Sunderclock a écrit:J'ai été soufflé par Joker
BOBetBOBETTE a écrit:Gérard Depardieu : l'équipe de son dernier film "choquée" par ses pets sur le tournage
LEAUTAUD a écrit:Vu Joker, en V.O., du coup pas trop de monde dans la salle, cool !
Rarement vu une performance d'acteur aussi dense et prenante, souvent à la limite, assumant tous les risques (de la répétition, avec ce rire inextinguible, qui est une douleur pleine de larmes, et surtout le risque du ridicule que le jeu extraordinaire d'authenticité de Joaquim Phoenix réduit à néant).
Putain d'acteur !!
Je me souvenais de lui dans les Frères Sisters, et bien sûr dans Gladiator, mais là ON NE VOIT QUE LUI PENDANT 122 MINUTES, l'empathie s'impose d'elle-même, c'est rare ce rappel de l'Actor-Studio dans le cinéma américain.
La polémique grandit aux USA sur le supposé message d'incitation à la violence que véhiculerait le film de Todd Phillips, lequel, écoeuré, dit que ces critiques inversent totalement le dit-message. Ce cinématographiquement-correct est une entreprise bien pourrie, que crèvent ces censeurs !
Bien sûr, j'ai pensé, davantage qu'à la bande dessinée et ses précédents avatars cinés, aux films qui ont inspirés Phillips, comme Taxi Driver, qu'il revendique comme influence majeure.(et par certains côtés, la désespérance, le rejet, j'ai pensé au Armaguedon d'Alain Jessua)
C'est tout simplement du grand cinéma, à des années-lumières des blockbusters que la geste des super-héros a générée, même si la présence du Gotham-City de Batman est continument présente dans le film, avec ses élites perverties et sa population misérable.
Bordel, je ne me remet pas de cette extraordinaire performance de Joaquim Phoenix !!
A mon humble avis, ce film restera dans l'histoire du 7ème art comme une référence (et, sans doute, comme un écho de la déliquescence actuelle des Etats-Unis, sa violence armée...)
corbulon a écrit:Portrait de la jeune fille en feu de Céline Sciamma :
Si vous vouliez une énième preuve que le regard n’est pas le même derrière la caméra que l’on soit une femme ou un homme, en voici une preuve éclatante. A comparer quand même avec la Favorite de Lanthimos qui voyait des femmes se déchirer entre elles dans un univers très masculin. Ce n’est pas le cas ici, pour la simple est bonne raison que les hommes sont quasiment absents du film, on en aperçoit sporadiquement sous la forme de rameurs ou de porteurs de bagages. Ce qui donne un film féministe où la sororité et la solidarité, intersectionnalité, sont mises en avant, ça parle menstruations, avortement, guérisseuses. Bref on assiste avec plaisir l’émancipation de trois jeunes femmes, et aussi la naissance du désir amoureux entre deux de ces protagonistes. Et c’est merveilleusement joué par Adèle Haenel, Noémie Merlant et Luàna Bajrami, avec aussi une fantastique Valeria Golino dans un rôle un peu en retrait qui se bonifie avec l’âge. Un de mes gros coups de coeur 2019.
satanpetitcoeur a écrit:chambre 212
très bien ! original, dans le ton et dans la forme. Les acteurs sont justes (surtout Lacoste, très bon). Assez poétique je trouve, des plans soignés, des dialogues touchants.
maxproducts a écrit:Trés beau film de Mr Phenix! La culture du Criminel à l'écran. C'est splendide, c'est du cabaret. Tout est bon dans se polar digne de "taxi driver". Une expérience ciné, mais je reste sur Jared Leto dans "Suicide Squad" pour la version inédlibile du Joker de Gottham city. Plus Punk, plus Disco, plus dingue, mais je ne sais plus quoi dire...Ben tiens, je sors un Joker !
corbulon a écrit:
Et je devrais conclure cette trilogie prochainement avec le documentaire My Name is Clitoris, même si ça aurait plus rigolo d’avoir un quatrième film avec des femmes voilées, pour énerver un peu plus les rageux du forum.
