Comics en VO: vos dernières acquisitions

[royrob69]

Message précédent :
la suite de earth one a d'ailleurs ete confirmee par les auteurs eux meme

[logan1973]

Raconter, une nouvelle fois, les origines et les débuts du Chevalier Noir semble relever de la gageure : d’ailleurs, dans New 52 les auteurs se sont abstenus ; la version de Frank Miller de "Year One" semblant rester la référence officielle.

Year one n'est absolument pas une relecture des origines de Batman, le dark knight est le seul héros DC dont les origines n'ont jamais été retouchées depuis les années 40 d'ailleurs.

[lapaille]

Et d'ailleurs Year One a un coté rétro par sa narration condensée en très peu de cases comme les premières histoires de Batman.

[anaxarque]

Logan1973 écrit :

Year one n'est absolument pas une relecture des origines de Batman, le dark knight est le seul héros DC dont les origines n'ont jamais été retouchées depuis les années 40 d'ailleurs

Je ne pense pas que cela soit exact.

Le Bat-man, commence immédiatement sa carrière dans le numéro 27 de Detective Comics en 1939.

Ses origines ne sont définies que dans le numéro 33 : il a assisté à la mort de ses parents assassinés par le voleur minable Joe Child et jure de se venger ; mais le Bat-Man d’alors est différent, il n’hésite pas à utiliser des armes à feu contre « le vampire » dans le numéro 32. Sa phobie pour les armes deviendra son credo, par la suite.

Year-One cristallise définitivement l’univers du Chevalier Noir après la Crise des Terres Infinies : ses rapports avec Alfred, avec Gordon, avec Selina Kyle sont scellés. Or, Selina n’existe pas à l’origine, elle n'est introduite dans l’univers du Chevalier Noir qu’en 1940.
Immédiatement populaire, The Cat, puis Catwoman, deviendra de plus en plus présente dans les comics.
Sur la Terre-2, de l'avant Crise des Terres Infinies, elle se marie même avec Bruce et devient la mère d'Huntress.

Dans Year-One, on assiste à l’entrainement de Bruce, ses débuts peu concluants (il se fait plus que malmener par Selina qui n’est pas encore Catwoman), peu aimé par la police, il lutte contre des maffieux; le Joker et la galerie de monstres n’étant pas encore arrivée.

Ces débuts se déroulent en parallèle à ceux de Superman qui est évoqué dans un dialogue, pour rappel jusqu’en 1955, Superman et Batman ne se rencontreront jamais et semblent appartenir à deux mondes différents, même si on peut les voir ensemble dans des comics pour militaires pendant la seconde guerre mondiale.

Donc navré, mais ne serait-ce que pour l’importance du personnage de Selina dans Year-One, dire que les origines de Batman n’ont jamais évolué depuis sa première apparition, cela me semble faux.

Je te renvoie aux volumes "archives" , dont le premier fut édité chez nous par Semic, regroupant les premiers Detective Comics où apparait l'ami Bat-Man.

[anaxarque]

Swamp thing, tome 1, Raise them bones, scénario de Scott Snyder, dessins de Yannick Paquette, DC Comics, 2012, regroupant les numéros 1 à 5 de la série mensuelle.



En parallèle de l’excellent Animal Man de Jeff Lemire, voici le retour, dans le monde DC, du Swamp Thing, la Créature du Marais.

Ce personnage créé par Len Wein, fut rendu célèbre par Alan Moore dans les années 80 dans un run inoubliable où l’on rencontrait pour la première fois le detective du paranormal John Constantine le futur héros d'Hellblaser.

Le docteur Alec Holland, docteur, écologiste, spécialiste de la flore et défenseur de l'environnement, est lâchement assassiné dans le bayou, en Louisiane.

Mais sa conscience ne meurt pas, elle renait sous la forme du Swamp Thing, une créature végétale, un puissance élémentaire de la terre, qui a pour mission de protéger la nature sous la houlette du Parlement des Arbres ( une consciencee regroupant les esprits des Swamp Things précédents.

