xof 24 a écrit:Heuuuuuuu
Et si vous saviez exactement quelles sont les bds qui font vivre les éditeurs vous auriez mal à vôtre petit coeur de lecteurs amoureux de la belle bd
xof 24 a écrit:Heuuuuuuu
c'est de notre faute si le stockage coûte plus cher .?
le transport?
xof 24 a écrit:Et si vous saviez exactement quelles sont les bds qui font vivre les éditeurs vous auriez mal à vôtre petit coeur de lecteurs amoureux de la belle bd
bone a écrit:Pour avoir les chiffres des ventes (mises en place), il suffit de se rapporter aux rapports de l'acbd ici
Baba2016 a écrit:xof 24 a écrit:Et si vous saviez exactement quelles sont les bds qui font vivre les éditeurs vous auriez mal à vôtre petit coeur de lecteurs amoureux de la belle bd
C'est dire le niveau moyen du lecteur de BD...
Nirm a écrit:Acheteur, pas lecteur. Là nuance est importante.
Nirm a écrit:Baba2016 a écrit:xof 24 a écrit:Et si vous saviez exactement quelles sont les bds qui font vivre les éditeurs vous auriez mal à vôtre petit coeur de lecteurs amoureux de la belle bd
C'est dire le niveau moyen du lecteur de BD...
Acheteur, pas lecteur. La nuance est (malheureusement) importante.
bone a écrit:Pour avoir les chiffres des ventes (mises en place), il suffit de se rapporter aux rapports de l'acbd ici
Je ne suis pas du tout convaincu que ceux qui font vivre l'industrie de la BD soient celles et ceux qui discutent sur ce forum. Comme dit plus haut, ce sont (à mon avis) les gros titre genre "les blondes", "les gendarmes", "Lanfeust", "Astérix" ou "Tintin" qui font vivre cette industrie les volumes de ces ventes finançant les titres plus "élitistes" dont nous sommes friands
Enfin, lorsqu'on me propose d'un côté, pour 20 euros, une édition souple et toute fine, d'un éditeur indépendant (une association par exemple) et d'un autre côté, pour 17 euros, un beau tome de 62 pages, cartonné grand format, d'une grosse édition, je me dit que dit que le tirage est vraiment primordiale lorsqu'il s'agit de fixer le prix d'une BD.
cedd79 a écrit:Je ne suis pas du tout convaincu que ceux qui font vivre l'industrie de la BD soient celles et ceux qui discutent sur ce forum. Comme dit plus haut, ce sont (à mon avis) les gros titre genre "les blondes", "les gendarmes", "Lanfeust", "Astérix" ou "Tintin" qui font vivre cette industrie ; les volumes de ces ventes finançant les titres plus "élitistes" dont nous sommes friands, dans le cas des éditeurs qui continuent de faire du R&D. Ne pas oublier les comics et les mangas dont les ventes sont en progression importantes - les comics, avec Urban Comics, ayant fait des efforts d'édition important, même si un poil trop uniformisé à mon goût.
Je suis passionné de BD, et les rares fois où l'on m'en offre, c'est pour m'offrir le dernier tome de "Game of Thrones", "le guide de..." ou "les blondes". Des BD beaucoup éditées, mais pas vraiment lues par nous... (en tous cas pas part moi !). Mon libraire m'explique souvent qu'à contre-coeur il s'oblige à mettre en tête de gondole de titres très commerciaux. Ce sont souvent ceux-ci qui lui permettent d'absorber une grande partie ses charges fixes, surtout juste avant les fêtes.
Pour revenir sur le contenant, c'est à dire l'édition en elle-même (sans parler du contenu) pour moi elle fait partie du plaisir de découvrir l'oeuvre : le poids de l'objet, l'impact du papier, l'odeur de la colle, la taille, la manière dont a été pensée la mise en page, son dos, etc. Tous ces éléments contribuent à me faire rentrer dans l'univers de l'auteur. Sinon, autant lire du "case à case" sur une tablette, mais impossible pour moi. Ensuite, vient le contenu et s'il n'est pas à la hauteur du contenant, je lâche l'affaire, le contenu étant évidemment plus important.
