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Comics en VO: vos dernières acquisitions

Toute la bande dessinée étrangère, et notamment les comics et les mangas

Re: Comics en VO: vos dernières acquisitions

Messagede Olaf Le Bou » 21/03/2012 09:44

Message précédent :
Diablement tentant ce Last Zombie :-D Merci de cet éclairage :ok:

Combien de tomes prévus en version compilée ?? La série continue toujours en fascicules, ou c'est terminé ?

Et dernière question, elle est comment cette édition, du TPB de base sur papier pourri, ou ça tient la route ?
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Re: Comics en VO: vos dernières acquisitions

Messagede lobo » 21/03/2012 11:31

Diablement tentant ce Last Zombie :-D Merci de cet éclairage :ok:

Pareil. Merci pour cette critique détaillée.
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Re: Comics en VO: vos dernières acquisitions

Messagede jeromebe » 22/03/2012 08:01

Mon derniere achat VO:



1300 pages pour 30€.
Je n'ai lu que le premier tiers pour l'instant, mais assez pour dire que c'est une très bonne BD !
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Re: Comics en VO: vos dernières acquisitions

Messagede anaxarque » 22/03/2012 08:45

Olaf le Bou et Lobo, merci de vos gentilles remarques ! ;)

Olaf le Bou écrit :
Combien de tomes prévus en version compilée ?? La série continue toujours en fascicules, ou c'est terminé ?


Chaque tome de Last Zombie se décline en cinq fascicules.

Antartic Press étant une très petite structure, avec peu de moyens, elle privilégie les miniséries de cinq à sept numéros.
Comme Last Zombie, premier du nom, fut un vrai succés (en ventes et chez les critiques), Keene s’est remis au travail pour les cinq numéros qui forment Inferno.
Comme cela marche toujours très bien, on continue pour « une troisième saison », le second numéro de Last Zombie : Neverland, vient de sortir.
Sans vouloir préjuger de l’avenir, je pense que Keene risque de continuer son récit encore un long moment.

A noter qu’il est devenu difficile de trouver le premier tome sur Amaz et Cie., mais il est disponible directement auprès de l’éditeur.http://www.antarctic-press.com/html/version_01/index.php

Et dernière question, elle est comment cette édition, du TPB de base sur papier pourri, ou ça tient la route ?


C’est un TPB broché tout ce qu’il y a de plus classique ; sauf que, comme la BD est en noir et blanc, le papier est légèrement plus épais et « moins lisse » que celui fin et glacé des comics d’Image, par exemple.

Le livre est de qualité très correcte, mais je ne serais pas contre une belle édition reliée, en plus grand format, avec des bonus en pagaille.
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Re: Comics en VO: vos dernières acquisitions

Messagede D H T » 29/03/2012 16:56

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"The Dark Phoenix Saga 30th Anniversary Edition" (Claremont/Byrne)
http://www.amazon.com/X-Men-The-Dark-Phoenix-Saga/dp/0785149139

Merci à tous de faire vivre ce topic, en particulier des intervenants comme anaxarque qui prennent à chaque fois le temps de laisser un compte rendu de leurs lectures. :ok:
Dernière édition par D H T le 27/04/2012 09:55, édité 1 fois.
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Re: Comics en VO: vos dernières acquisitions

Messagede anaxarque » 30/03/2012 08:40

The World of Flashpoint, featuring Batman, collectif, DC Comics, 2012.

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Flashpoint a remis à zéro l’univers DC.
Si le livre éponyme de Johns est suffisant pour comprendre les tenants et les aboutissants et préparer le lecteur à l'univers "New 52", la DC a lancé, en même temps que Flashpoint, un grand nombre de miniséries éclairants certains aspects de cet univers cauchemardesque où s’affrontent Amazones et Atlantéens dans ce qu’il reste de l’Europe.

DC a eu la bonne idée de regrouper ces miniséries, toutes déclinées en trois volets, par groupe de quatre, dans des recueils volumineux.

Ainsi, contrairement à ce qu’annonce la couverture, ce livre ne parle pas que du Chevalier Noir, il regroupe : -Batman : Knight of Vengeance, scénarisé par Brian Azarello et dessiné par E. Russo.
-Deadman and the Flying Circus de J. T. Krull.
-Deathstroke and the curse of the Ravager de Jimmy Palmiotty.
-Secret Seven de Peter Milligan.

Deadman et Secret Seven ne présentent que peu ou pas d’intérêt.

