Coup de gueule 8

[Jesse Custer]

Message précédent :
certains, comme moi, en bagayent

[euh... si vous le dites]

Bah du moment qu'ils payent...

Je n'ai peut-être pas bien compris le sens de ton intervention mais "payent" est tout à fait correct, tout comme "bégayent", "pagayent",... C'est comme cela pour tous les verbes qui se terminent à l'infinitif en "-ayer".

[bdpendant]

Coup de gueule contre les gens qui cite pour signifier quelque chose d'inefficace l'expression : "c'est pansement sur jambe de bois"
Si c'est vrai que ce n'est pas efficace la vrai expression est : "c'est cautère sur jambe de bois"

Donc application d'un fer porté au rouge sur une jambe de bois

Non seulement ça ne gueri rien mais ça aggrave la chose la jambe de bous prenant feu...

Donc une autre façon de dire que le remède est pire que le mal

Belle journée à vous

[nexus4]

Ici par contre c’est Assizez-vous.

[Bolt]

Ici par contre c’est Assizez-vous.

Vu comment c'est chiant à prononcer, on doit être souvent debout par chez toi.

[sergent latrique]

Tout le monde sont là ?

[BDbilos]

Oui ! Répaticulons :
"Jamais Noé ne put si bien voir le monde que de l'arche, malgré qu'elle fût close et qu'il fît nuit sur la terre" (Notes sur les plaisirs et les jours, Proust).

[tzynn]

Coup de gueule contre l'expression "touchons du bois". Ca tient du harcèlement, est-ce qu'on en appelle à toucher Durant ou Dupont? Bein non. Donc voilà...

[fanche]

[Olaf Le Bou]

Coup de gueule contre l'expression "touchons du bois". Ca tient du harcèlement, est-ce qu'on en appelle à toucher Durant ou Dupont? Bein non. Donc voilà...

s'appeler Dubois, serait-ce vraiment la dèche ?

[Thierry_2]

bel exemple de fraternité toxique et de remise en cause de la parole des femmes. Il est si gentil, Michel Drucker

[xof 24]

bel exemple de fraternité toxique et de remise en cause de la parole des femmes. Il est si gentil, Michel Drucker

Faut surtout se dire que dès qu'une femme bosse dans un milieu plus ou moins "masculin" il y aura dérive de certains...
Ceux qui vont tenter sous couvert de la "blague", celui qui "drague" lourdement, etc...

C'est compliqué je pense le rapport entre collègues.
En n'oubliant pas que combien de couples se forment au travail ?
Bref entre gestes déplacées, propos cons, arriver tout de même a s'entendre...s'écouter.

Après il y a le rapport de force, "je suis ton supérieur"..."je peux t'offrir une meilleure place si"...

[Thierry_2]

je ne vois pas le rapport avec les couples qui se forment au travail. Et, s'ils se forment, ce n'est pas à coup de blagues lourdes et de drague foireuse.
ce qui est frappant ici, c'est que ce que dénonce Marie Portolano, elle l'a raconté dans un documentaire ("Je ne suis pas une salope, je suis journaliste" ), qu'elle a recueilli pour ce reportage les témoignages de 18 autres femmes et que, selon son propore aveu, elle aurait encore pu en trouver d'autres. Les révélations initiées par Marie Portolano ont amené les rédactions à prendre des sanctions contre des journalistes.
Alors, voir Drucker qui demande, avec un petit ton paternaliste "C'est l'ancien reporter sportif qui vous parle là, Marie. Vous avez vraiment souffert avec les copains des sports ? Les mecs des sports ?", ça fout la gerbe. Le choix des termes est parlant. Il se définit comme ancien et la tutoie, se donnant une légitimité d'ancien, celui qui sait . En parlant des "copains", il laisse entendre que ce n'était pas grave, qu'elle a sur-réagit et que, finalement, elle a trahi la fraternité. Ben oui, la fraternité, c'est entre hommes. D'où le besoin de sororité pour les femmes. et quand les femmes et les hommes sont ensemble, utilisons le bon terme: l'adelphité. On nous bassine avec l'importance du vocabulaire, alors utilisons les mots justes
et il ne faut pas se cacher derrière la dérive de certains.
Si certains dérivent, les autres ne leur disent pas de la fermer. Ils vont au mieux ce taire, ou rire en disant "ce sacré Gérard, quel con quand même", maintenant une fraternité dont est exclue la victime.
Après le mouvement #metoo, il y avait la réponse #notallmen, pour se défendre et dire que tous les hommes ne harcèlent pas. Mais derrière ce hashtag, il n'y avait pas de remise en question générale. Le problème est systémique. Pourquoi est-ce que des hommes se permettent ce genre de comportement ? Parce que c'est valorisé dans le groupe (de mecs).
#notallmen, c'est aussi #touscomplices.
(oui, le sujet m'énerve profondément, vous l'aurez peut-être subtilement ressenti )