Même s’il possède les souvenirs de Holland, The Swamp Thing n’est pas « vraiment Holland, il a ses souvenirs, ses émotions, mais n'est pas lui » cependant, son amour pour Abigail Arcane, la fiancée de Holland reste bien réel.
Créature tragique, incomprise, souvent considérée comme une ennemie, elle fait pourtant preuve d’une grande humanité. Il apparait dans le superbe Black Orchid de Neil Gaiman, ou dans un très bel épisode de Superman scénarisé par Moore.

Dans le récent Brightest Day, écrit pas J. Johns, Alec Holland s’avéra être le « dernier héros » recherché par la Lanterne de Lumière pour restaurer l'ordre universel chamboulé par la Darkest Knight. Holland, redevenu humain, séparé de la créature, entend retourner à une vie normale.

Snyder, auteur du run actuel de Batman, excelle aussi dans le registre de l’horreur comme dans son récent Severed où un enfant devenait le complice, malgré lui, d’un tueur abominable.

Il est donc l’homme de la situation, mais succéder à Moore n’a rien d’aisé... Il est rejoint par Yannick Paquette, dont on avait pu apprécier le travail dans Seven Soldiers of Victory ou dans Batman Inc.

Au début du récit, Holland essaie d’oublier son passé, il travaille dans une humble scierie et cela semble lui convenir, il envoie d’ailleurs paître Superman et Cie venus prendre de ses nouvelles. Mais, son passé lui pèse, il est heureux d’être de nouveau un homme, à un détail près, il ne fait que de rêver au Swamp Thing et à ce qu'il a fait quand il était, enfin quand son âme était liée à la créature…

[Révéler] Spoiler:

Au même moment, The Red/ Rot, découvert dans Animal Man, c’est-à-dire, la Putréfaction apparait et lance une offensive de grande envergure.

The Rot, -la putréfaction- ou le Red est une entité se servant de tout ce qui est fait de chair et de sang pour le corrompre et en faire un amas répugnant, comme des tumeurs malignes.

The Red, doté d'une conscience et d'une intelligence sournoise, s'oppose et cherche à détruire The Green, la Nature, représentée par Le Parlement des Arbres.

La lutte entre les deux puissances semble éternelle et nécessaire pour l’équilibre naturel : La terre ne supporterait pas une omnipotence de la nature, pas plus que de la chair.

Mais là, il y a un problème, The rot/red veut le pouvoir en entier et il profite de la faiblesse du Parlement des Arbres qui n’a plus son héraut pour le protéger.

Les attaques du Rot sont cruelles, ciblées sur des hôpitaux notamment, il réanime des corps qui en corrompent d’autres et leurs donnent des aspects grotesques peu ragoutants dignes des monstres de Resident Evil.

Le Parlement, démuni, reculant sur tous les fronts, est en train de mourir…

Son dernier espoir réside dans le retour de son champion dans son aspect végétal, mais sa puissance diminue, après la transformation, le Parlement aura consumé ses dernières forces et disparaitra.

Alec Holland, rejoint par Abigail, tente de survivre à l’avancée des agents de la Putréfaction qui le cible spécialement et il va être confronté à un choix terrible, redevenir définitivement The Swamp Thing ou laisser The Rot triompher…

Le sort choisira pour Alec avec ses conséquences.

Snyder nous offre un Alec Holland doté d’une rare humanité, hésitant (on le comprend), à redevenir The Swamp Thing.

Abigail, amoureuse de Alec même quand il fut le Swamp Thing, campe une femme courageuse qui va « réveiller » Alec de son hésitation légitime, certes pas comme elle l'aurait entendue.

Snyder, en raconteur d’histoire d’horreur, ne nous épargne nullement les formes ignobles de la Putréfaction qui peut s’incarner en une petite fille qui va infecter les patients d'un dispensaire ou dans un amas de chairs qui m'évoque le dernier aspect de Tetsuo Shima dans le long métrage animé, Akira de K. Otomo.

Yannick Paquette, par un découpage très audacieux, met en image l’indicible.