Deathstroke nous montre une vision alternative de ce super soldat : ici c'est un super pirate qui erre sur les mers de l’Europe engloutie par Aquaman, sur son navire, le Ravager.
Son équipe est composée de despérados, on y trouve Gueule d’Argile et Sonar. Il est à la recherche de sa fille, Rose Wilson, kidnappée par des pirates concurrents. Sa mission n’aura rien de facile, il devra se confronter à Aquaman, à son propre équipage très rapace et à ses concurrents. La lecture est plaisante, sans plus.


L’histoire qui justifie l’achat de ce volume est Batman : Knight of Vengeance.

Le scénario de ce récit, en trois volets, a été confié à Azzarello qui a déjà travaillé sur Batman de façon plus ou moins directe dans ses Joker, Luthor : Man of Steel, First Wave et surtout l’inoubliable Broken City. Le dessinateur n’est autre que son complice de 100 bullets, E. Risso. Un programme alléchant, non ?

Tous les lecteurs de Flashpoint auront été frappé par le Batman crépusculaire de ce monde qui n’est pas Bruce Wayne, mort, enfant, à Crime Alley, mais son père, le docteur Thomas Wayne.

Mr. Wayne, qui n'exerce plus, est un homme à la cinquantaine finissante, il est aigri, bougon, impoli, voire grossier : on ne peut s’empêcher de penser au vieux Bruce Wayne de la série animée "Batman Beyond" ou à W. Kowalsky de Gran Torino. Il possède une fortune colossale qu’il fait fructifier dans des casinos gérés par son homme de confiance, Oswald Cobblepot. La ville est à lui. Depuis longtemps, la police est privatisée à son compte, à sa tête il a placé l'ancien flic Jim Gordon, son seul et unique ami.

Thomas n’est pas qu’un homme d’affaires despotique. La nuit, il devient le Batman, un justicier vengeur, cruel, sans compassion, qui a déjà liquidé bon nombre d’assaillants et de monstres sans le moindre remord :
[Révéler] Spoiler:
voyez ce qui arrive à Killer Croc.


[Révéler] Spoiler:
Après le décès de son fils unique, Bruce, assassiné par le voleur minable Joe Chill, il en est arrivé à la conclusion qu’il était préférable que de tels individus pourrissent entre quatre planches…Gordon est au courant de son activité, comme l’Oracle (je vous laisse le "plaisir" de découvrir son identité) et ils le laissent faire, pire (ou mieux), ils l'aident.


Au début de ce récit, on apprend que le Joker, une nouvelle fois échappé de Gotham, a enlevé les deux enfants du Procureur Harvey Dent. Wayne et Gordon assurent qu’ils vont les retrouver et les ramener.

[Révéler] Spoiler:
Mais, il y a un hic, si dans le monde du Flashpoint, le Joker est toujours un monstre, il n’est autre que Martha Wayne qui a totalement perdu la raison après le décès de son fils Bruce… Une réunion de famille s’impose dans ce qu'il reste du Manoir Wayne.


Azzarello excelle dans les scénarios complexes, cruels, impitoyables et surtout dans la peinture psychologique de personnages ambigüs au bord de la folie. Le Batman de Flashpoint est assurèment aussi dérangé que le Joker :
[Révéler] Spoiler:
les deux sont inconsolables du décès de Bruce ; mais l’un a choisi de massacrer les salauds qui tuent les enfants, alors que l’autre préfère assassiner les enfants qui vivent alors que Bruce, lui, n’est plus.


[Révéler] Spoiler:
La description de ce couple qui en vient à se haïr à mort (littéralement) et se reprocher mutuellement le décès de leur enfant est touchante, sinistre, cruelle et crédible à souhait. Leur dernier contact, quand Thomas révèle à Martha que, grâce à Barry Allen, tout pourrait changer et que le Flashpoint, donc la mort de Bruce, serait effacé, est un déjà un classique.


Le dessin, magnifique, sert à merveille cette histoire sombre, violente, mais d’une justesse humaine rare.

Batman : Knight of Vengeance est de très loin la meilleure série dérivée de Flashpoint.
Dans l’absolu, c’est également une des meilleures histoires hors-continuité de Batman que l’on peut ranger à coté de Gotham By Gaslight ou Dark Knight Returns. Espérons que la DC redemande aux auteurs de nous replonger dans ce Gotham crépusculaire.
Dernière édition par anaxarque le 03/05/2012 10:36, édité 1 fois.
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Re: Comics en VO: vos dernières acquisitions

Messagede Olaf Le Bou » 02/04/2012 15:01

kilfou a écrit:Sweet tooth ça a l'air excellent, mais j'arrête de commencer des séries, j'ai déjà pas le temps de tout lire. [:bdgest]

Sinon sur bookdepo .../...


