noxrom a écrit:perso j'ai fait du latin, et ca ne m'a pas deplu. Mais si l'on est pragmatique, outre les points que cela peut rapporter au bac (que de toute facon, latin ou pas, tout le monde a), ce n'est pas 3 mois de plus ou de moins de latin qui vont changer irrémédiablement le cours de la vie de ces pauvres enfants, et ils se souviendront meme peut etre plus de la fille qu'ils vont pouvoir emballer au bistrot pendant ces 3 mois de glandouille latiniste . Voilou, c'est tout ce que je voulais dire.
pis en plus ca permet d'avoir plus de profs pour aller manifester dans la rue
droz a écrit:Par exemple, la grammaire française, outre la maîtrise de la langue, permet aux élèves de développer leurs capacités d'abstraction (on jongle avec des notions, on décompose les mécanismes de la phrase ... ). Lesdites capacités leur seront ensuite utiles dans d'autres circonstances / matières.
Olaf Le Bou a écrit:droz a écrit:Par exemple, la grammaire française, outre la maîtrise de la langue, permet aux élèves de développer leurs capacités d'abstraction (on jongle avec des notions, on décompose les mécanismes de la phrase ... ). Lesdites capacités leur seront ensuite utiles dans d'autres circonstances / matières.
C'est vraiment prouvé ça, que les peuples se coltinant des grammaires à la con développent de meilleures capacités d'abstraction que des locuteurs se compliquant moins la vie ??
Olaf Le Bou a écrit:à mon encore plus petite échelle, mon gamin vraiment excellent en math est nul en grammaire.
et je ne comprends pas comment on peut être littéraire sans maitriser la grammaire, c'est la base du langage, quand même. les mots eux-mêmes sont a-signifiants sans le liant grammatical qui leurs donne sens.
Pouffy a écrit:Dans l'école où travaille ma femme ce n'est pas ce qui a été dit.
Travail le mercredi matin et fin de journée à 16h les autres jours... point.
droz a écrit:C'est ce que j'ai indiqué aussi ci-dessus, non ? (le périscolaire étant pris en charge par les municipalités)
fleur a écrit: Et encore plus gênant, je ne me souviens pas avoir lu qu'il y aurait pérennisation de cette compensation.
fleur a écrit: Encore une fois, je trouve que cette réforme va dans le bon sens: la journée de travail imposée en France n'est pas compatible avec le respect des droits de l'enfant!
mais ce sont les conditions de la mise en œuvre qui sont discutables.
Fanch7 a écrit: Mais c'est fait de façon très parcellaire (et les vacances ?), dans la précipitation (pourquoi ?), sans réelle concertation et avec un tel mépris des réalités du terrain que les enseignants et les élus se braquent.
fleur a écrit:Personnellement je suis persuadée qu'aucun partenaire de l'éducation nationale n'est capable de prioriser l'intérêt de l'enfant: les enseignants voient le temps supplémentaire passé à l'école, les aller-retour supplémentaires sans compensation financière, les collectivités locales voient l'argent que ça leur coûtera, les parents voient le temps où leur enfant ne sera plus pris en charge par l'école et craignent les dépenses supplémentaires.
Je ne dis pas que ces préoccupations ne sont pas légitimes. Je dis juste qu'il est impossible d'obtenir un consensus sur le sujet. Et dans ce cas, la concertation ne sert à rien. C'est à l'Etat de défendre ses enfants!
Le reste s'adaptera avec les moyens du bord. On l'a bien fait à des moments où l'intérêt de l'enfant n'était pas en jeu.
Je sais (et c'est assez rare), ma position n'est compatible avec aucune position syndicale mais tant pis
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