Une série excellente, intelligente, qui va, espérons-le, vite rejoindre l'action d'Animal Man. J'avoue qu'un ticket Lemire/Snyder, sur une série horrifique, est plus que séduisant !

[logan1973]

Logan1973 écrit :

Year one n'est absolument pas une relecture des origines de Batman, le dark knight est le seul héros DC dont les origines n'ont jamais été retouchées depuis les années 40 d'ailleurs

Je ne pense pas que cela soit exact.

Le Bat-man, commence immédiatement sa carrière dans le numéro 27 de Detective Comics en 1939.

Ses origines ne sont définies que dans le numéro 33 : il a assisté à la mort de ses parents assassinés par le voleur minable Joe Child et jure de se venger ; mais le Bat-Man d’alors est différent, il n’hésite pas à utiliser des armes à feu contre « le vampire » dans le numéro 32. Sa phobie pour les armes deviendra son credo, par la suite.

Year-One cristallise définitivement l’univers du Chevalier Noir après la Crise des Terres Infinies : ses rapports avec Alfred, avec Gordon, avec Selina Kyle sont scellés. Or, Selina n’existe pas à l’origine, elle n'est introduite dans l’univers du Chevalier Noir qu’en 1940.
Immédiatement populaire, The Cat, puis Catwoman, deviendra de plus en plus présente dans les comics.
Sur la Terre-2, de l'avant Crise des Terres Infinies, elle se marie même avec Bruce et devient la mère d'Huntress.

Dans Year-One, on assiste à l’entrainement de Bruce, ses débuts peu concluants (il se fait plus que malmener par Selina qui n’est pas encore Catwoman), peu aimé par la police, il lutte contre des maffieux; le Joker et la galerie de monstres n’étant pas encore arrivée.

Ces débuts se déroulent en parallèle à ceux de Superman qui est évoqué dans un dialogue, pour rappel jusqu’en 1955, Superman et Batman ne se rencontreront jamais et semblent appartenir à deux mondes différents, même si on peut les voir ensemble dans des comics pour militaires pendant la seconde guerre mondiale.

Donc navré, mais ne serait-ce que pour l’importance du personnage de Selina dans Year-One, dire que les origines de Batman n’ont jamais évolué depuis sa première apparition, cela me semble faux.

Je te renvoie aux volumes "archives" , dont le premier fut édité chez nous par Semic, regroupant les premiers Detective Comics où apparait l'ami Bat-Man.

y a une grosse différence entre ce que montre year one et les origines de Batman dans le sens strict du terme.
Comme tu le dits la genèse du batman c'est l'assassinat de ses parents par Joe Chill et le fait qu'il ait décidé de se venger (d'ailleurs il est maintenant communément accepté qu'il se venge de sa propre impuissance à sauver ses parents que de leur assassin qui est lui hors d'état de nuire depuis longtemps,ironiquement tué par ses collègues de la pègre de Gotham quand ils ont appris que c'était lui qui avait lâché le Batman sur leur dos) et ça que tu le veuille ou non ça ne change absolument pas dans Year one, c'est évoqué mais pas une ligne ne change par rapport à la version originelle de la chose.
La présence de catwoman n'apporte rien non plus aux origines de Batman, par contre en l'incorporant au récit Franck Miller lui donne un passé commun avec Bruce Wayne et explique ce qui l'a poussée à combattre le crime plus tard au côté de la chauve souris (ce qui a bien emmerdé les autres auteurs vu que pour le coup il oblitère une grosse partie des zones d'ombres qui entourent habituellement les agissements de Selina Kyle).

[anaxarque]

Logan1973 écrit :

La présence de catwoman n'apporte rien non plus aux origines de Batman, par contre en l'incorporant au récit Franck Miller lui donne un passé commun avec Bruce Wayne et explique ce qui l'a poussée à combattre le crime plus tard au côté de la chauve souris (ce qui a bien emmerdé les autres auteurs vu que pour le coup il oblitère une grosse partie des zones d'ombres qui entourent habituellement les agissements de Selina Kyle).

