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Cinéma : les films en salle - 2009-2021

La politique, la musique, le cinéma, les jeux vidéos et la culture en général lorsqu'elle ne traite pas directement de bande dessinée

Re: Cinéma : les films en salle

Messagede BOBetBOBETTE » 26/10/2019 13:39

Message précédent :
Gérard Depardieu : l'équipe de son dernier film "choquée" par ses pets sur le tournage

Sur le tournage de "Fahim", Gérard Depardieu a eu un comportement qui a étonné et choqué les équipes du réalisateur Pierre-François Martin-Laval.
On ne vous présente plus Gérard Depardieu, épicurien de la première heure. Bon vivant et ambianceur de première, l'acteur français a fait preuve de tous ses talents lors du tournage de son dernier film, actuellement en salle, Fahim.
Le réalisateur de ce film, Pierre-François Martin-Laval, est revenu sur le tournage pas comme les autres, lors d'une interview au Parisien. Pour celui qui est surnommé Pef, Gérard Depardieu a "foutu le bordel" en coulisses.

Comment ? "Il s'est mis à faire le couillon, à péter. Moi, ça faisait mon bonheur, mais les gens de l'équipe était un peu choqués". Une manie qui peut être gênante et surtout odorante pour les équipes de tournage et les autres acteurs.

Mais cela n'a pas dérangé l'acteur principal de Fahim, le jeune Assad Ahmed. "Quand Assad l'a vu faire le con, il l'a regardé comme un pote", explique ainsi Pierre-François Martin-Laval. Gérard Depardieu n'en est pas à son coup d'essai, il avait déjà traumatisé Laetitia Casta sur le tournage d'Astérix et Obélix contre César.
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede nexus4 » 26/10/2019 13:57

Voici, Gala ? Ou alors le Huffington Post. On dirait bien un article putaclick du HP.
C'est le néant.
Quand on en est rendu à faire la promo de son film sur les pets de Depardieu, ca laisse dubitatif sur l'oeuvre.
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede drabag » 26/10/2019 14:17

Sunderclock a écrit:J'ai été soufflé par Joker

BOBetBOBETTE a écrit:Gérard Depardieu : l'équipe de son dernier film "choquée" par ses pets sur le tournage


Pas la même inspiration sur les deux films visiblement :D
On les remplit comme ça, on en parle, et même on les montre part 1 part 2 : nos bibliothèques
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede LEAUTAUD » 29/10/2019 19:46

Angry birds

C'est pour un petit-fils en vacance que je me suis tapé ce film d'animation finlando-ricain.
Ce type d'animation (gros yeux, personnages en plastique) n'est pas ma tasse de thé, nourri que je suis aux anciennes productions chiadées, de Disney à Avery, mais bon, au bout d'un moment ça fonctionne bien, je suis rentré dans l'histoire,
et les dialogues sont enlevés (la méchante est doublée par Karin Viard, une réussite).

L'intrigue est politiquement correct (l'union fait la force, l'équipe vaut mieux que l'individualité, etc...), avec un zeste de metoo venu droit de la prude scandinavie. Les machos se font régler leur compte par une gente féminine de choc, plus intelligente, plus responsable, et toussa.
Nos p'tiots sont en de bonnes mains, comme nous, gamins, du temps du catéchisme ! :D
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede maxproducts » 30/10/2019 18:59

LEAUTAUD a écrit:Vu Joker, en V.O., du coup pas trop de monde dans la salle, cool !

Rarement vu une performance d'acteur aussi dense et prenante, souvent à la limite, assumant tous les risques (de la répétition, avec ce rire inextinguible, qui est une douleur pleine de larmes, et surtout le risque du ridicule que le jeu extraordinaire d'authenticité de Joaquim Phoenix réduit à néant).
Putain d'acteur !!
Je me souvenais de lui dans les Frères Sisters, et bien sûr dans Gladiator, mais là ON NE VOIT QUE LUI PENDANT 122 MINUTES, l'empathie s'impose d'elle-même, c'est rare ce rappel de l'Actor-Studio dans le cinéma américain.
La polémique grandit aux USA sur le supposé message d'incitation à la violence que véhiculerait le film de Todd Phillips, lequel, écoeuré, dit que ces critiques inversent totalement le dit-message. Ce cinématographiquement-correct est une entreprise bien pourrie, que crèvent ces censeurs ! :D

Bien sûr, j'ai pensé, davantage qu'à la bande dessinée et ses précédents avatars cinés, aux films qui ont inspirés Phillips, comme Taxi Driver, qu'il revendique comme influence majeure.(et par certains côtés, la désespérance, le rejet, j'ai pensé au Armaguedon d'Alain Jessua)
C'est tout simplement du grand cinéma, à des années-lumières des blockbusters que la geste des super-héros a générée, même si la présence du Gotham-City de Batman est continument présente dans le film, avec ses élites perverties et sa population misérable.

