Il y a des moments où je trouve intéressant de venir participer au débat, dans l'espoir (probablement un rien suffisant) d'essayer d'élever le contenu des discussions, ou tout du moins de permettre à certains d'apprendre quelque chose.
Et puis d'autres fois, je me dis : à quoi bon?
C’est quand même marrant… Les mêmes problématiques sont posées dans le reportage, c’est sérieux. Je pose les même problématique sur le forum mais vu d’un autre angle et ça devient n’importe quoi. Les questions qui dérangent c’est seulement l’apanage des journalistes ?
Si t'aimes plus ton boulot ou qu'il ne te fait pas vivre convenablement, tu vas en changer non?
Alors la question à se poser, c’est pourquoi l'auteur de BD continue son métier s'il n'est pas viable pour lui?
On me dira « par passion ». Ok. Mais donc c’est son choix, une fois de plus. D’ailleurs les auteurs le reconnaissent aussi dans le reportage. Ils acceptent ces sacrifices parce que le désir de raconter des histoires, de partager, d’être auteur, etc…est plus important. C’est donc bien un choix en connaissance de cause alors pourquoi venir pleurer après ?
La meilleure solutions seraient qu’ils essaient de renégocier leurs conditions de travail (l’avocat lui-même le dit et les auteurs, aussi, qu’ils ne négocient quasiment jamais alors il ne faut pas s’étonner non plus).
Moi je n’ai rien contre les auteurs, simplement, ils ont aussi une part de responsabilité dans la situation dans laquelle ils se sont mis parce qu’ils l’ont accepté sans broncher. Devant une telle passivité, l’éditeur aurait bien tort de ne pas essayer d’en profiter. Et c’est ce qu’il fait, l’avocat le dit lui-même, (dixit) « Les droits d’auteurs actuels sont confiscatoires ». T’en connais beaucoup des gens dans diverses professions qui seraient prêt à travailler dans de telles conditions ? Moi pas. Alors encore une fois, pourquoi les auteurs acceptent ? Il y a bien quand même un problème, outre le système, qui émane d’eux aussi.
. Maintenant que cela atteint un stade critique ils se réveillent. Ben bon courage pour retrouver les conditions initiales. A ce propos, José Louis Bocquet l’explique très bien dans le reportage.
Comme toujours vous êtes très manichéens ici. Les méchants éditeurs (même s’ils le sont réellement parfois) et le pauvre auteur. Désolé, mais il a sa part de responsabilité aussi dans la crise que rencontre l’ensemble des acteurs de la BD aujourd’hui.