à propos de bookdepo.com, en cas de préco, comment varient les rabais dans le temps ??

par exemple, un -25 % pour un truc qui sort en juillet, ça va évoluer à quel rythme ??? faut se grouiller d'acheter maintenant, ou ça n'aura pas bougé d'ici un mois ou deux ??






sinon, reçu ce matin :
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Re: Comics en VO: vos dernières acquisitions

Messagede kilfou » 02/04/2012 16:00

Généralement la remise de 25% dure jusqu'à la sortie, faut pas oublier c'est tout.
Par contre, gaffe, ils débitent à la commande, pas à l'expédition. ;)
Beau bébé le comprendium WD, tu vas en chier pour le lire au pieu. :D

Je suis un peu HS mais le Batman Knight of Vengeance dont parle abaxarque plus haut est sorti en kiosque VF, 5 euro 60. ;)
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Re: Comics en VO: vos dernières acquisitions

Messagede Loup Solitaire » 03/04/2012 21:34

Je commande le plus souvent dès que possible, histoire de ne pas louper la sortie sur Book D.........

Ils remboursent sans problème si la parution est reportée.

Bon choix le Walking Dead, faudra attendre le tome 2 par contre.
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Re: Comics en VO: vos dernières acquisitions

Messagede anaxarque » 04/04/2012 09:16

Ultimate comics X-Men, tome 1, scénario de Nick Spencer, dessins de Paco Medina, Marvel, 2012.

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Ce premier tome de Ultimate Comics X-Men regroupe les six premiers numéros.


Pour rappel, dans le très correct Ultimate Comics X : Origins, scénarisé par J. Loeb, se déroulait un nouveau recrutement de mutants autour de Karen Grant (qui a abandonné son nom de Jean Grey). Elle avait ainsi récupéré le fils de Wolverine, un mutant ailé du nom de Derek, une torche humaine féminine (Liz) et, plus surprenant, Bruce Banner dont elle peut contrôler mentalement -en partie- la contrepartie brutale Hulk.
Mais qui dit X-Men, dit aussi Confrérie : Pietro se voyant comme le successeur de son père, agissait comme Karen, en réunissant, lui aussi, de nouvelles troupes.


Nick Spencer, l’auteur du très bon Morning Glories, est désormais le maître des destinées mutantes dans l’univers Ultimate Marvel, flanqué de l’excellent Paco Medina au dessin. La tâche peut paraître difficile, puisqu’il succède à des gens talentueux comme Millar, Bendis, Kirkman, Vaughn.

Nous sommes un an après l’Ultimatum. Le gouvernement a dévoilé que les mutants n’étaient pas la future étape de l’évolution humaine, mais simplement des humains ou des descendants d’humains dont l’ADN avait été manipulé par des savants cherchant à produire à la chaine des super-soldats comme Captain America. Mais c’est une expérience ratée, car les mutations sont trop imprévisibles…
Il ne fait vraiement pas bon être mutant. La population réclame vengeance après les atrocités perpétrés par Magnéto : on les poursuit, certains mutants sont placés dans des camps d’internement, d’autres sont torturés et tués…

Tandis que Karen continue sa campagne de recrutement, Kitty Pride, Human Torch et Iceberg sont partis se réfugier chez les Morlocks dans les égouts de New York, suite au décès de Peter Parker.
Dans l’ombre, un inquiétant personnage, qui a perdu sa famille pendant l'Ultimatum, le Réverand Stryker, allié à l’armée dont il fit partie, a la ferme intention, aidé d’une armée de Sentinelles, d’éliminer le problème mutant en les massacrant tous en se servant du Cerebro. Décision radicale qui est désapprouvée par Nick Fury et par Pietro qui vient s’inviter aux réunions du Président…

[Révéler] Spoiler:
Ce tome se focalise surtout sur l’équipe de Kitty. Karen/Jean qui entend poursuivre le rêve d’harmonie de Xavier reste, pour l’heure, sauf pour la première issue qui restera dans les annales, en retrait.

Kitty, elle, n’a aucunement l’intention de négocier d’attendre que les Sentinelles où les sbires de Stryker viennent la chercher, eux qui tuent tout ce qui bouge.