C’est sur ce point que je suis en désaccord avec toi et que continue à penser que Year One modifie les origines du Chevalier Noir, certes pas l'essence du mythe fondateur (l'emergence du vengeur), mais une partie de l'intrigue importante néanmoins.

Originellement, Catwoman apparait bien après l’émergence de Batman à Gotham comme une méchante de plus le temps d'un épisode, mais tout de suite, elle va devenir très populaire.

Or, dans Year One, Selina et Bruce sont déjà opérationnels dans les rues. Bruce s’entrainant avec difficulté et Selina protégeant les filles des truands.

L’idée de se costumer viendra à Selina après que Batman ait surgi devant les parrains de la pègre et mis en déroute la police corrompue représentée par le commissaire Loeb et l’inspecteur Flask déjà méchamment dérouillé par Jim Gordon quelques temps auparavant quand il avait menacé sa famille.

Je suis, par contre, parfaitement de ton avis pour dire que cette redéfinition de Catwoman a plus que cassé les pieds aux auteurs, mais on a pu avoir les splendides Dark Victory, When in Rome et la belle série Catwoman initialement scénarisée par Ed Brubaker.

[anaxarque]

Superboy, volume 1 : Incubation, scénario de Scott Lobdell, dessins de R. B. Silva, DC comics 2012, regroupe les numéros 1 à 6 de la série mensuelle.




Teen Titans, volume 1 : It’s our right to fight !, scénario de Scott Lobdell, dessins de Brett Booth, DC Comics 2012, regroupe les numéros 1 à 7 de la série mensuelle.




Il est impossible de faire une critique séparée de ces deux recueils, en effet, outre le même scénariste, les deux séries sont totalement interconnectées. Si vous lisez un tome sans l’autre, vous risquez de ne rien y comprendre !

D’où cette question : si ce n’est pour des raisons mercantiles, pourquoi faire deux séries ? Mais passons...


Chronologiquement, tout commence avec le premier numéro de Teen Titans.
Red Robin (Tim Drake, le troisième Robin, après Grayson et Todd) observe avec inquiétude l’emergence de jeunes métahumains à travers le monde. Ceux-ci sont sources de problèmes, tant ils apparaissent inexpérimentés et prétentieux : en témoigne le Kid Flash qui, voulant aider des pompiers à éteindre un incendie, fait un appel d’air qui l’exacerbe… Ou bien encore cette jolie jeune fille, surnommée Wonder Girl qui s’est trouvée dotée de pouvoirs divins après avoir volé un artefact dans un temple grec. Ils doivent être contrôlés, pense Tim.

Au même moment, il reçoit la visite surprise et peu amicale d'une agence gouvernementale secrète, le NOWHERE. On lui propose d’aider à traquer ces jeunes gens.

L’ancien Boy Wonder refuse, il n’a pas envie qu’on fasse des expériences sur ces jeunes gens, il veut les regrouper, les former, pour en faire des héros dignes de ce nom.

NOWHERE est une véritable galerie des horreurs. Dirigée par Zanon Templar, elle enlève des métahumains et leur fait subir des expériences atroces. Mais leur plus grande réussite semble leur clone Kryptonien, Superboy.

[Révéler] Spoiler:

Celui-ci, après l’échec du recrutement de Red Robin, est chargé de ramener Wonder Girl au laboratoire, quel qu’en soit le prix…Une course poursuite s’engage entre Tim Drake qui veut rassembler les jeunes futurs héros et Superboy qui a enfin l’occasion de sortir de son tube à essai…

Dans Teen Titans, nous assistons à la « campagne de recrutement » afférente au genre. Drake récupère Wonder Girl, Bunker, puis Solstice et Kid Flash échappés du siège du NOWHERE.
New 52 oblige, nous trouvons des petits nouveaux comme Bunker qui peut générer des champs de force autour de lui et une créature insectoide. On notera des relectures de membres traditionnels : Kid Flash prétend être une relation de Flash, il ment, on le sait. Cassie Sandmark déteste qu’on la nomme Wonder Girl, ce n’est pas une amazone, simplement une ado, voleuse, qui a mis la main sur des armes divines sans le vouloir.