Bordel, je ne me remet pas de cette extraordinaire performance de Joaquim Phoenix !!

A mon humble avis, ce film restera dans l'histoire du 7ème art comme une référence (et, sans doute, comme un écho de la déliquescence actuelle des Etats-Unis, sa violence armée...)

Trés beau film de Mr Phenix! La culture du Criminel à l'écran. C'est splendide, c'est du cabaret. Tout est bon dans se polar digne de "taxi driver". Une expérience ciné, mais je reste sur Jared Leto dans "Suicide Squad" pour la version inédlibile du Joker de Gottham city. Plus Punk, plus Disco, plus dingue, mais je ne sais plus quoi dire...Ben tiens, je sors un Joker ! :lol: :lol: :lol:
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede corbulon » 31/10/2019 23:36

Portrait de la jeune fille en feu de Céline Sciamma :

Si vous vouliez une énième preuve que le regard n’est pas le même derrière la caméra que l’on soit une femme ou un homme, en voici une preuve éclatante. A comparer quand même avec la Favorite de Lanthimos qui voyait des femmes se déchirer entre elles dans un univers très masculin. Ce n’est pas le cas ici, pour la simple est bonne raison que les hommes sont quasiment absents du film, on en aperçoit sporadiquement sous la forme de rameurs ou de porteurs de bagages. Ce qui donne un film féministe où la sororité et la solidarité, intersectionnalité, sont mises en avant, ça parle menstruations, avortement, guérisseuses. Bref on assiste avec plaisir l’émancipation de trois jeunes femmes, et aussi la naissance du désir amoureux entre deux de ces protagonistes. Et c’est merveilleusement joué par Adèle Haenel, Noémie Merlant et Luàna Bajrami, avec aussi une fantastique Valeria Golino dans un rôle un peu en retrait qui se bonifie avec l’âge. Un de mes gros coups de coeur 2019.
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede satanpetitcoeur » 02/11/2019 10:26

chambre 212

très bien ! original, dans le ton et dans la forme. Les acteurs sont justes (surtout Lacoste, très bon). Assez poétique je trouve, des plans soignés, des dialogues touchants.
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Cooltrane » 02/11/2019 12:14

corbulon a écrit:Portrait de la jeune fille en feu de Céline Sciamma :

Si vous vouliez une énième preuve que le regard n’est pas le même derrière la caméra que l’on soit une femme ou un homme, en voici une preuve éclatante. A comparer quand même avec la Favorite de Lanthimos qui voyait des femmes se déchirer entre elles dans un univers très masculin. Ce n’est pas le cas ici, pour la simple est bonne raison que les hommes sont quasiment absents du film, on en aperçoit sporadiquement sous la forme de rameurs ou de porteurs de bagages. Ce qui donne un film féministe où la sororité et la solidarité, intersectionnalité, sont mises en avant, ça parle menstruations, avortement, guérisseuses. Bref on assiste avec plaisir l’émancipation de trois jeunes femmes, et aussi la naissance du désir amoureux entre deux de ces protagonistes. Et c’est merveilleusement joué par Adèle Haenel, Noémie Merlant et Luàna Bajrami, avec aussi une fantastique Valeria Golino dans un rôle un peu en retrait qui se bonifie avec l’âge. Un de mes gros coups de coeur 2019.



Boooofffff!!!...

Vu avec mes collègues en Zoollande du Nord (à noter que c'est assez rare un film french qui arrive sur les écrans en même temps qu'en Francophonie)