Elle part en guerre avec les siens et Jimmy, le fils de Wolverine, qui a quitté l’équipe de Karen, préférant la violence à la négociation, afin de chercher les mutants pour les mettre en lieu sür et, si besoin, détruire les sentinelles et les sectateurs de Stryker.

Au passage, ils trouvent Rogue, ce qui n’est pas la meilleure nouvelle de l’année. La jeune fille apparait névrosée et très instable, elle se réfugie dans une foi puritaine et mortifère, son comportement est très inquiétant.

L’affrontement avec Stryker, sociopathe totalement barré, est inévitable et il sera bien sanglant et cruel. Autant pour les mutants que pour ce fanatique quand il découvrira certaines vérités pas bonnes à dire...

L’évolution de Kitty est menée avec tact et crédibilité par Spencer : Kitty, si insouciante autrefois a perdu en une année la plupart de ses amis mutants et son seul amour, Peter... Sa rancœur, sa culpabilité (elle se reproche de ne pas avoir été là lors du dernier combat de Parker) se transforme en une rage aveugle, sadique. Malheur au vaincu, quelque soit son camp... Elle n’hésitera plus à se salir les mains, avec une certaine jubilation. Je ne suis pas loin de penser que son nouveau costume, rouge, indique implicitement qu'elle se rapproche des vues du défunt Magnéto.


Un des grands intérêts du volume, outre l’action menée tambour battant, repose sur cette peinture psychologique de personnages torturés comme Kitty ou Rogue. Comme dans Morning Glories, Spencer semble apprécier mener la vie dure à ses héros...

Ce volume préfigure également la création de différents clans, mutants ou non, dont les intérêts divergent de plus en plus et annonçant des affrontements terribles : Jean/Karen veut poursuivre l’œuvre de Charles Xavier et accepte de travailler avec Fury. Kitty se coupe de monde et choisit la voie de la radicalité. Pietro semble contempler la destruction avec une joie évidente et malsaine, on suppose qu’il a un tour dans son sac.

En tout cas, avec Ultimate Comics Spider-Man, ce relaunch des X-Men m’apparait assurément comme un des titres les plus intéressants dans l’univers Ultimate, post-Ultimatum.
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Re: Comics en VO: vos dernières acquisitions

Messagede anaxarque » 10/04/2012 08:30

The Boys, tome 10 : Butcher, Baker, Candlestickmaker, scénario de Garth Ennis, dessins de Darrick Robertson, Dynamite, 2012.

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Ce volume regroupe les six numéros de la minisérie consacrée aux origines de Butcher.

The Boys, à réserver aux plus grands, se déroule dans un monde très proche du notre où les super-héros sont apparus dans les années 60-70.
Pour le public ce sont des héros venus de l’espace ou d’ailleurs, en vérité ils sont le fruit de recherches d’un laboratoire du complexe industrialo-militaire, la Vought American, qui a créé une « drogue » spéciale, le Conpoud V qui accorde des « pouvoirs ».
Mais, ils ne sont pas là pour servir de combattants…Ils sont là pour le business et remplir les caisse de la Vought American qui est devenu un Etat dans l' Etat. Les supers n’ont rien d’héroïque : certes leur force est grande, mais ils sont également irresponsables, lâches, libidineux, cupides (ils s’enrichissent grâce aux comics et autres produits dérivés) et totalement incompétents. Leurs luttes intestines entre « bons » et « vilains » relèvent du combat de catch truqué et du coup marketing.
Pour l’heure, trop occupés à compter leurs sous et à se vautrer dans la luxure, ils sont trop stupides pour comprendre qu’ils pourraient facilement dominer le monde s’ils savaient s’organiser. Hélas, certains commencent à comploter, comme le Homelander…

Le jeu est toujours le même, contre un pouvoir devenu incontrôlable ou qui risque de le devenir, il faut un autre pouvoir tout aussi dangereux : La CIA a recruté une équipe de mortels, boostés au Conpound V, qui ont tous comme point commun d’haïr les costumés et de ne pas hésiter de les remettre à leur place, voire d’en liquider certains avec un plaisir certain… Ce sont les Boys.
Leur chef est un dénommé Billy Butcher, une brute calculatrice et cynique, flanquée de son molosse nommé Terror. Les lecteurs de la série régulière ont pu contempler avec effarement, rires et effrois son comportement et ses plans machiavéliques pour se débarrasser « d’héros » comme
[Révéler] Spoiler:
les Teenage Kicks, les G-Men, ou encore T-Knight et Swingwing…
Pourtant, dans certains moments de la série, on sent chez Butcher, en particulier dans sa relation avec la nouvelle recrue Huguie, une sensibilité et un altruisme réel.

