Q64 a écrit: C'est ça l'argumentaire de départ dans les 40 pages, pour retenir le temps de travail nécessaire aux smicars pour se payer une BD, et affirmer ainsi qu'ils sont gagnants sur la période 1988-2010 ?
Surement un membre du lobby des éditeurs, ou un des jeunes énarques ou Sup de Co, conseillers de Christine Lagarde à Bercy

le complot du grand capital qui infiltre le milieu culturel pour faire de la désinformation et pousser les lecteurs à acheter en masse leurs produits !
Tu n'as rien trouvé d'autre ?
Pour préciser, ce n'est pas le début des 40 pages et ce n'est pas le smic qui est représentatif mais le salaire moyen (qui n'augmente pas forcément de la même façon que le smic).
Tu es en manque d'argument en lisant cette évidence, donc tu dénigres. C'est assez classique en somme.
Tu abordes (justement) le problème des 35 heures, des prélèvements obligatoires. Lorsque la preuve qu'en intégrant ces éléments, le constat reste le même, hop, tu passes à autre chose. La fuite en avant pour ne pas être rattrapper par l'évidence que : non, les éditeurs ne sont pas forcément les grands méchants que l'on espère qu'ils soient (attention, je n'ai pas dis non plus qu'ils étaient le petit chaperon, hein !).
C'est toujours plus facile de trouver un coupable à notre malheur alors qu'il faut chercher l'origine du mal dans son propre comportement
Je vais te faire un petit résumé rapide de mon avis au fil des 40 pages que tu rechignes tant à lire de peur d'être convaincu (pas par mon avis mais par l'ensemble des interventions) :
En gros, il y a une réalité, avec un salaire moyen (et son évolution), en euros constant, il n'est plus possible d'acheter autant de bd aujourd'hui qu'il y a 10/15 ou 20 ans. Tout de suite, le réflexe est de montrer du doigt le prix du livre. Mais là n'est pas le mal. Les habitudes de consommation ont évolué (et c'est tout à fait normal) et de nouveaux besoins se sont créés avec leurs dépenses associées. Ces nouveaux besoins ont augmentés bien plus vite que nos salaires ce qui fait que la part destinée à certains achats s'est vue amputée d'autant.
Inutile de citer beaucoup de ces nouveaux besoins, mais rien que la téléphonie, l'internet, les jeux vidéos, les différents gadgets (bien utiles) comme le GPS, et la course en avantde la soif de détenir la technologie dernier cri nécessite un budget relativement conséquent.
Comme nous ne voulons pas nous avouer que nous succombons (c'est généraliste et tout le monde ne succombe pas de la même manière et au même niveau mais tu auras compris que c'est l'esprit qui compte) à ces besoins, on reporte notre désarroi sur ce que l'on peut.
Bref, on se trompe de combat. Comme dans le sujet "C'est la crise", la solution est de moins consommer. La bd comme tout le reste.
Sinon, pour l'inflation, je pense que tu te trompes, mais comme ni toi ni moi ne voudrons admettre que l'autre puisse avoir raison même sur une infime partie de l'argumentation, je pense qu'il faut en rester là.
Maintenant, je m'interroge tout de même sur les deux augmentations récentes constatées sur Murena et Largo. Comme je l'ai dis plus, elles semblent sortir totalement du niveau d'augmentation habituelle. Comme quoi