5 ans, ce qui n'est pas énorme à coté de certains, mais ça avait eu le temps de s'installer comme une routine dont j'avais besoin quotidiennement. Moi qui déteste la routine, j'en aurais forcément eu marre un jour, bien que ce ne soit pas pour la routine que j'en ai eu marre avant tout.
Dans des durées beaucoup plus longues, il y a par exemple le cas de mon père qui a fumé pendant presque 30 ans et qui a cessé lui aussi du jour au lendemain, quand il s'est rendu compte de certains effets. Et il y en a d'autres comme ça, c'est pourquoi au delà de mon cas qui n'est pas très représentatif, je pense que ce n'est pas une chose insurmontable.
Ca crée un manque au début, mais ce manque se comble par les bénéfices qu'on en tire. A moins que ces bénéfices ne soient pas assez importants à nos yeux et alors c'est là que joue la motivation. Si on n'est pas motivé, ça ne sert à rien de vouloir se forcer.
Finalement, plus que d'un manque, j'en ai ressenti une libération et une possibilité pour faire plus de choses à l'avenir. Mais faut pas se forcer à arrêter , pour que ça marche, faut vraiment en avoir marre, je crois.
Et dans le même esprit, s'il ne faut pas se forcer à s'arrêter si on n'en a pas marre, je ne crois pas qu'il faille forcer les autres. Juste qu'ils ne nous enfument pas, mais j'ai rien contre les fumeurs. A partir du moment où chacun est informé des risques et des limites que ça fixe (limites financières, sociales, etc) , et que personne ne gêne personne, chacun fume 5 paquets par jour s'il le désire !