[Olaf Le Bou]

Pourquoi est-ce que des hommes se permettent ce genre de comportement ? Parce que c'est valorisé dans le groupe (de mecs).
#notallmen, c'est aussi #touscomplices.
(oui, le sujet m'énerve profondément, vous l'aurez peut-être subtilement ressenti )

Je n'ai jamais appartenu à un groupe de mecs dans lequel le harcèlement était valorisé.

après, ai-je jamais véritablement appartenu à un groupe de mecs, that is the question. à te lire il semblerait que non.

[ulys]

Idem. Et j’avoue ne jamais avoir été témoins de ça.

[Thierry_2]

Pourquoi est-ce que des hommes se permettent ce genre de comportement ? Parce que c'est valorisé dans le groupe (de mecs).
#notallmen, c'est aussi #touscomplices.
(oui, le sujet m'énerve profondément, vous l'aurez peut-être subtilement ressenti )

Je n'ai jamais appartenu à un groupe de mecs dans lequel le harcèlement était valorisé.

après, ai-je jamais véritablement appartenu à un groupe de mecs, that is the question. à te lire il semblerait que non.

c'est peut-être le cas, mais c'est parfois diffus et difficile à voir.
je me rappelle que lorsque j'étais nouveau dans ma première boite, je débarque dans un projet et me retrouve à un diner. On est dans un restau à une quinzaine, collègues masculins et féminins. Un des hommes a commencé à dragué la serveuse, l'interpelait, lui attrapait le bars pour la retenir. Plusieurs s'en amusaient, hommes et femmes, en disant "quel dragueur, celui-là". Ca me mettait mal à l'aise. Je voyais que la serveuse n'appréciait pas trop, mais elle ne pouvait pas répondre (c'était aux USA, donc pourboire en jeu, le collègue était hollandais), mais j'avais l'impression d'être le seul à être dérangé et, me trouvait nouveau dans un groupe, avec tous des collègues plus âgés, dont mon supérieur hiérachique, ben je l'ai fermé. Pas fier.
dans un groupe, celui qui faire rire est valorisé (sauf si le rire se fait à ses dépens, évidemment). Il met une bonne ambiance. Le harcèlement, ce n'est pas nécessairement flagrant. Cela ne peut être que de micro-aggressions fréquentes, des petits rites de passages dans lequel le consentement de la victime est nié au profit d'une certaine idée du groupe. C'est la "mascotte" un peu tête de turc, mais on l'adore. Ce sont les remarques un peu déplacées sur un autre, mais en fait, on ne le pense pas, c'est pour rire. Tant que la majorité rit, il faut être bon camarade. La blague de cul y trouve une place privilégiée, que ce soit à l'encontre d'hommes considéré comme moins viril ou de femmes, qui deviennent souvent des proies "pour rire". Dans la blague de cul, il y a celles qui ridiculisent une tête de turc et celles qui exaltent un narrateur performant. Exprimer son malaise est difficile et le risque est d'être taxé de rabat-joie, on ne peut plus rigoler et se retrouver mis de côté. Alors la victime ravale et fait comme si ça ne la dérangeait pas, comme si c'était le prix à payer pour être intégré.e au groupe. Ou plutôt de ne pas en être exclu. Et puis, peut-être que de la chair fraiche va arriver et devenir la nouvelle victime.
hier, j'ai lu le chapitre sur la violence dans son livre "les couilles sur la table" de Victoire Tuaillon. Elle a vraiment exprimé avec beaucoup de clarté ce que je ressens sur le sujet. Alors, tomber sur la sortie de ce vieux con m'a mis de mauvaise humeur.

