Steph44 a écrit:Monsieur Arnoux... pardon, Erik... dit beaucoup de choses très intéressantes...
fanche a écrit:Le fait de rendre payantes les dédicaces ne ferait-il pas tout simplement rendre le travail de dessinateur plus recherché et donc plus cher sur le marché de l'art? En gros, cela augmenterait-il les revenus des artistes?
Je pose ça bêtement de mon enclot
Yoda33 a écrit:fanche a écrit:Le fait de rendre payantes les dédicaces ne ferait-il pas tout simplement rendre le travail de dessinateur plus recherché et donc plus cher sur le marché de l'art? En gros, cela augmenterait-il les revenus des artistes?
Je pose ça bêtement de mon enclot
Il sort 5000 albums par an au bas mot ... c est trop et la cause de la baisse du volume par album ( moins de 1000 ex en moyenne au titre en 2018)
Avec moins de titres, et moins d auteurs, le revenu augmenterait car aujourd hui, clairement les éditeurs sont maitres du jeu
Rendre payantes les dédicaces est en fait devenu un moyen d'augmenter le revenu des dessinateurs, et surtout de reconnaitre comme un travail rémunéré leur temps passé à cette activité, comme ça se passerait pour toute autre profession
C est devenu quasi vital vu le niveau alarmant du revenu du dessinateur en moyenne ( les disparités sont fortes)
Erik Arnoux a écrit:Attention, moins de 1000 ex EN MOYENNE c'est juste une statistique purement mathématique avec certes des titres ne dépassant pas 150 ex mais aussi des albums à 4000 ventes...
Yoda33 a écrit:Il sort 5000 albums par an au bas mot ... c est trop et la cause de la baisse du volume par album ( moins de 1000 ex en moyenne au titre en 2018)
Yoda33 a écrit:sachant que certains dépassent largement 100000 ventes ( Blake et Mortimer , Astérix) ça veut dire qu à contrario, certains albums vendent très très peu
Bolt a écrit:Yoda33 a écrit:Il sort 5000 albums par an au bas mot ... c est trop et la cause de la baisse du volume par album ( moins de 1000 ex en moyenne au titre en 2018)
Rien ne garantit que si moins d'albums sortaient annuellement, les volumes par album augmenteraient.
yannzeman a écrit:Les ventes de best-seller ne faussent pas les chiffres.
Ils existent bel et bien, ces albums, et leurs ventes ne sont pas fictives.
Ils démontrent surtout que la BD peut bien se vendre, mais que toute la BD ne se vend pas, qu'il y a beaucoup de choses qui ne devraient pas être publiées, et que ce milieu doit s'assainir pour retrouver une offre de qualité et non de quantité.
(et oui, la qualité se mesure aussi en terme de quantité ; même si ce n'est pas toujours vrai, ce qui se vend en quantité a forcément de la qualité, sur le long terme)
Cooltrane a écrit:Bolt a écrit:Yoda33 a écrit:Il sort 5000 albums par an au bas mot ... c est trop et la cause de la baisse du volume par album ( moins de 1000 ex en moyenne au titre en 2018)
Rien ne garantit que si moins d'albums sortaient annuellement, les volumes par album augmenteraient.
C'est vrai que ce n'est pas scientifiquement prouvé et qu'il n'y a pas de formules empiriques non plus.
Par contre, si "seulement" 2500 albums restaient publiés par an (50% de la masse actuelle), certaines BDs be verraient tjs pas plus leur petit rayon de soleil, et que leurs auteurs ne trouveraient tjs pas de beurre pour mettre sur leur épinard
Par contre, pleins d'auteurs crevant la dalle devant leur table à dessein gagnerait bien mieux leur vie en faisant autre choses. Faut savoir aussi rester réaliste, et faire de la BD comme un loisir ou activité annexe (et sortir un bouquin tous les 5 ou 8 ans), que de vouloir en vivre à tout prix (surtout quand celui-ci est proche de zéro).
Perso, étant ado, j'aurais aimé être le 5è Pink Floyd comme bassiste, pour laisser Waters être le maitre de cérémonie , mais en attendant qu'ils trouvent mon numéro et m'appellent, je bosse dans un centre de recherche . Et je me refuse de jouer dans un groupe de reprises du Pink, même quand j'ai deux potes qui insistent pour e faire rentrer dans la bande.
Blague à part, mais tant qu'il y aura des écoles qui refourguent sur un marché hyper-saturé des centaines de jeunes diplômés avec des rêves d'être le prochain Franquin ou Hergé (ou encore Moore ou Taniguchi), il ne peut y avoir s-q'un maximum de déçu. Alors que la dédicace payante permette à certains illustres inconnus de payer son loyer et trouver le fameux beurre, on y est pas encore.
PS (post-scriptum, pas parti socialiste, hein!!!! ) et pourtant, faut pas croire que j'en ai rien à battre des p'tits djeunes, j'ai très souvent un œil sur les premières œuvres, dont il m'arrive de faire un début de promo ici: voir les résultats des trois premiers festivals Ancooltrème, publiés sur ce même fofo.
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fanche a écrit:Le fait de rendre payantes les dédicaces ne ferait-il pas tout simplement grimper les cotes et donc augmenter le prix du travail des artistes sur le marché de l'art? En gros, cela augmenterait-il les revenus des artistes?
Je pose ça bêtement de mon enclot
Davidbd a écrit:En lisant les derniers posts, je vois évoqué surtout, la dedicace en festival, et l'adage tout travail mérite salaire. (bien vrai)
Avec le problème de savoir à qui on refile la patate chaude, l'organisateur du festival, l'éditeur, le festivalier, etc..
Et en librairie ?
Je vais quelque fois en Belgique rencontrer un auteur dans une librairie oú l'on paye 10 euros en plus de l'album. Qui doit revenir à l'auteur (je crois et j'espère). Les séances sont tjs pleines d'amateurs.
En librairie on nous demande toujours d'acheter l'album. Les auteurs sont ils "gagnants"? Le libraire reverse t il un pourcentage à l'auteur ?
Quelles sont les conditions pour les libraires, qd un auteur vient ? Quelque fois cela fait partie de la promotion de l'album voulue par l'éditeur ?
Je suppose que les frais ( hôtel, repas etc..) st pris en charge par le libraire? L'éditeur ?
Quelle est la motivation d'un auteur à venir en librairie ? Faire plaisir au copain libraire, la promo de l'album, rencontrer son public ds de meilleures conditions ?
Des libraires diront que c'est cadeaux pour les fidèles clients ? Alors pourquoi faire payer un cadeau ?
Bref je m'interroge...
Libraire et auteur qui discutent sur ce post pourront m'éclairer.
Davidbd a écrit:Et en librairie ?
Je vais quelque fois en Belgique rencontrer un auteur dans une librairie oú l'on paye 10 euros en plus de l'album. Qui doit revenir à l'auteur (je crois et j'espère). Les séances sont tjs pleines d'amateurs.
Je suppose que les frais (hôtel, repas etc..) st pris en charge par le libraire? L'éditeur ?
Quelle est la motivation d'un auteur à venir en librairie ? Faire plaisir au copain libraire, la promo de l'album, rencontrer son public ds de meilleures conditions ?
Des libraires diront que c'est cadeaux pour les fidèles clients ? Alors pourquoi faire payer un cadeau ?
Bref je m'interroge...
Libraire et auteur qui discutent sur ce post pourront m'éclairer.
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