Portrait de la jeune fille en feuUn film fait pour son époque (l'actuelle), où les hommes sont réduits à un rôle insignifiant (voilà une lesbienne comptablisatrice de rôles sexués comblée), mais la réalisatrice parvient encore faire porter le poids de la société aux hommes, alors que la principale intéressée sort d'un couvent tenues par des nonnes, pas nécessairement moins coupables des exactions faites par les abbés, curés et autres moines. Bref, le poids de la religion, pire invention de l'homme, bien avant la non-existence de la divinité païenne appelée "dieu". En Bretagne profonde, une mère odieuse (Golino) fait rappeler sa fille (Hanael) de son couvent pour remplacer la sœur plus âgée qui s'est suicidée pour échapper à un mariage promis et négocié par l'intraitable et irascible matriarche italienne (Milan). Mais avant d'envoyer sa fille au front, elle voudrait immortaliser la brebis sacrifiée encore vivante, et elle fait appel à une peintre(sse?), rare femme ayant gagné une réelle indépendance, ayant repris le commerce de son père. La vicieuse matrone disparaissant pour renégocier l'union, elle laisse le champ libre à l'artiste, la muse et leur servante pour s'amadouer, se comprendre, casser quelques règles pré-établies (point trop n'en faut, "l'inférieure" garde sa place) et finir par se mélanger, d'abords les sentiments et puis le reste. Plus intéressant, mais trop peu présent, le sujet des femmes autochtones et leurs célébrations jouissantes et jouissivement païennes sur les landes. On aurait aimé en savoir plus. Un film en costume avec dialogues ampoulés, de rigueur pour le genre et que la réalisatrice ne renouvelle pas (long et parfois ennuyeux) laissant une fin laissant sur la faim. 6.5/10


satanpetitcoeur a écrit:chambre 212

très bien ! original, dans le ton et dans la forme. Les acteurs sont justes (surtout Lacoste, très bon). Assez poétique je trouve, des plans soignés, des dialogues touchants.


Pièce de théâtre adaptée, j'ai trouvé.

Chambre 212: une femme infidèle (Mastroiani) se fait confondre par son mari (pourtant fidèle, lui) et essaie de se justifier avec tout les arguments bidons avec une mauvaise fois monstrueuse que l'on aurait bien vu une certaine Huppert les assener bien mieux que Chiara. Le cocu (Biolay/ex-Lacoste) se voudrait magnifique, mais qui sera magnanime, laisse pisser. Réaction qui force la vilaine "adultrice" à sortir de ses gonds et claquer violemment ceux de la porte de l'appartement pour louer une chambre (la 212) dans l’hôtel juste en face avec une vue sur l'appart et le cocu de son fait à elle. Les remords et autres regrets assailleront la fugueuse (il ne fait aucun doute pour le spectateur qu'elle rentrera au bercail tôt ou tard) pour une nuit d'enfer, et ce pour notre bonheur. Nous la verrons se battre avec les deux protagonistes de 20 ans de moins, sa mauvaise conscience (prenant forme hilarante sous les traits d'un Aznavour homo), le fantôme du premier amour du mari, et des ses innombrables victimes collatérales de ses écarts conjugaux. Plus que probablement une pièce de théâtre adaptée, ce délire entre culpabilisation et mauvaise fois atteint parfois des sommet, mais une fois que l'on s'est rendu compte que toutes les meilleures répliques ont été utilisée pour la bande racoleuse, une déception ne peut que poindre le bout de son nez. Cela reste bon quand même. 7/10
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede corbulon » 03/11/2019 23:00

Oulah tu vas vraiment pas aimer dans un rayon de soleil de Tillie Walden, vu que la jeune actrice texane pose un décor encore plus radical que celui de Céline Sciamma. Après Il y’a un moment où il faut s’en tenir aux faits. Donc déjà la mère en question, comtesse veut un portrait de sa fille non pas pour l’immortaliser, mais bien parce qu’elle est espère convaincre le riche milanais d’épouser sa deuxième fille, Héloïse sur la base dudit portrait. Problème celle-ci refuse de poser, ce qui entraîne le départ du peintre assigné à cette tâche. La comtesse va donc imaginer un stratagème : engager une femme artiste Marianne et faire croire à sa fille que c’est sa nouvelle dame de compagnie. Ceci étant dit, il y a absolument pas une critique de l’église mais bien une critique du patriarcat. La comtesse veut marier sa fille non pas par égoïsme mais par désir que sa progéniture garde un train de vie privilégié. Alors oui Marianne est beaucoup plus indépendante, mais elle le doit aussi à son père commerçant indépendant et aisé. De plus comme elle le rappelle elle-même les artistes femmes de l’époque n’avaient pas le droit de pratiquer l’art du nu masculin alors qu’inversement les peintres mâles pouvaient s’exercer sur des modèles femmes nues. Donc pour l’égalité on repassera. Après les célébrations des femmes du lieu, c’est surtout une ode du statut de la sorcière-guérisseuse, mythe qui terrifia longtemps les hommes à tel point qu’ils leur firent la chasse et les massacrèrent à partir du XVeme siècle.