[toque]

hier, j'ai lu le chapitre sur la violence dans son livre "les couilles sur la table" de Victoire Tuaillon. Elle a vraiment exprimé avec beaucoup de clarté ce que je ressens sur le sujet. Alors, tomber sur la sortie de ce vieux con m'a mis de mauvaise humeur.

Tien ben moi hier soir j'ai regardé "Chien de la casse". Et ce que tu racontes raisonne aussi en moi après le visionnage de ce film.

[Olaf Le Bou]

Pourquoi est-ce que des hommes se permettent ce genre de comportement ? Parce que c'est valorisé dans le groupe (de mecs).
#notallmen, c'est aussi #touscomplices.
(oui, le sujet m'énerve profondément, vous l'aurez peut-être subtilement ressenti )

Je n'ai jamais appartenu à un groupe de mecs dans lequel le harcèlement était valorisé.

après, ai-je jamais véritablement appartenu à un groupe de mecs, that is the question. à te lire il semblerait que non.

c'est peut-être le cas, mais c'est parfois diffus et difficile à voir.

En lisant tes exemples, je me sens totalement en dehors du jeu ; mais ce n'est pas une surprise fracassante, je n'ai jamais eu la moindre attirance ou sympathie pour la virilité, raison probable qui fait que je n'ai jamais intégré ou été intégré dans le moindre cercle exclusivement ou majoritairement masculin. Je suis tellement éloigné de ce monde que même la position de victime plus ou moins complaisante ne m'a jamais été proposée.

[Regulator]

On peut aussi être viril sans être un harceleur.

Sinon : coup de gueule contre le gauchiste* qui a essayé de pirater mon compte Twitter.

Heureusement,il a échoué et a complètement raté son forfait.

J'ai mes suspects.


*Ça s'est produit après un tweet où je critiquais des gauchistes qui s'étaient montré misogynes.

[euh... si vous le dites]

hier, j'ai lu le chapitre sur la violence dans son livre "les couilles sur la table" de Victoire Tuaillon. Elle a vraiment exprimé avec beaucoup de clarté ce que je ressens sur le sujet. Alors, tomber sur la sortie de ce vieux con m'a mis de mauvaise humeur.

Tien ben moi hier soir j'ai regardé "Chien de la casse". Et ce que tu racontes raisonne aussi en moi après le visionnage de ce film.

Excellent film, d'ailleurs.

[corbulon]

Pourquoi est-ce que des hommes se permettent ce genre de comportement ? Parce que c'est valorisé dans le groupe (de mecs).
#notallmen, c'est aussi #touscomplices.
(oui, le sujet m'énerve profondément, vous l'aurez peut-être subtilement ressenti )

Je n'ai jamais appartenu à un groupe de mecs dans lequel le harcèlement était valorisé.

après, ai-je jamais véritablement appartenu à un groupe de mecs, that is the question. à te lire il semblerait que non.

c'est peut-être le cas, mais c'est parfois diffus et difficile à voir.

En lisant tes exemples, je me sens totalement en dehors du jeu ; mais ce n'est pas une surprise fracassante, je n'ai jamais eu la moindre attirance ou sympathie pour la virilité, raison probable qui fait que je n'ai jamais intégré ou été intégré dans le moindre cercle exclusivement ou majoritairement masculin. Je suis tellement éloigné de ce monde que même la position de victime plus ou moins complaisante ne m'a jamais été proposée.