Enfin, lorsqu'on me propose d'un côté, pour 20 euros, une édition souple et toute fine, d'un éditeur indépendant (une association par exemple) et d'un autre côté, pour 17 euros, un beau tome de 62 pages, cartonné grand format, d'une grosse édition, je me dit que dit que le tirage est vraiment primordiale lorsqu'il s'agit de fixer le prix d'une BD.
Cooltrane a écrit:cedd79 a écrit:Je ne suis pas du tout convaincu que ceux qui font vivre l'industrie de la BD soient celles et ceux qui discutent sur ce forum. Comme dit plus haut, ce sont (à mon avis) les gros titre genre "les blondes", "les gendarmes", "Lanfeust", "Astérix" ou "Tintin" qui font vivre cette industrie ; les volumes de ces ventes finançant les titres plus "élitistes" dont nous sommes friands, dans le cas des éditeurs qui continuent de faire du R&D. Ne pas oublier les comics et les mangas dont les ventes sont en progression importantes - les comics, avec Urban Comics, ayant fait des efforts d'édition important, même si un poil trop uniformisé à mon goût.
Je suis passionné de BD, et les rares fois où l'on m'en offre, c'est pour m'offrir le dernier tome de "Game of Thrones", "le guide de..." ou "les blondes". Des BD beaucoup éditées, mais pas vraiment lues par nous... (en tous cas pas part moi !). Mon libraire m'explique souvent qu'à contre-coeur il s'oblige à mettre en tête de gondole de titres très commerciaux. Ce sont souvent ceux-ci qui lui permettent d'absorber une grande partie ses charges fixes, surtout juste avant les fêtes.
Pour revenir sur le contenant, c'est à dire l'édition en elle-même (sans parler du contenu) pour moi elle fait partie du plaisir de découvrir l'oeuvre : le poids de l'objet, l'impact du papier, l'odeur de la colle, la taille, la manière dont a été pensée la mise en page, son dos, etc. Tous ces éléments contribuent à me faire rentrer dans l'univers de l'auteur. Sinon, autant lire du "case à case" sur une tablette, mais impossible pour moi. Ensuite, vient le contenu et s'il n'est pas à la hauteur du contenant, je lâche l'affaire, le contenu étant évidemment plus important.
Enfin, lorsqu'on me propose d'un côté, pour 20 euros, une édition souple et toute fine, d'un éditeur indépendant (une association par exemple) et d'un autre côté, pour 17 euros, un beau tome de 62 pages, cartonné grand format, d'une grosse édition, je me dit que dit que le tirage est vraiment primordiale lorsqu'il s'agit de fixer le prix d'une BD.
Dans le sujet 'Cest La Crise' le Nex nous a mis récemment (5 ou 6 semaines si pas un peu plus) un lien vers une étuide pour aider le libraire à fidéliser les differents types de clientèle en les distingants sans cinq ou six categories et c'est le gros lecteur (qui est grosso-modo les passionnés, dont la plupart des intervenants sur BDGest) qui sont ceux qui font vivre les librairies (indés ou grosse librairies de centreville) plutôt que le lecteur lambda qui achète ses Tintin et Blondes à l'Hyper-Cartrefour ou Leclerc (dont celles qui te sont offertes, probablement).
Va jeter un oeil sur le sujet et downloade le rapport que Nex nous donne le lien)
Edit, j'ai trouvé le lien
http://www.syndicat-librairie.fr/images ... obsoco.pdf
Thierry_2 a écrit:Cooltrane a écrit:cedd79 a écrit:Je ne suis pas du tout convaincu que ceux qui font vivre l'industrie de la BD soient celles et ceux qui discutent sur ce forum. Comme dit plus haut, ce sont (à mon avis) les gros titre genre "les blondes", "les gendarmes", "Lanfeust", "Astérix" ou "Tintin" qui font vivre cette industrie ; les volumes de ces ventes finançant les titres plus "élitistes" dont nous sommes friands, dans le cas des éditeurs qui continuent de faire du R&D. Ne pas oublier les comics et les mangas dont les ventes sont en progression importantes - les comics, avec Urban Comics, ayant fait des efforts d'édition important, même si un poil trop uniformisé à mon goût.