D’où cette question, à laquelle cette BD entend répondre, qu’est-ce qui a rendu Billy Butcher ainsi ?

[Révéler] Spoiler:
Le récit commence quand Butcher arrive à la mise en bière de son père, il est le dernier de sa famille, il demande à l’employé des pompes funèbres de le laisser seul avec son paternel.
A lui, et donc à nous, il va raconter son histoire…

Billy Butcher, fils ainé, choyé par une mère aimante et douce, protecteur envers son petit frère, tente de contrer la violence d’un père sadique qui passe son temps à mettre des raclées à son épouse.

Jeune, la violence monte en lui, il rêve d’en finir avec ce bourreau, mais il ne veut pas faire de peine à sa mère qui aime quand même cet homme ou risquer d’aller en prison et d’abandonner son petit frère et sa mère.

L’armée lui servira, un temps, d’exutoire, mais même elle ne peut contenir ce qui dort en lui.

Un jour, il rencontre une ravissante jeune femme, Becky, douce, pure, tout ce que lui n’est pas. Curieusement, ou logiquement, ils tombent amoureux et se marient. La rédemption, l’espérance d’une vie meilleure et tranquille et à portée de main, mais, il y a ses foutus supers et à cause d’eux, Becky ne sera plus. A la place, ne subsistera plus qu’une haine infinie…

Et oui, on se croit dans Impitoyable, le chef d'oeuvre crépusculaire de C. Eastwood. Impitoyable est le film fétiche de Garth Ennis, d'ailleurs un passage du script est cité en postface du livre.
Son Saint des Tueurs dans Preacher était déjà modelé sur le personnage campé par Eastwood dans ce classique. Encore une fois, on retrouve cette trame narrative faussement simpliste : un homme violent qui vit par et pour la violence touche de peu la rédemption grâce à l’amour mais, privé de celui-ci, redevient la bête qu’il est, mais n’en demeure pas moins notre semblable…

Faussement simpliste en effet : on a trop fait d'Ennis un sale gosse qui aime montrer des scènes violentes et olé olé par provocation (ce qu'il fait souvent, mais pas toujours), en vérité, comme pour Impitoyable, c'est plus complexe que cela.
Ennis aime les personnages Borderline, les névrosés, les dérangés en même temps que les purs et les vertueux, qui par leur pureté, sont aussi étranges et interessants à éudier que les brutes épaisses.


En lisant ce livre, deux sentiments contradictoires se sont opposés en moi.

- Le premier est : « A quoi sert-il vraiment ? », en effet, Billy a déjà raconté son histoire à Huguie, brièvement, à la fin du premier volume afin de lui expliquer ce qui le poussait à décimer les supers. D’accord, on en apprend plus sur les antécédents de Butcher, oui, mais après ?

- La suivant est : « sacré Ennis, tu arrives à nous intéresser à une histoire que l’on connait déjà ou croyait connaître ! De la même façon, on redécouvre Butcher ! »
Oui, à la fin du tome 1, on savait pourquoi Butcher haïssait les supers et en particulier Homelander.
Mais, à travers ce long flashback sur la vie éprouvante de Butcher, ce personnage violent, antipathique de prime-abord, nous apparait étrangement humain. Evidemment, cela ne justifie pas sa cruauté extrême, mais Ennis arrive à le démarquer d’un Homelander (ce qui tendait à se produire dans la série régulière) qui n’est rien d’autre qu’une lamentable ordure. En effet, Butcher est certes une brute, un assassin et, disons-le, un sale type, mais c’est aussi un homme meurtri, un déchu, hanté par les disparitions d’êtres purs qui l’ont aimé malgré tout. En lui rendant cette humanité, Ennis dissocie définitivement Butcher et ses hommes des Supers.