Mais leur route va croiser celle de Superboy qui va littéralement les pulvériser…

Celui-ci n’apprécie pourtant guère les ordres donnés par le NOWHERE. Il n’y fait confiance à personne, surtout pas à Rose Wilson, sa collègue. La seule personne qu’il apprécie est le docteur RED, en fait Fairchild (des GEN 13).

Se sentant manipulé, il mettra certes une rouste à l’équipe de Red Robin, mais ne ramènera pas Wonder Girl. D’autant que sa rencontre avec Supergirl va le bouleverser. Kara quand elle découvre qu’il est un clone est terrifiée et le nomme abomination "Kon-El", sur Krypton, de telles expériences ont toujours très mal tournées (Doomsday ?).

Revenu au Labo, il compte bien avoir des réponses auprès de Templar, Superboy se croit invincible, il se trompe…

Les Titans, remis, le suivent de près, ils préfèrent savoir le demi-kryptonien avec eux que contre eux…

Que dire de ces œuvres. Pas grand-chose de positif à mon sens.

Si l’on veut du spectacle, on est servi, les dessinateurs se débrouillent parfaitement, cela tire dans tous les sens, on ressent les accélérations de Kid Flash, le travail sur les nouveaux costumes est réussi. On appréciera sur Wonder Girl la superposition d'éléments venant des tenues de Donna Troy et de la Wonder Girl avant New 52

Par contre, si vous recherchez de la cohérence, ou même un scénario intéressant, il vaut mieux passer son chemin : le scénariste essaie, tout en relançant les Titans, d’incorporer à l’univers New 52 des éléments de l’univers Wildstorm comme le personnage de Fairchild de Gen13 ainsi que quelques personnages nouveaux qui n’ont que peu ou pas d’intérêt. Au final, quelle mélasse !

Certes, on trouve une idée originale qui mériterait d’être creusée : les Jeunes Titans refusent d'être les laquais de leurs ainés ; fini les Sidekicks ! Drake a tiré un trait sur son rôle de Boy Wonder. Les autres ne sont liés à des héros prestigieux que par un nom, comme Cassie qui déteste être nommée Wonder Girl et Kid Flash, ou par leur origine génétique comme Superboy qui n’a même pas de nom…

Mais, pour un néophyte, il est impossible de s’y retrouver dans un tel capharnaüm. Même quelqu’un qui connait un peu les Titans est atterré par le manque de profondeur psychologique des personnages : l’intellect de Tim Drake passe de Batman 2, à chair à canon idiote en un clin d’œil. Kid Flash est un idiot et, sincèrement, on n’éprouve aucune empathie pour ce nouveau Superboy, petit crétin bouffi d’orgueil et de prétention.

Lobdell est-il l’homme de la situation ?
J’en doute.

Johns parvenait à rendre cette équipe sympathique, humaine dans ses joies, ses réussites, mais aussi ses dérives et ses erreurs : il était bien difficile de rester insensible à Raven hantée par ses pouvoirs et par la cruauté de son démon de père Trigon, Wonder Girl traquée par un Arès qui voulait en faire son étendard, Ravager qui oscillait entre le bien et le mal hérité de son père Deathstroke, ou encore Superboy constamment déchiré entre sa nature humaine et kryptonienne.

Ici, on regarde le spectacle, sans parvenir à s’y impliquer...