Dans le sujet 'Cest La Crise' le Nex nous a mis récemment (5 ou 6 semaines si pas un peu plus) un lien vers une étuide pour aider le libraire à fidéliser les differents types de clientèle en les distingants sans cinq ou six categories et c'est le gros lecteur (qui est grosso-modo les passionnés, dont la plupart des intervenants sur BDGest) qui sont ceux qui font vivre les librairies (indés ou grosse librairies de centreville) plutôt que le lecteur lambda qui achète ses Tintin et Blondes à l'Hyper-Carrefour ou Leclerc (dont celles qui te sont offertes, probablement).
Va jeter un oeil sur le sujet et downloade le rapport que Nex nous donne le lien)
Edit, j'ai trouvé le lien
http://www.syndicat-librairie.fr/images ... obsoco.pdf
Intéressant de voir que cedd79 parle de l'industrie de la BD et que Cooltrane réponde sur les libraires uniquement.
Les publics sont différents, tout comme les enjeux et les besoins.
L'éditeur vend des livres et dispose pour cela de plusieurs réseaux: les grandes surfaces, les libraires spécialisés et internet.
Le gros lecteur du genre qui écume les forums est certainement vital pour le secteur des libraires, mais pour l'industrie de la BD en général, son importance est plus relative.
Cooltrane a écrit:Thierry_2 a écrit:Cooltrane a écrit:cedd79 a écrit:Je ne suis pas du tout convaincu que ceux qui font vivre l'industrie de la BD soient celles et ceux qui discutent sur ce forum. Comme dit plus haut, ce sont (à mon avis) les gros titre genre "les blondes", "les gendarmes", "Lanfeust", "Astérix" ou "Tintin" qui font vivre cette industrie ; les volumes de ces ventes finançant les titres plus "élitistes" dont nous sommes friands, dans le cas des éditeurs qui continuent de faire du R&D. Ne pas oublier les comics et les mangas dont les ventes sont en progression importantes - les comics, avec Urban Comics, ayant fait des efforts d'édition important, même si un poil trop uniformisé à mon goût.
Dans le sujet 'Cest La Crise' le Nex nous a mis récemment (5 ou 6 semaines si pas un peu plus) un lien vers une étuide pour aider le libraire à fidéliser les differents types de clientèle en les distingants sans cinq ou six categories et c'est le gros lecteur (qui est grosso-modo les passionnés, dont la plupart des intervenants sur BDGest) qui sont ceux qui font vivre les librairies (indés ou grosse librairies de centreville) plutôt que le lecteur lambda qui achète ses Tintin et Blondes à l'Hyper-Carrefour ou Leclerc (dont celles qui te sont offertes, probablement).
Va jeter un oeil sur le sujet et downloade le rapport que Nex nous donne le lien)
Edit, j'ai trouvé le lien
http://www.syndicat-librairie.fr/images ... obsoco.pdf
Intéressant de voir que cedd79 parle de l'industrie de la BD et que Cooltrane réponde sur les libraires uniquement.
Les publics sont différents, tout comme les enjeux et les besoins.
L'éditeur vend des livres et dispose pour cela de plusieurs réseaux: les grandes surfaces, les libraires spécialisés et internet.
Le gros lecteur du genre qui écume les forums est certainement vital pour le secteur des libraires, mais pour l'industrie de la BD en général, son importance est plus relative.
Beeen oui, je me suis permis de shifter le centre de conversation vers les points de ventes, car c'est qd mm là que se cela se passe, que je sache.
Je ne minimise aucunement les hypers-marchés niveau importance des ventes, mais comme le montre l'étude, on achète une BD chez Carrefour comme on achète un pot de confiture ou des oranges... En général, ce sont plutôt les lecteurs occasionels (moins de 10 BD/an achetées) qui achètent en hyper-surface, donc ce poids est assez relatif (j'ai pas dit insignificant non plus), comparés aux lieux fréquentés par les passionnés.