corbulon a écrit:Oulah tu vas vraiment pas aimer dans un rayon de soleil de Tillie Walden, vu que la jeune actrice texane pose un décor encore plus radical que celui de Céline Sciamma. Après Il y’a un moment où il faut s’en tenir aux faits. Donc déjà la mère en question, comtesse veut un portrait de sa fille non pas pour l’immortaliser, mais bien parce qu’elle est espère convaincre le riche milanais d’épouser sa deuxième fille, Héloïse sur la base dudit portrait. Problème celle-ci refuse de poser, ce qui entraîne le départ du peintre assigné à cette tâche. La comtesse va donc imaginer un stratagème : engager une femme artiste Marianne et faire croire à sa fille que c’est sa nouvelle dame de compagnie. Ceci étant dit, il y a absolument pas une critique de l’église mais bien une critique du patriarcat. La comtesse veut marier sa fille non pas par égoïsme mais par désir que sa progéniture garde un train de vie privilégié. Et moi, j'appelle cela du matriarcat déplacé, marier sa fille de force Alors oui Marianne est beaucoup plus indépendante, mais elle le doit aussi à son père commerçant indépendant et aisé. De plus comme elle le rappelle elle-même les artistes femmes de l’époque n’avaient pas le droit de pratiquer l’art du nu masculin alors qu’inversement les peintres mâles pouvaient s’exercer sur des modèles femmes nues. Donc pour l’égalité on repassera. Après les célébrations des femmes du lieu, c’est surtout une ode du statut de la sorcière-guérisseuse, mythe qui terrifia longtemps les hommes à tel point qu’ils leur firent la chasse et les massacrèrent à partir du XVeme siècle. >> ah bon, les horribles religieux et religieuses n'ont pas envoyé au bûcher autant de sorcier et rebouteux que leurs consoeurs??
Ceci étant dit je suis aussi allé voir Insoumises de Laura Cazador et Fernando Perez qui me semble encore plus réussi que le film de Sciamma.
Et je devrais conclure cette trilogie prochainement avec le documentaire My Name is Clitoris, même si ça aurait plus rigolo d’avoir un quatrième film avec des femmes voilées, pour énerver un peu plus les rageux du forum.
Cooltrane a écrit:
My Name Is Clitoris est fait par deux jeunes bruxelloises et l'article de presse (pour la,ncer le Pink Screens) s'appèlle Le Cri du Clitoris et sous-titré La Revanche éclatante du Clitoris, et cela promet d'être bien chiant.... Elles se croient exploratrices et se soufflent dans le vagin pour se faire autobus (je paraphrase Le Grand Jacques, ici), en espérent se faire mousser et avoir leur 1/4h au soleil..
A les entrendre, c'est à croire que les nanas le découvrent seulement, leur petit bouton de plaisir... des décénnies après une partie des hommes. (d'accord, l'autre partie, c'est des gros bourrins primaires).
xof 24 a écrit:Et juste pour faire une aparté:
Il a été longtemps coutume de croire que pour être engrosser , la femme devait prendre du plaisir. Du coup pendant fort longtemps l'anatomie de la femme était bien connue des gens instruits et tout était fait pour que la Dame prenne du plaisir.
C'est sûrement lié à cette croyance que les dames de joies qui tombaient enceinte étaient si mal vue...car du coup elles avaient du prendre du plaisir pendant leur "travail".
Puis est arrivé la science; démontrant que la femme n'avait pas besoin de jouir pour procréer, et hop fini les préliminaires et oublié peu à peu que le clitoris est bien plus que" le simple bouton"...
Coldo3895 a écrit:Disons que la dissociation entre plaisir et fécondation n'est pas totalement totale
xof 24 a écrit:Cooltrane a écrit:
My Name Is Clitoris est fait par deux jeunes bruxelloises et l'article de presse (pour la,ncer le Pink Screens) s'appèlle Le Cri du Clitoris et sous-titré La Revanche éclatante du Clitoris, et cela promet d'être bien chiant.... Elles se croient exploratrices et se soufflent dans le vagin pour se faire autobus (je paraphrase Le Grand Jacques, ici), en espérent se faire mousser et avoir leur 1/4h au soleil..
A les entrendre, c'est à croire que les nanas le découvrent seulement, leur petit bouton de plaisir... des décénnies après une partie des hommes. (d'accord, l'autre partie, c'est des gros bourrins primaires).
Sauf que juste le fait que tu écrives ce que j'ai mis en rouge démontre que tu ne connais pas l'anatomie...
Sinon oui je pense que les femmes (re) découvrent l'étendue des possibilités de leurs appareil sexuel...