[Olaf Le Bou]

Bonjour les gens

je pars prochainement une semaine aux US pour le taf, et je vais en profiter pour bourrer ma valise de comics au retour.

merci de m'aider à faire ma shoping list, avec que du chef d'oeuvre indispensable et du must have absolu

priorité aux séries finies
priorité aux zolies éditions (deluxe & co)
et super slips autorisés, mais alors vraiment le top de la crème

pour l'instant, je vise :

les 5 T deluxe de Y the last man
catwoman when in rome (en TPB)
le creepy present Corben

et je m'interroge sur

le run de Grant Morrison sur New X-men (Omnibus de 1120 pages, 4 kg !)
Ou l'omnibus 52 qui sort bientôt, mais peu familier de l'univers slibard, j'ai peur de patauger un peu
et puis pourquoi pas les indispensables en daredevil / elektra / Batman (c'est bien, Hush ??)

et puis du graphic novel de choix aussi, siouplait

[Plexiglot]

Salut Olaf.

Question super slip, je trouve que 52 c'est un peu mou du ventre. Dans le genre j'ai largement préféré les cross over Marvel (Dark Reign et secret invasion, depuis j'ai un peu perdu de vue la prod US)
mais bon pour résumer ce qui m'a le plus marqué "récemment" c'est :

le run de Brubaker sur Cap America
le run de Bendis sur Daredevil

doit y'avoir des omnibus luxueux je suppose

[JaXoM_FR]

C'est plus sexy que Fables xD

En janvier sort l'Omnibus de Fairy Tales normalement. 1600 pages 50$ GO GO GO

[lapaille]

Pour les Omnibus Marvel, tu trouveras en première page de cette discussion la liste des titres qui sont OOP :
http://forums.comicbookresources.com/sh ... ion-Part-V

Malheureusement, c'est le cas du Cap America et du Daredevil cités ci-dessus.

[Oncle Hermes]

pour l'instant, je vise :
[...]
catwoman when in rome (en TPB)

Ah oui joli choix ça.

et je m'interroge sur

le run de Grant Morrison sur New X-men (Omnibus de 1120 pages, 4 kg !)

Un run culte mais dans lequel on trouve tout de même, à mon avis, du bon et du moins bon. En fait, j'irais jusqu'à dire que ça entremêle des passages superlatifs avec des tas de trouvailles et des scènes et des idées marquantes , et des moments où je suis franchement plus... euh... ennuyé, formulons-le ainsi.

Par ailleurs j'ai l'impression que ça suppose quand même une bonne voire une très bonne connaissance de l'univers X-Men pour être convenablement apprécié.

Ou l'omnibus 52 qui sort bientôt, mais peu familier de l'univers slibard, j'ai peur de patauger un peu

Là je serais fortement tenté de te dire (contrairement à Plexiglot) : FONCE (et offre-m'en un exemplaire en remerciement de mes bons conseils ). J'en parlais récemment dans un autre topic, je suis en pleine lecture de cette série, et pour moi c'est tout simplement un des meilleurs titres de comics SH parus ces dernières années. Et je ne pense pas qu'il soit vraiment besoin d'être ultra-familier de "l'univers slibard" : après une énième crisis, 52 raconte un an, au jour le jour, de la vie de la "communauté" des super-héros... mais un an pendant lequel les "grands noms", à commencer par la sainte trinité Superman / Batman / Wonder Woman, ont, d'une façon ou d'une autre, disparu de la circulation. Restent donc essentiellement les seconds couteaux, les petits, les sans-grades, ceux que, justement, on ne connaît pas, ou peu. Donc savoir de qui on parle rajoute du charme, bien sûr, mais sur le principe, ne pas connaître les personnage, ça marche aussi, et ça reste (toujours : "me semble-t-il") très largement lisible. Puis faut dire que c'est mené par un quatuor de scénaristes haut de gamme qui entremêlent assez génialement le divertissement super-héroïque "classique", la réflexion sur ce type de personnage, une intrigue policière avec de "simples" mortels, une intrigue galactique façon space opera délirant, etc. etc. etc. ...

Ah, et puis, je ne sais pas si c'est repris dans l'omnibus, je suppose que oui ? mais de toute façon beaucoup de numéros étaient assortis de quelques planches bonus qui revenaient succinctement sur l'histoire de l'univers / du multivers DC et sur les origines des principaux personnages. Au cas où.

et puis pourquoi pas les indispensables en daredevil / elektra / Batman (c'est bien, Hush ??)

