qu'elle voudrait faire: elle me répulse et révulse bien plus qu'elle ne m'attirera jamais... et ce n'est pas le matraquage qui y fera gd chose, au contraire. Mon père a travaillé pendant qqes années dans le milieu pub et un de ses références pour ses enfants était le diptyque de Jean Yanne (Tout Le Monde, il est beau.... et Moi yen a vouloir....). Ils nous expliquait comment ne pas tomber dans la marmite.
Bref, le pire qu'un publicitaire pourrait faire est de s'intéresser à mon cas quasi-désespéré - à moins de me demander mon avis directement.

Re-bref à moins que ce soit des produits (non-food, comme se dit dans le métier) dont j'ai spécifiquement besoin à cet instant (l'ancien est cassé ou qqe chose du genre)
Pour le food (comme ne se dit pas dans le métier :D ), c'est clair que l'usage de ma carte de grande surface est surveillé, mais je suis loin de les trouver efficaces pour me forcer à des achats

Retour à la BD, comme pour le cinoche, s'il leur faut créer une œuvre pour little old me et me la vendre, ils s'y casseront les dents....


C'est là où tu te trompes.
La publicité est bien plus maline que tu ne l'imagines. Elle ne force personne à acheter. Elle ne créée pas de besoin. Elle génère du désir. Car si les besoins peuvent être satisfaits, le désir, lui ne l'est jamais et se renouvelle sitôt satisfait. Dans ce qui te fait envie et ce que tu achètes entre donc une bonne part de publicité sans même que tu t'en rendes compte. Et il est bien présomptueux de penser qu'on y échappe. Il faudrait une vigilance de tous les instants.
C'est d'autant plus vrai dans le domaine qui nous intéresse car on est dans le superflu, donc dans le domaine du désir.
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Re: Evolution du prix des bds : discussions, statistiques...

Messagede Thierry_2 » 22/08/2016 12:15

un point intrigant si je considère le cas particulier des comics.
Prenons quelques classiques comme V pour Vendetta (Urban: une édition dispo à 28 EUR contre la version US en souple à 17 et la version collector à 30), Watchmen (32 EUR en Urban, contre les version anglo-saxonnes à 19 EUR en souple et 37 en deluxe), Daredevil Born Again (36 EUR chez Panini, contre une version souple entre 12 et 18 EUR).
On voit que les éditeurs francophones ne proposent pas d'alternatives. Que des versions "deluxe", moins chères que les version US, mais pas de version brochées qui sont, elles beaucoup moins chers. Il y a un choix éditorial de privilégier les formats chers. Pourquoi ce choix ?
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Re: Evolution du prix des bds : discussions, statistiques...

Messagede Anianka » 22/08/2016 12:17

Thierry_2 a écrit:Pourquoi ce choix ?

le lecteur européen est habitué à un format plus luxueux et plus cher, donc pourquoi se priver de se faire d'avantage de sous ?
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