Le débarquement avec trois guerres de retard, c'en est presque beau.

toine74 a écrit:Oui, mai si on danse ?
Oui, mai si on danse ?
Cooltrane a écrit:L'éditeur il a des frais Presque fixes sur lesquels il peut rogner (qualité duy papier, assemblage, moindre %-age pour les auteurs (etc...), mais aussi réduction de personel, mais c'est aussi lui qui fixe le prix final du bouquin, lequel est determine par sa margé bénéficiaire (dependant qu'on soit chez DelSol ou Requins Marteaux)
Cooltrane a écrit:Que je sacje, le prix unique du livre, c'est uniquement sur le prix de vente au détail (donc final), pas sur le prix de gros... du coup si Carrefour lui demande un prix sans bénéfs pour l'éditeur, c'est possible et légal ... à l'éditeur de dire oui ou merde.
Sachant que la marge de l'éditeur n'est pas déterminée par la seule équation (prix de vente - prix de revient).
Il faut compter qu'en moyenne, on a quelque chose comme 50% d'invendus dans le monde merveilleux de la bande dessinée -- conséquence naturelle de la distribution physique des produits. La marge de l'éditeur est donc à considérer non pas au niveau de l'exemplaire mis en vente, mais bien plutôt au niveau de l'ensemble de la commercialisation.
Thierry_2 a écrit:Pöur la pression sur les prix d'achat, je doute que ce soit possible au vu du prix unique du livre, qui devrait aussi passer en belgique. Des experts pourront confirmer ou infirmer.
illario a écrit:- Pourquoi les éditeurs ne savent toujours pas anticiper le nombre de ventes effectifs ?
Donc s'ils ajustaient le nombre de livres à imprimer, cela réaliserait des économies certes modiques, mais qui peut avoir une économie de coût non négligeable au final
En réalité, l’objectif des éditeurs demeure d’assurer une large présence en magasin, quitte à imprimer trop — une vente «manquée» aujourd’hui ayant peu de chance d’être rattrapée à l’avenir. On notera d’ailleurs que, une fois amortis les coûts fixes de la création d’un livre, le coût de fabrication d’un exemplaire devient marginal.
[...]
Par ailleurs, dans un contexte de crise, l’annonce de la réduction du tirage initial pourrait être interprétée comme un mauvais signe, entraînant une perte de confiance des acteurs de la chaîne de diffusion/distribution et, par un processus de prédiction auto-réalisatrice, une forte diminution des ventes. L’importance du tirage d’un ouvrage devient alors une force commerciale (réelle ou psychologique), et non plus l’expression «raisonnable» d’un véritable potentiel de vente.
illario a écrit:- ça veut dire quoi "conséquence naturelle de la distribution physique des produits" ?
Pour moi c'est la conséquence naturelle d'une distribution "au gros", si la distribution était plus rationalisée on pourrait s'attendre là aussi à des économies budgétaire et financières non négligeables.
Quand Cora (par exemple) fait sa semaine/quinzaine de la bd, en vendant tous les titres à -30/-35% par rapport au prix de vente conseillé, je doute qu'il achète les bouquins au meme prix que le petit libraire de quartier.
toine74 a écrit:Oui, mai si on danse ?
Ensuite, il faut bien voir que le tirage est un argument commercial (auprès du diffuseur-distributeur)
illario a écrit:Merci de toutes ces précisions Xavier Guilbert.Quand Cora (par exemple) fait sa semaine/quinzaine de la bd, en vendant tous les titres à -30/-35% par rapport au prix de vente conseillé, je doute qu'il achète les bouquins au meme prix que le petit libraire de quartier.
Es-tu sûr que les libraires achètent les livres ?
HubIguane a écrit:Es-tu sûr que les libraires achètent les livres ?
oui !
Baba2016 a écrit:HubIguane a écrit:Es-tu sûr que les libraires achètent les livres ?
oui !
C'est faux. Les libraires n'achètent jamais en direct les livres. Ils commandent X exemplaires à l'éditeur en négociant une marge (par exemple 40%). ils vendent les livres aux clients et se prennent leur marges. Les invendus ils les renvoient à l'éditeur. En aucun cas ils n'achètent directement les BD commandées à l'éditeur.
Beau ton péremptoire pour contredire un libraire qui sait pourtant ce qu'il dit.
Enlève jamais et en aucun cas et t'auras un peu plus raison déjà
s'il arrive à négocier 40% c'est qu'il est plutôt balèze
Et dans l'absolu, Hubi a raison : le libraire achète ses bd, dans certains cas il a une faculté de retour (PAS TOUJOURS)
Mais dans tous les cas il achète les bd payées à 60 jours et il ne pourra pas retourner les invendus avant 90j (règle générale, mais pas absolue) donc y a au moins un mois où il les a achetés.
Et je peux t'assurer qu'un fort taux de retour ne plaît pas au dif/dib qui te flingue ta remise du coup
Baba2016 a écrit:Ca c'est le "cas d'école" car la réalité est moins glorieuse. Combien de libraires payent à 60 voire à 90 jours? Les retards pour X prétextes bidons sont légions. C'est d'ailleurs ce qui fait couler souvent de petits éditeurs qui peinent à récupérer leur fric auprès des libraires pour ne parler que de ça. De plus il ne les achètent pas, c'est l'argent de ses clients qui les ont achetées. Nuance.
Alors pour les petits éditeurs, tu parles de qui là ?
Parce que les petits historiques (genre Cornelius, Association, Ca et Là, Requins Marteaux, 6 pieds sous terre etc...) ont souvent un diff/dib. Et c'est au diff/dib que le lib paye ses factures. L'éditeur lui est payé par le diff/dib, pas par le lib en direct
donc bon faut pas coller le retard sur un éventuel mauvais payeur de lib
Sauf si ton petit s'autodif/dib : et ben dans ce cas, je peux te dire que très souvent il faut régler le livre avant de le recevoir.
Le prochain Guibert, si j'en prends 20 et que j'en vends 3, je vois pas trop où mes clients ont payé.
cela ne change rien au fait que le libraire n'achète pas les BD à compte ferme.
Actuellement acheter une BD devient un produit de luxe, ce qui ruine le lecteur, nuit au libraire, désespère l'éditeur et fait disparaître les auteurs...
illario a écrit:Les livres doivent se vendre en priorité dans les librairies, mais dans le monde dans lequel on vit cela ne suffit plus, chacun veut sa part de gâteau, c'est ainsi que les grandes surfaces ce sont mises à la vente de livres. Je ne sais pas quelle répercussion au final aura cette "déstabilisation" du circuit traditionnel,
illario a écrit:. Le prix du livre est certainement trop cher, les arbres pour le fabriquer de plus en plus menacés
Retourner vers Généralités sur la Bande Dessinée
Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 30 invités