Au risque de provoquer une petite levée de bouclier "Hush" est un titre qui me semble un tout petit peu surcoté. Alors oui, c'est bien, il y a deux trois moments marquants (j'aime bien en particulier la visite de Batman à Metropolis), mais de là à dire le "top de la crème", non. Ne serait-ce que l'intrigue principale qui est vraiment cousue de fil blanc...

Sinon, pour les indispensables en Daredevil / Elektra, c'est facile à retenir, y a marqué Frank Miller comme scénariste, et souvent Bill Sienkiewicz comme artiste.

[anaxarque]

Oncle Hermès :

"Au risque de provoquer une petite levée de bouclier "Hush" est un titre qui me semble un tout petit peu surcoté. Alors oui, c'est bien, il y a deux trois moments marquants (j'aime bien en particulier la visite de Batman à Metropolis), mais de là à dire le "top de la crème", non. Ne serait-ce que l'intrigue principale qui est vraiment cousue de fil blanc..."

Je suis content de constater que je ne suis pas le seul à trouver cette maxi série de l’ami Loeb surfaite !
Le scénario est, avant tout, un prétexte pour faire défiler, sans beaucoup de cohérence, une ribambelle de héros ou de vilains de la DC.
Certes le dessin est sublime : Lee magnifie les corps et les silhouettes comme personne ; son Ivy ou sa Catwoman sont absolument magnifiques.
Mais au final, l’histoire semble bien creuse d'autant qu' elle s'étire artificiellement en longueur sur douze numéros qui paraissent bien long quand on les lit d'une traite.
Enfin bon, je suppose qu’on peut, quand même, classer Hush dans les « A lire » si on est fan du Chevalier Noir, parce que c’est visuellement très réussi…

Sinon, Olaf le bou, tu peux (dois ?) te ruer sur Absolute All-Star Superman, de Morrison et Quitely, un vibrant hommage à l’homme d’Acier et à son histoire.

L’histoire, répartie en douze chapitres, est indépendante de la continuité et ne nécessite aucune connaissance de l’univers de Superman.

Dans cette splendide saga, Luthor a trouvé un moyen d’en finir définitivement avec son ennemi. Superman vit donc ses derniers jours et il a encore tellement de choses à faire pour que le monde devienne meilleur et le reste après sa disparition… Magnifique.

[Oncle Hermes]

Ah oui tiens je voulais le citer celui-là, et puis au final j'ai juste "répondu" aux titres que donnait déjà Olaf. Un très très gros +1 pour cet All-Star Superman de Morrison et Quitely.

[Oncle Hermes]

Et en y réfléchissant encore un peu, je rajoute un titre qui répond à la fois aux critères :

- "top de la crème" des super-héros
- "graphic novel de choix"
- et très belle édition U.S.

j'ai nommé : The New Frontier de Darwyn Cooke, et son édition Absolute.

... ou les origines de la JLA réinventées par Cooke dans les années 40. Les premiers chapitres on se demande un peu (surtout, pour le coup, si on n'a pas déjà une connaissance encyclopédique de l'univers DC ?) ce qu'il a en tête, d'où il part et où il veut nous emmener, mais on se laisse prendre de plus en plus au jeu et au bout du compte on ne peut que saluer une très grande réussite.

[tzynn]

Et en y réfléchissant encore un peu, je rajoute un titre qui répond à la fois aux critères :

- "top de la crème" des super-héros
- "graphic novel de choix"
- et très belle édition U.S.

j'ai nommé : The New Frontier de Darwyn Cooke, et son édition Absolute.

The New Frontier Absolute Edition cover.jpg

... ou les origines de la JLA réinventées par Cooke dans les années 40. Les premiers chapitres on se demande un peu (surtout, pour le coup, si on n'a pas déjà une connaissance encyclopédique de l'univers DC ?) ce qu'il a en tête, d'où il part et où il veut nous emmener, mais on se laisse prendre de plus en plus au jeu et au bout du compte on ne peut que saluer une très grande réussite.

