Lectures en vrac.
Death, the Deluxe Edition, scénario de Neil Gaiman, dessins de Chris Bachalo et alii, Vertigo, 2012.
Réédition dans un format plus classique de Absolute Death, ce recueil regroupe l’ensemble des histoires centrées sur Mort, personnage secondaire de Sandman mais qui en vint à lui voler la vedette auprès des fans de la série…
Nous retrouvons donc la fameuse issue 8 de Sandman dans laquelle Mort fait sa première apparition et vaque à ses occupations en compagnie de son taciturne et pénible frangin, l’issue 20, quelques histoires courtes, The death in Venice et surtout les deux miniséries illustrées par Bachalo dans lesquelles Death intervient directement, à savoir
The hight cost of living et
The Time of your life.
Le recueil est complété par une vaste galerie de dessins.
Si l’ouvrage est « un must have » pour les fans de Sandman et de Death, rebutés par le prix exorbitant de l’édition Absolute entièrement reprise ici, on déplorera, encore, l’absence d’essais, d’explications et le passage abrupt entre chaque histoire.
Mais bon, pour moins de 25 euros, un si beau livre, cela ne se refuse pas…
Bryan Lee O’Malley,
Scott Pilgrim, tome 2, Vs the World, color edition, Oni Press, 2012.
On a déjà beaucoup écrit sur Scott Pilgrim.
Mon seul reproche envers cette série était son format et son graphisme, trop proche du manga à mon goût. Dans cette édition colorisée, cartonnée, plus grande que l’originale, le trait de O’Malley se relève.
C'est une vraie redécouverte pour les amateurs et une excellente manière d’appréhender ce comic-book indépendant devenu incontournable, pour les petits nouveaux. A lire, donc.
Supergirl, tome 1, Last daughter of krypton, scénario de Michael Green et de Mike Johnson, dessins de Mahmud Astar, DC Comics, 2012, regroupe les issues 1 à 6 de la série
Cette énième variation de l’arrivée de Kara Zor-El, cousine de Superman sur notre belle planète, dans l'univers new 52 est très sympathique.
Kara débarque en Sibérie où l’attend l’armée, tandis que Supergirl découvre l’étendue de son pouvoir en dézinguant les militaires blindés (qui ressemblent à des Iron Man primitifs), Superman arrive pour lui expliquer la situation et lui dire de ne pas violenter, plus que nécessaire, les soldats.
Kara identifie l'emblême de la maison El sur le torse de Superman. Mais Kara ne peut pas croire qu’il est Kal-El, son jeune cousin.
Elle a 16 ans de plus que lui, avant la fin de Krypton et qu'elle n'embarque sur terre, Kal-El était un bébé, elle le suivait dans une autre navette et, une fois sur terre, elle devait s’en occuper. Elle est persuadée que son voyage n'a duré que trois jours... Rien ne lui indique qu'elle aurait dormi... Superman est certainement un imposteur. Elle fuitn se demandant si ce bon vieux général Zodd n'est pas de la partie.
Elle n’a d’ailleurs pas tort de se méfier car des agences gouvernementales speu sympathiques s’intéressent à elle, de même que quelques abominations créées dans les laboratoires de la défunte Krypton…
L’histoire est plaisante, Kara est loin d’être une petite cruche et elle n’hésite pas à utiliser ses pouvoirs dans toute leur étendue. Les dessins de Mahmud Astar, magnifiques, apportent beaucoup à une intrigue basique, mais qui pose des pistes de réflexions pertinentes pour le futur (quid des relations entre Kal-El et elle, avec Superboy, avec les terriens ?).
Une bonne surprise.
Par contre, vous pouvez fuir
The Savage Hawkman et
The Huntress …