Philemon a écrit:- les parents et les enseignants sont demandeurs, même si aujourd'hui, on ne sait pas de quoi...
Philemon a écrit:"refondation de l'école"
Philemon a écrit:"d'autonomie et d'initiative"
Philemon a écrit:Sinon, j'aime bien la clarification de la commission qui parle d'enseignement laïque de la morale plutôt que de morale laïque.
Pouffy a écrit:Philemon a écrit:- les parents et les enseignants sont demandeurs, même si aujourd'hui, on ne sait pas de quoi...
Comme toujours :
- les parents veulent que leurs enfants se plaisent à l'école et apprennent bien,
- les enseignants veulent avoir les moyens de s'occuper de tout les enfants.
Dans les deux cas ce n'est pas possible... donc on ajuste comme on peut.
Pouffy a écrit:Philemon a écrit:Sinon, j'aime bien la clarification de la commission qui parle d'enseignement laïque de la morale plutôt que de morale laïque.
Déjà mis en œuvre dans chaque cours de récréation... donc pas d'intérêt.
fleur a écrit:Quand le ministre dit: "Si l'école, dans son fonctionnement institutionnel et ses pédagogies tourne le dos aux valeurs qu'elle professe, ce sera un échec." Je le comprends de la façon suivante:
L'enseignement de l'égalité des droits et des devoirs, de l'égalité des individus devant les règles et les lois, devient un exercice de style, perd toute crédibilité, si l'institution Educ Nat elle-même ne se montre pas exemplaire en la matière. Des exemples: multiples dérogations accordées aux uns ou aux autres pour inscrire leur enfants hors secteur géographique, exigence de participation financière des familles pour des activités sur lesquelles seront basées une part importante des enseignements, liste de fournitures à acheter aux rentrées, inégalité devant les formations selon les moyens financiers... Ça c'est pour l'institution.
fleur a écrit:Quant à la pédagogie, il y a des progrès à faire dans la mise en place dans la classe et dans l'école de pratiques qui soient adaptées aux besoins et aux niveaux des élèves. L'organisation actuelle qui préconise de faire avancer toute une classe d'âge au même rythme sur un même programme copieux, avec des barrières de sélection à chaque étape, est inefficace pour beaucoup et inutilement stressante pour les enseignants et les élèves. L'égalité de traitement est contraire à l'égalité des chances: tous les gosses n'ont pas accès à la même ligne de départ. On rêve d'équipes de travail un minimum stable sur un lieu scolaire, disposant d'un temps suffisant de recherche et d'échange pédagogique, et capable d'innover afin de répondre aux besoins de leur population scolaire. C'est comme ça que je comprends l'idée "d'initiative" et "d'autonomie".
fleur a écrit:On ne parle pas des récréations dans le projet: la récréation est par définition, un moment de détente et de repos. On parle d'enseignement. Moi aussi j'aime bien la clarification. Je craignais qu'on ne veuille imposer les valeurs chrétiennes issue de notre histoire de France. Or c'est de toute autre chose qu'il s'agit. L'étude de certains éléments de droit, national et international, la compréhension de l'histoire de ces droits, la réflexion sur ce qui rassemble et divise une collectivité...
Pouffy a écrit:fleur a écrit:Quand le ministre dit: "Si l'école, dans son fonctionnement institutionnel et ses pédagogies tourne le dos aux valeurs qu'elle professe, ce sera un échec." Je le comprends de la façon suivante:
L'enseignement de l'égalité des droits et des devoirs, de l'égalité des individus devant les règles et les lois, devient un exercice de style, perd toute crédibilité, si l'institution Educ Nat elle-même ne se montre pas exemplaire en la matière. Des exemples: multiples dérogations accordées aux uns ou aux autres pour inscrire leur enfants hors secteur géographique, exigence de participation financière des familles pour des activités sur lesquelles seront basées une part importante des enseignements, liste de fournitures à acheter aux rentrées, inégalité devant les formations selon les moyens financiers... Ça c'est pour l'institution.
Tu ne cites que des inégalités des élèves ou des familles vis à vis de l'EN. Moi je parles des inégalités, injustices, malversations au sein de l'EN.
Je le répète une fois de plus à l’intention des étudiants en lettres qui commencent à savoir lire dès l’âge du permis de conduire, on peut très bien vivre sans la moindre espèce culture. Moi-même, je n’ai pas mon permis de conduire, eh bien ça ne m’a jamais empêché de prendre l’autobus. D’ailleurs, si vous n’êtes pas capable de vous priver d’un seul épisode de Dallas pour lire un chapitre des chroniques de Vialatte, dites-vous bien que ça ne vous empêchera pas de mourir d’un cancer un jour ou l’autre. Et puis quoi, qu’importe la culture ? Quand il a écrit Hamlet, Molière avait-il lu Ronsard ? Non.
kbd63 a écrit:Pas bon en Math, ils parlent Français comme une vache Espagnole, mais ils ont fait l'ENA ou de hautes écoles, ils sont bons en quoi, alors?
Dans une émission il y a un député (c'est un politique, non?) qui a dit qu'il "ne faisait pas ce métier pour la gamelle" ???
Bravo, j"applaudis...
Pouffy a écrit:Mais pourquoi les Français sont-ils si nuls en maths ?
Deux tiers des Français font difficilement des opérations simples. Et la situation ne s’arrange pas.
http://www.sudouest.fr/2013/05/08/les-francais-faches-avec-les-maths-1047322-4585.php
fleur a écrit:Pouffy a écrit:Mais pourquoi les Français sont-ils si nuls en maths ?
Deux tiers des Français font difficilement des opérations simples. Et la situation ne s’arrange pas.
http://www.sudouest.fr/2013/05/08/les-francais-faches-avec-les-maths-1047322-4585.php
Je pense que ça vient beaucoup du fait que nous, enseignants du premier degré, n'avons pas un bon niveau de mathématiques, n'avons pas appris à les enseigner, et encore moins à les aimer pour certains.
Je ne sais pas s'il y a eu une étude aussi sur le rapport entre les résultats en maths et la féminisation de la profession d'enseignant du premier degré. Je n'ai pas de stats là-dessus, mais la plupart de mes collègues hommes étaient plus attirés par les démarches mathématiques et scientifiques que ne l'étaient les femmes, il y a quelques années.
Peut-être un peu moins vrai aujourd'hui, ceci dit sans certitude chiffrée.
mome a écrit:Mon fils est en 1ère année DUT gestion (après un bac STG). Classe composée au 2/3 de bacs S. Question posée par la prof : un commerçant vend un produit 100 et décide le baisser de 20 % donc nouveau prix ? Bon là cela se passe à peu près bien. Par contre pour la question suivante à savoir "quel que temps plus tard, le commerçant augmente de 20 % son prix" 23 élèves sur 26 répondent que le nouveau prix est de 100!!!
Donc oui, on y est pas.
Olaf Le Bou a écrit:c'est quel niveau la règle de 3 normalement ?? CM1 ??
Olaf Le Bou a écrit:wé, mais bon, là on parle d'opérations simples, les maths niveau primaire, et même niveau collège, pas besoin d'avoir la bosse des maths et le goût des sciences. connaitre ses 4 opérations, la règle de trois, et éventuellement la résolution d'une équation à 2 inconnues suffit à se sortir de 99% des situations quotidiennes ou professionnelles.
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