Cooltrane a écrit:
Alors, oui, la science a seulement commencer à s'intéresser de plus près au "petit bouchon", tout comme elle s'intéresse enfin au point g ... é.
ptifrise a écrit:corbulon a écrit:
Et je devrais conclure cette trilogie prochainement avec le documentaire My Name is Clitoris, même si ça aurait plus rigolo d’avoir un quatrième film avec des femmes voilées, pour énerver un peu plus les rageux du forum.
As-tu vu Papicha ?
Cooltrane a écrit:corbulon a écrit:Oulah tu vas vraiment pas aimer dans un rayon de soleil de Tillie Walden, vu que la jeune actrice texane pose un décor encore plus radical que celui de Céline Sciamma. Après Il y’a un moment où il faut s’en tenir aux faits. Donc déjà la mère en question, comtesse veut un portrait de sa fille non pas pour l’immortaliser, mais bien parce qu’elle est espère convaincre le riche milanais d’épouser sa deuxième fille, Héloïse sur la base dudit portrait. Problème celle-ci refuse de poser, ce qui entraîne le départ du peintre assigné à cette tâche. La comtesse va donc imaginer un stratagème : engager une femme artiste Marianne et faire croire à sa fille que c’est sa nouvelle dame de compagnie. Ceci étant dit, il y a absolument pas une critique de l’église mais bien une critique du patriarcat. La comtesse veut marier sa fille non pas par égoïsme mais par désir que sa progéniture garde un train de vie privilégié. Et moi, j'appelle cela du matriarcat déplacé, marier sa fille de force Alors oui Marianne est beaucoup plus indépendante, mais elle le doit aussi à son père commerçant indépendant et aisé. De plus comme elle le rappelle elle-même les artistes femmes de l’époque n’avaient pas le droit de pratiquer l’art du nu masculin alors qu’inversement les peintres mâles pouvaient s’exercer sur des modèles femmes nues. Donc pour l’égalité on repassera. Après les célébrations des femmes du lieu, c’est surtout une ode du statut de la sorcière-guérisseuse, mythe qui terrifia longtemps les hommes à tel point qu’ils leur firent la chasse et les massacrèrent à partir du XVeme siècle. >> ah bon, les horribles religieux et religieuses n'ont pas envoyé au bûcher autant de sorcier et rebouteux que leurs consoeurs??
Pour ce qui est du bouquin de Walden, je l'ai lu et pas spécialemet trouvé intéressant niveau scénar (construction d'un univers intéressant, je te l'accorde, mais bêtement LBGT anti-mâle), par contre niveau couleurs, il faut reconnaitre que c'est superbe (tout comme la couve de la versionUK, que j'ai choisi). J'ai mis +/- trois semaines à le lire, tellement son propos est passionnant
Non si je commence ma croc-nique par un mini-coup de gueule, c'est bien pour prouver que la Bechdel est de nouveau à coté de la plaque, car des totalitairement films féminins, il y a en a depuis des décennies (à commencer par Fried Green Tomato ... e tutti quanti )Ceci étant dit je suis aussi allé voir Insoumises de Laura Cazador et Fernando Perez qui me semble encore plus réussi que le film de Sciamma.
Et je devrais conclure cette trilogie prochainement avec le documentaire My Name is Clitoris, même si ça aurait plus rigolo d’avoir un quatrième film avec des femmes voilées, pour énerver un peu plus les rageux du forum.
My Name Is Clitoris est fait par deux jeunes bruxelloises et l'article de presse (pour la,ncer le Pink Screens) s'appèlle Le Cri du Clitoris et sous-titré La Revanche éclatante du Clitoris, et cela promet d'être bien chiant.... Elles se croient exploratrices et se soufflent dans le vagin pour se faire autobus (je paraphrase Le Grand Jacques, ici), en espérent se faire mousser et avoir leur 1/4h au soleil..
A les entrendre, c'est à croire que les nanas le découvrent seulement, leur petit bouton de plaisir... des décénnies après une partie des hommes. (d'accord, l'autre partie, c'est des gros bourrins primaires).
Insoumises: j'imagine que tu parles de ceci?: https://rateyourmusic.com/film/delphine ... nsoumuses/
(j'adore la fôte d'ortho dans le titre )
Par contre, cela fait deux semaines que j'hésite à aller voir Papicha, car cela fait un peu trop "documentaire" (et je refuse par principe de voir des docus sur grand écrans), même si je ne sais pas si c'est est un (d'où mon hésitation)
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