Et comme le prix étant en général au plus bas autorisé dans les hyper-trucs (du moins le client-lecteur lambda se l'imagine) , il n'est pas plus regardant au prix que pour sa boite de tomate concassée ou une bouteille de coca.
Les gros lecteurs (on va dire acheteurs) regardent sans doute plus le prix , car ils dépensent une somme sensiblement plus importante (pour ne pas dire considérable)
Maintenant, chez les hyper-bazars, les commandes plus importantes sur certains albums mais réduites en nombre de d'oeuvres proposes, fait que l'éditeur est oblige de faire un "prix" (revu à la baisse évidemment) au gros revendeur de légumes sur les blockbusters, du coup réduisant la marge de l'éditeur. (Idem pour à-ma-zone, plus que probablement)
C'est clair que Bamboo vend plus au Carrefour qu'à Brüsel Galerie, car dans ce dernier, on ne les voit même pas sur les étals (mais ils peuvent les commander)
Du coup, pour les éditeurs indés (avec des tirages modestes), eux ne vendent pas en hyper-marchés (sauf exceptions, style chef de rayon éclairé et averti), du coup les vrais librairies (on inclura les espaces Leclerc et Cultura) ont un poids super important dans leur balance à eux.
Thierry_2 a écrit:tu persistes )
Pöur la pression sur les prix d'achat, je doute que ce soit possible au vu du prix unique du livre, qui devrait aussi passer en belgique. Des experts pourront confirmer ou infirmer.
Je dis juste que c'est symptomatique d'évacuer le volume des ventes en supermarché, sous prétexte que c'est essentiellement le fait d'acheteurs occasionnels. Ils achètent peu, mais sont nombreux. Il existe plusieurs marchés pour la bande dessinée et la part des ventes en grande surfaces doit être importante pour les gros succès. C'est du cash dont a besoin l'industrie de la BD.
Thierry_2 a écrit:Je dis juste que c'est symptomatique d'évacuer le volume des ventes en supermarché, sous prétexte que c'est essentiellement le fait d'acheteurs occasionnels. Ils achètent peu, mais sont nombreux. Il existe plusieurs marchés pour la bande dessinée et la part des ventes en grande surfaces doit être importante pour les gros succès. C'est du cash dont a besoin l'industrie de la BD.
"alors que 41 % des lecteurs de plus de 15 ans ne sont pas acheteurs, et que 25 % déclarent avoir acheté entre une et cinq bandes dessinées dans l’année, 16 % des lecteurs achètent plus de 10 bandes dessinées par an — et concentrent plus des deux tiers des ventes globales. Les très gros acheteurs (6 % des lecteurs, à plus de 20 bandes dessinées achetées au cours des 12 derniers mois) représentent à eux seuls, dans une estimation très conservatrice, plus de 40 % des achats totaux."
"L’impact de cette évolution à la baisse de la grande distribution est immédiat sur le domaine de la bande dessinée «familiale» : elle y trouvait là son principal débouché. Ainsi, la série Boule et Bill de Roba voyait plus de la moitié de ses ventes se réaliser dans ce réseau, et l’on peut directement imputer au seul désengagement de la grande distribution la perte de 20 % du nombre d’exemplaires vendus par la série entre 2006 et 2011.
Pour les grandes séries franco-belges comme Blake et Mortimer, XIII ou encore Largo Winch, le même phénomène est à l’œuvre depuis 2006, mais se voit atténué par une moindre dépendance à la grande distribution pour leurs ventes (de l’ordre de 33 % à 40 %, en fonction des séries).
À l’inverse, et sans surprise, les œuvres «d’auteur» réalisent une part tout à fait marginale de leurs ventes dans la grande distribution. La série Quai d’Orsay de Christophe Blain et Abel Lanzac (Dargaud) a ainsi vendu deux fois plus d’exemplaires via Internet que dans la grande distribution — la large majorité de ses ventes se partageant entre les grandes surfaces spécialisées (48 %) et les librairies (39 %)."
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