Ceci étant dit je suis aussi allé voir Insoumises de Laura Cazador et Fernando Perez qui me semble encore plus réussi que le film de Sciamma. Ici c’est basé sur une histoire vraie, celle de Henriette Favez, lausannoise qui s’était fait passé pour un homme dans le but de pouvoir la médecine et qui s’était exilée à Cuba. Donc ici on retrouve l’extraordinaire Sylvie Testud dans le rôle d’Enriqueta Faber, qui doit se faire passer pour un homme (Enriqueta devenant Enrique) pour pouvoir étudier la medecine. Une fois décroché son diplôme, elle part pour Cuba pour retrouver sa tante. Cependant elle découvre rapidement que cette dernière est morte lors d’un conflit avec des esclaves évadées. Elle décide de rester et va tomber amoureuse d’une jeune cubaine marginale et rebelle, et va avoir bien du mal à diffuser son idéologie égalitariste (et pas seulement de genre, mais aussi d’ethnie) dans une société patriarcale et esclavagiste. Alors évidemment comme il y a plus d’hommes ça va mal finir, mais on retrouve cette idée de la femme guérisseuse, de la sororité , du plaisir vulvien, de cet esprit « don’t bow, don’t know how ». Avec aussi une critique de cette bourgeoisie aux allures progressistes (les socio-démocrates se revendiquant de gauche d’aujourd’hui, il y en a d’ailleurs de beaux exemplaires sur ce forum), mais qui manque de courage quand les choses deviennent sérieuses. Enfin bref ça donne un excellent film avec une fin dure, mais aussi avec des femmes qui ne lâchent rien, à voir si ça sort ailleurs qu’en Suisse.

Et je devrais conclure cette trilogie prochainement avec le documentaire My Name is Clitoris, même si ça aurait plus rigolo d’avoir un quatrième film avec des femmes voilées, pour énerver un peu plus les rageux du forum.
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede xof 24 » 03/11/2019 23:08

maxproducts a écrit:Trés beau film de Mr Phenix! La culture du Criminel à l'écran. C'est splendide, c'est du cabaret. Tout est bon dans se polar digne de "taxi driver". Une expérience ciné, mais je reste sur Jared Leto dans "Suicide Squad" pour la version inédlibile du Joker de Gottham city. Plus Punk, plus Disco, plus dingue, mais je ne sais plus quoi dire...Ben tiens, je sors un Joker ! :lol: :lol: :lol:



Faut comparer ce qui est comparable...
Le Joker de Suicide ce n'est pas cet homme qui découvre son passé, et qui sombre dans la folie...
Pas à dire une prestation d'acteur hors norme.
Par contre j'ai eu du mal à rentrer dans le film...mais on ne ressort pas de la salle indemne [:lega]
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede ptifrise » 03/11/2019 23:33

corbulon a écrit:
Et je devrais conclure cette trilogie prochainement avec le documentaire My Name is Clitoris, même si ça aurait plus rigolo d’avoir un quatrième film avec des femmes voilées, pour énerver un peu plus les rageux du forum.


As-tu vu Papicha ?
"UN MILLIARD quand tu veux rascal!!!"

Galerie 2D: http://www.2dgalleries.com/browse/profile?id=2228
pages comicartfans: http://www.comicartfans.com/GalleryDeta ... GCat=41045
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Cooltrane » 04/11/2019 10:44

corbulon a écrit:Oulah tu vas vraiment pas aimer dans un rayon de soleil de Tillie Walden, vu que la jeune actrice texane pose un décor encore plus radical que celui de Céline Sciamma. Après Il y’a un moment où il faut s’en tenir aux faits. Donc déjà la mère en question, comtesse veut un portrait de sa fille non pas pour l’immortaliser, mais bien parce qu’elle est espère convaincre le riche milanais d’épouser sa deuxième fille, Héloïse sur la base dudit portrait. Problème celle-ci refuse de poser, ce qui entraîne le départ du peintre assigné à cette tâche. La comtesse va donc imaginer un stratagème : engager une femme artiste Marianne et faire croire à sa fille que c’est sa nouvelle dame de compagnie. Ceci étant dit, il y a absolument pas une critique de l’église mais bien une critique du patriarcat. La comtesse veut marier sa fille non pas par égoïsme mais par désir que sa progéniture garde un train de vie privilégié. Et moi, j'appelle cela du matriarcat déplacé, marier sa fille de force Alors oui Marianne est beaucoup plus indépendante, mais elle le doit aussi à son père commerçant indépendant et aisé. De plus comme elle le rappelle elle-même les artistes femmes de l’époque n’avaient pas le droit de pratiquer l’art du nu masculin alors qu’inversement les peintres mâles pouvaient s’exercer sur des modèles femmes nues. Donc pour l’égalité on repassera. Après les célébrations des femmes du lieu, c’est surtout une ode du statut de la sorcière-guérisseuse, mythe qui terrifia longtemps les hommes à tel point qu’ils leur firent la chasse et les massacrèrent à partir du XVeme siècle. >> ah bon, les horribles religieux et religieuses n'ont pas envoyé au bûcher autant de sorcier et rebouteux que leurs consoeurs?? [:my name snake:2]