Que conclure ? : Ce livre est clairement indispensable pour les fans des Boys, de Billy Butcher et de Garth Ennis. Il est une nouvelle fois associé à Darrick Robertson qui parvient, par son talent graphique à nous montrer Billy sous toutes ses facettes psychologiques sans sombrer dans la caricature. Un superbe tome.
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Re: Comics en VO: vos dernières acquisitions

Messagede sainfoins » 10/04/2012 18:04

Je viens d'acheter la série Monocyte en 4 volumes. Les dessins sont extras!

http://www.google.fr/search?q=MONOCYTE+ ... 29&bih=738
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Re: Comics en VO: vos dernières acquisitions

Messagede franky » 11/04/2012 13:20

C'est bien ça Monocyte ? Perso ça me rappelle énormément le style graphique de Tsutomu Nihei, l'auteur de Blame! , et ça j'aime :-D
Couteau dans l'œil !!
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Re: Comics en VO: vos dernières acquisitions

Messagede Loup Solitaire » 11/04/2012 14:27

De mon côté, mes derniers achats VO sont :
- Planetary de Warren Ellis
- la moitié de Transmetropolitan (du même)
- Y the Last man en deluxe edition (les 2 premiers tomes)
- Joker d'Azzarello en hardback
- Hack/Slash omnibus (les 2 premiers volumes) de Seeley
- Hellboy de Mignola (les 3 premiers volumes) en Library Edition
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Re: Comics en VO: vos dernières acquisitions

Messagede lobo » 11/04/2012 17:58

Marvel Icons 15 - Fear Itself
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Acheté pour lire dans le train. Ben, c'est nullissime !!!

Punisher de Rucka, Checchetto et Fiumara
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Suite à la critique de anaxarque

Le Black Dossier de la League of Extraordinary Gentlemen
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Parce qu'il est pas paru en français. Je sens que, comme on dit sur un autre topic, Alan Moore + VO = ça va être imbitable...
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Re: Comics en VO: vos dernières acquisitions

Messagede anaxarque » 13/04/2012 09:48

PunisherMax, tome 4, Homeless, scénario de Jason Aaron, dessins de Steve Dillon, Marvel, 2012. Ce recueil regroupe les issues 17 à 22.

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Le Punisher, dans la gamme, Max aura été définitivement marqué par le travail ahurissant et jouissif de Garth Ennis, ce personnage relativement mineur dans l’univers Marvel, devint un vigilant vétéran de guerre, façon Harry Brown, dégommant les mafieux et autres trafiquants avec un zèle et un savoir-faire appréciable, le tout avec un humour noir dévastateur (les longs monologues de Frank dignes de Tarentino) et de la violence totalement gratuite mais tellement absurde et jouissive qu’elle en devenait hilarante.

Pourtant, je dois bien dire que les quatre volumes de Jason Aaron sont supérieurs en tout point à ce que fit Ennis.

On retrouve évidement le Punisher dégommant les méchants à la chaine, avec des procédés aussi definitifs que cruels, d’autant qu’il va avoir fort à faire avec Wilson Fisk l'autoproclamé Kingpin.
Mais quelque chose a changé avec Aaron, le Punisher a désormais de sérieux adversaires comme Bullseye ou le Mennonites, mais surtout il accuse son âge. On l’apprend, il est né en 1947. Il a donc 65 ans.

Quoique guerrier expérimenté, il n’a plus les mêmes reflexes qu’avant et ses multiples blessures passées n’arrangent rien… Aucun homme, même une force de la nature ne peut endurer infiniment cela, son ami du Vietnam, le désormais colonel Fury lui a demandé à de nombreuses reprises de stopper sa vendetta, mais rien n’y fait, hanté par la mort de ses proches dont il se sent coupable, Frank ne cédera que devant la mort et pas facilement...

Dans les trois premiers volumes de cette série conçue, dès le départ, en quatre, on a vu l’ascension du Kingpin et la réponse proportionnée du Punisher, son combat avec Bullseye qui semble être le seul à avoir compris le Punisher, son arrestation, son incarcération à Rykers Island auprès de gus qu’il a massacré par le passé et enfin son évasion.

Frank erre seul et se retrouve seul devant la maison qui fut la sienne et celle de sa famille. Désarmé, vieilli, aigri, il sent qu’il doit encore accomplir une dernière tâche dans sa guerre contre le crime : tuer le Kingpin.

