Erik Arnoux a écrit:@OlafLB: Je comprends l'attrait pour un spectateur d'un dessin réalisé en direct vu à l'envers, hein.
quand c'est un auteur qu'on apprécie particulièrement, c'est un vrai plus de le voir travailler, la manière dont il trace une esquisse, le crayonné, parfois l'encrage, voire la couleur. et parfois, c'est carrément un spectacle en soi, certains semble avoir un don surnaturel et un geste d'une liberté folle, voir dessiner Mattotti, que cela soit aux pastels ou à l'encre, c'est époustouflant, et ça m'a bien aidé ensuite à rédiger mes chroniques, même chose pour Edmond Baudoin (bon, en plus lui, non seulement il est magnifique à regarder, mais il est terrible à écouter, quelle faconde), et que dire de feu René Hausman, attaquant bille en tête à l'aquarelle, tellement sûr et toujours juste, c'est pour ces souvenirs là que je garde encore un peu d'affection pour les longues séances de dédicaces.
mais comme je l'ai dit plus haut, ce qui m'importe par dessus tout, c'est d'avoir une dédicace dans les albums que j'ai particulièrement aimés, ceux que j'ai lus et relus, je déteste avoir une dédicace dans une nouveauté que je n'ai pas lu, j'ai l'impression de faire les choses à l'envers.