Je ne connaissais pas, mais ça a l'air top...

[Olaf Le Bou]

merci pour ces premiers conseil, je vais zyeuter ces deux derniers machin, le superman de quitely ( ça vaut We3 question dessin ?? ) et le darwyn cooke ( au fait, la Martini edition de Parker et non seulement superbe, mais trouvable à prix franchement abordable sur la zone ... )

le hush, s'il vaut surtout pour le dessin, je vais peut être me laisser tenter par la version "crayonnée", l'a l'air chouette.

par contre, je ne sais plus trop quoi penser des new x-men et 52, mais là je penche plutôt pour les premiers.


quelqu'un a lu Freeway de kalesniko ???

d'autres suggestions en comics non slibardesque ??

(c'est quoi Fairy tales ?? )

(un truc qui me branche bien : version deluxe hardcover du Nausicaa de Miyazaki, les 1200 pages pour moins de 40 € !! bon, je ne connais pas le format pour l'instant )

[Oncle Hermes]

le superman de quitely ( ça vaut We3 question dessin ?? )

C'est toujours du Quitely, c'est toujours du très bon, mais c'est un peu différent : pas le même type d'univers et de "vision". Après, tu jugeras si ça "vaut" We3 ou pas selon tes goûts et critères particuliers. J'avoue qu'il m'a fallu un petit temps pour m'habituer au début, la première fois que je l'ai lu.

Et pour le coup le scénario de Morrison est vraiment du tout (très) bon.

Si tu cherches un peu sur le net à la recherche de sondages de fans de Superman sur les meilleures histoires de leur héros, tu le trouveras presque toujours cité entre la première et la troisième places.

[Plexiglot]

Ou l'omnibus 52 qui sort bientôt, mais peu familier de l'univers slibard, j'ai peur de patauger un peu

Là je serais fortement tenté de te dire (contrairement à Plexiglot) : FONCE (et offre-m'en un exemplaire en remerciement de mes bons conseils ). J'en parlais récemment dans un autre topic, je suis en pleine lecture de cette série, et pour moi c'est tout simplement un des meilleurs titres de comics SH parus ces dernières années.

Fichtre, tu me donnes envie de le relire - j'avais abandonné en plein - je vais peut être zieuter le 1er TPB qui doit pas être très cher..

et puis pourquoi pas les indispensables en daredevil / elektra / Batman (c'est bien, Hush ??)

Là je pense au run de Miller sur Daredevil. Pour moi un indispensable du slip aveugle.

Au risque de provoquer une petite levée de bouclier "Hush" est un titre qui me semble un tout petit peu surcoté. Alors oui, c'est bien, il y a deux trois moments marquants (j'aime bien en particulier la visite de Batman à Metropolis), mais de là à dire le "top de la crème", non. Ne serait-ce que l'intrigue principale qui est vraiment cousue de fil blanc...

Je suis tout à fait d'accord, Hush est surcoté. Clairement. D'ailleurs j'ai revendu mes TPB y'a pas longtemps.

[Olaf Le Bou]

Bon, pour finir, j'ai écouté mon portefeuille, et privilégié les éditions plus cheap...

je viens de commander :

Freeway (Kalesniko)
Creepy present… : Corben
Y the last man Deluxe 1
Y the last man Deluxe 2
Y the last man Deluxe 3
Y the last man Deluxe 5
Tezuka / Adolf 1
all star Superman (TPB)
New frontier 1 (TPB)
New frontier 2 (TPB)
Channel zero ( Wood/Cloonan)
Catwoman / When in Rome
Batman Hush unwrapped version
Batman long halloween (TPB)
Batman killing joke deluxe
Batman the joker deluxe
Trail of steel : 1441 AD
Stray dogs (Zezelj)

tout ça pour 225 roros.

plus précommande de

100 bullets Deluxe vol 4
walking dead compendium 2
Tezuka / adolf 2
coffret Nausicaä
et le EC comics library consacré à Jack Davis

bon, je repars faire les plans de ma bibliothèque pour pouvoir accueillir tout ça