[Révéler] Spoiler:
Cela n’aura rien de facile. Le Punisher est seul, ses caches ont été « trouvées » par une police aux mains du Kingpin aidé de Bullseye. Il n’inspire plus de peur aux gangs (ils ont tort). La police le pourchasse (tant pis pour elle). Il est désarmé (pour l'heure) et ses derniers amis sont morts.
Atteindre Fisk sera difficile, d’autant que ce dernier vient d’engager une tueuse d’élite : Elektra…

Les choses se compliquent encore quand on découvre que l’ex-femme de Fisk compte se débarrasser elle-aussi du Kingpin pour mieux prendre sa place…

Le dernier combat aura lieu et, rassurez-vous, il est à la hauteur de toutes nos attentes, il les dépasse toutes à vrai dire. Jamais le Punisher n’aura d’adversaires aussi coriaces qu’Elektra et Fisk, jamais il ne souffrira tant et fera souffrir ses adversaires, seul le souvenir du temps où il aurait pu être heureux le maintien encore, miraculeusement en vie, afin d’achever sa guerre et ses adversaires…

La fin est évidente. Un homme de 65 ans, acculé, malgré son savoir-faire ne peut continuer infiniment à lutter contre des jeunots en surnombre. Son sort est évident. Fury lui avait dit que cela finirait ainsi et il le lui redit devant son corps couvert de blessures. Mais maintenant, enfin, il peut se reposer. La guerre est finie.

Cependant, à quoi aura servi cette guerre ? Certes, Frank a tué des monstres, mais d’autres sont venus. Les rues sont toujours peuplées de criminels. Il y a toujours des flics ripoux. Sa croisade n’aurait-elle servie à rien d’autre que de combler son remord et sa haine ? Aurait-il vécu et lutté en vain ? Se serait-il fourvoyé et trompé depuis le jour où sa famille fut massacrée devant lui ? Sincèrement, comment croire qu’un homme de plus de 60 piges, seul, puisse changer le monde ?

La conclusion, magnifique, douce-amère mais cohérente clôt un cycle, une vie pleine de fureur d'un homme seul parti en croisade.

Requiescat in Pace, Frank, tu l’as mérité.


Le dessin de Dillon accompagne à merveille la fin de ce cycle d’une rare intelligence et d’une rare cohérence.

Aaron signe là une des meilleures histoires du Punisher jamais réalisée, que l’on placera au panthéon des récits de F. Castle avec, je cite mes favoris, Punisher : Circle of Blood de Mike Zeck, Punisher : Welcome Back Frank de Ennis, ainsi que son run Punisher max.

Si on ne craint pas d’être choqué par des scènes très violentes (le label max est réservé aux adultes) tant psychologiques que physiques, ce tome et le cycle complet de Aaron, composé de PunisherMax Kingpin, PunisherMax Bullseye, PunisheMax Frank, PunisherMax Homeless, est un un must have, un must read qu'il est de bon ton d'avoir dans sa bibliothèque.

Bonne lecture.
"On Friday night, a comedian died in New York. Someone threw him out a window and when he hit the sidewalk his head was driven up into his stomach. Nobody cares. Nobody cares but me. " Roarshach's Journal, 13/10/1985.
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Re: Comics en VO: vos dernières acquisitions

Messagede lobo » 13/04/2012 10:25

Mon propre avis est nuancé sur Jason Aaron... Je pensais de lui beaucoup de bien jusqu'à la lecture (en VF) de Bullseye. Le début de cette histoire est du pire mauvais goût (amplifié peut-être par la trad française)... Rien ne me choque de ce qui a trait à la violence ou au sexe. Au contraire. Mais quand ça tombe dans le pipi caca prout comme c'est le cas ici, je trouve qu'il y a là une grave faute de goût...
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Re: Comics en VO: vos dernières acquisitions

Messagede anaxarque » 15/04/2012 16:21

Lobo écrit :
Mon propre avis est nuancé sur Jason Aaron... Je pensais de lui beaucoup de bien jusqu'à la lecture (en VF) de Bullseye. Le début de cette histoire est du pire mauvais goût (amplifié peut-être par la trad française)... Rien ne me choque de ce qui a trait à la violence ou au sexe. Au contraire. Mais quand ça tombe dans le pipi caca prout comme c'est le cas ici, je trouve qu'il y a là une grave faute de goût...


Faute de gout ? Je ne sais pas, mauvais goût, peut-être.
Il est vrai que cette scène est franchement scatologique.
[Révéler] Spoiler:
Bullseye est chargé d’abattre un quidam protégé par le FBI, il ne se cache même pas quand il feint de se faire passer pour un livreur de pizza, la marque en forme de cible qu’il porte sur le front indique qui il est, on le fait mettre nu pour s’assurer qu’il n’a pas d’armes, mais il affirme qu’il va tuer tout le monde, il demande à aller aux WC, de là, il sort un flingue de son rectum et tue…
A lire la scène , Lobo, on dirait clairement du Garth Ennis en très petite forme.

Pourtant, à mon sens, cette scène, peu ragoutante, permet de cerner le Bullseye Max : c’est évidemment un parfait sociopathe, sans morale et sans code d’honneur. Mais, originalité, il tue non pour de l’argent, mais dans l’intention de réussir une "performance artistique". ce qu'on nomme par facilité agitprop.

Bulleseye ne choisit que des cibles très difficiles, voire impossible à atteindre, ce qui l’intéresse c’est la manière de tuer, plus elle est originale et « folle », plus il prend du plaisir :
[Révéler] Spoiler:
planquer une arme dans son derrière
cela doit relever chez lui de l’art provocateur, un peu comme l'urinoir de Duchamp.

A chaque contrat, il change totalement de mode opératoire, ainsi pour le Punisher, il va s’efforcer de le détruire moralement, socialement, avant seulement de s’attaquer physiquement à lui : il semble vouloir le tuer trois fois en même temps. Encore de l’art provoc’.

Je peux me tromper, mais j’ai du mal à m’imaginer Aaron, dont le travail me séduit depuis longtemps (surtout dans son traitement de Wolverine ) se laisser aller à de la scatologie gratuite.
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Re: Comics en VO: vos dernières acquisitions

Messagede Torelli » 15/04/2012 19:46

Bizarrement je suis super fan de Aaron mais son Wolverine m'a gravement ennuyé et j'ai même abandonné le titre mensuel c'est dire. Surtout que je suis fidèle au titre depuis quelques années.
Après j'attends beaucoup de sa reprise des X-Men qui est prévu pour Mai en France et qui j'espère me décevra moins que Wolverine.
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Re: Comics en VO: vos dernières acquisitions

Messagede anaxarque » 16/04/2012 07:29

Torelli écrit :
Bizarrement je suis super fan de Aaron mais son Wolverine m'a gravement ennuyé et j'ai même abandonné le titre mensuel c'est dire. Surtout que je suis fidèle au titre depuis quelques années.
Après j'attends beaucoup de sa reprise des X-Men qui est prévu pour Mai en France et qui j'espère me décevra moins que Wolverine.


Comme quoi, les gouts et les couleurs ! ;)

Espérons que l’idée de Marvel de scinder ce qu’il reste des X-Men en deux clans, avec chacun leur leader et leurs idéaux, et donc de faire deux titres (Uncanny X-Men et Wolverine and the X-Men) suite au « Schism » ne soit pas simplement un coup marketing pour nous faire dépenser nos sous, d’autant qu’un event qui opposera tous les mutants aux Vengeurs s’annonce.

Je n’ai pas encore lu le travail d’Aaron sur Wolverine and the X-Men.
Mais, j'ai lu le premier TPB d’Uncanny X-Men, dont la numérotation repart du 1, scénarisé par Kieron Gillen
et dessiné par C. Pacheco.

Image

Gillen fait le travail : on assiste à une opposition, classique certes, entre les X-Men et Mr Sinister qui est décidément increvable malgré les efforts répétés des mutants (surtout dans X-23). Sinister, tente de tuer les X-Men et de mettre le zouk à San Francisco où se dresse, immobile, un Celestial...
C’est très plaisant à lire, à défaut d'être révolutionnaire, mais au moins, même un novice es mutant peut s'accrocher à ce récit rondement mené.

A la fin de ce TPB, Gillen nous offre un petit teaser de ce qu’il va se passer au cours des prochains numéros, là encore rien que du classique -ce qui n'est pas péjoratif- : triangles amoureux qui risquent de finir mal, nouveaux anciens ennemis qu'on croyait morts mais en fait non, dissensions internes, batailles épiques ; mais pourquoi pas.

Je trouve que Gillen avait bien assuré sur les issues d'Uncanny X-Men relatives à Fear Itself, son traitement de Colossus et de Kitty était très interessant.

En fait, la vraie question est de savoir si les deux équipes mutantes vont s’affronter directement dans un crossover… Un duel télépathique entre Emma Frost et Quentin Quire, pendant que Wolvie et Cykes s’écharpent, et que Kitty et Piotr se disputent, cela aurait de la gueule !
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Re: Comics en VO: vos dernières acquisitions

Messagede kilfou » 17/04/2012 08:35

Y en a qui ont la version hardback Turtleback books de Dark Victory ?

http://www.bookdepository.com/Dark-Vict ... 1417669400

Y a 4 pages de moins que dans l'édition d'Urban mais 15 euro de moins, c'est tentant si le format/papier sont bien...
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