Pour ce qui est du bouquin de Walden, je l'ai lu et pas spécialemet trouvé intéressant niveau scénar (construction d'un univers intéressant, je te l'accorde, mais bêtement LBGT anti-mâle), par contre niveau couleurs, il faut reconnaitre que c'est superbe (tout comme la couve de la versionUK, que j'ai choisi). J'ai mis +/- trois semaines à le lire, tellement son propos est passionnant [:kusanagui:3]

Non si je commence ma croc-nique par un mini-coup de gueule, c'est bien pour prouver que la Bechdel est de nouveau à coté de la plaque, car des totalitairement films féminins, il y a en a depuis des décennies (à commencer par Fried Green Tomato ... e tutti quanti )


Ceci étant dit je suis aussi allé voir Insoumises de Laura Cazador et Fernando Perez qui me semble encore plus réussi que le film de Sciamma.
Et je devrais conclure cette trilogie prochainement avec le documentaire My Name is Clitoris, même si ça aurait plus rigolo d’avoir un quatrième film avec des femmes voilées, pour énerver un peu plus les rageux du forum.


My Name Is Clitoris est fait par deux jeunes bruxelloises et l'article de presse (pour la,ncer le Pink Screens) s'appèlle Le Cri du Clitoris et sous-titré La Revanche éclatante du Clitoris, et cela promet d'être bien chiant.... Elles se croient exploratrices et se soufflent dans le vagin pour se faire autobus (je paraphrase Le Grand Jacques, ici), en espérent se faire mousser et avoir leur 1/4h au soleil..
A les entrendre, c'est à croire que les nanas le découvrent seulement, leur petit bouton de plaisir... des décénnies après une partie des hommes. [:my name snake:2] (d'accord, l'autre partie, c'est des gros bourrins primaires).

Insoumises: j'imagine que tu parles de ceci?: https://rateyourmusic.com/film/delphine ... nsoumuses/
(j'adore la fôte d'ortho dans le titre [:flocon:2] [:kusanagui:6] :siffle: )

Par contre, cela fait deux semaines que j'hésite à aller voir Papicha, car cela fait un peu trop "documentaire" (et je refuse par principe de voir des docus sur grand écrans), même si je ne sais pas si c'est est un (d'où mon hésitation)
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede xof 24 » 04/11/2019 10:55

Cooltrane a écrit:
My Name Is Clitoris est fait par deux jeunes bruxelloises et l'article de presse (pour la,ncer le Pink Screens) s'appèlle Le Cri du Clitoris et sous-titré La Revanche éclatante du Clitoris, et cela promet d'être bien chiant.... Elles se croient exploratrices et se soufflent dans le vagin pour se faire autobus (je paraphrase Le Grand Jacques, ici), en espérent se faire mousser et avoir leur 1/4h au soleil..
A les entrendre, c'est à croire que les nanas le découvrent seulement, leur petit bouton de plaisir... des décénnies après une partie des hommes. [:my name snake:2] (d'accord, l'autre partie, c'est des gros bourrins primaires).


Sauf que juste le fait que tu écrives ce que j'ai mis en rouge démontre que tu ne connais pas l'anatomie...

Et juste pour faire une aparté:
Il a été longtemps coutume de croire que pour être engrosser , la femme devait prendre du plaisir. Du coup pendant fort longtemps l'anatomie de la femme était bien connue des gens instruits et tout était fait pour que la Dame prenne du plaisir.
C'est sûrement lié à cette croyance que les dames de joies qui tombaient enceinte étaient si mal vue...car du coup elles avaient du prendre du plaisir pendant leur "travail".
Puis est arrivé la science; démontrant que la femme n'avait pas besoin de jouir pour procréer, et hop fini les préliminaires et oublié peu à peu que le clitoris est bien plus que" le simple bouton"...

Une femme n'est en aucun cas vaginale...Elles sont toutes clitoridiennes...

Sinon oui je pense que les femmes (re) découvrent l'étendue des possibilités de leurs appareil sexuel...
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Coldo3895 » 04/11/2019 15:20

xof 24 a écrit:Et juste pour faire une aparté:
Il a été longtemps coutume de croire que pour être engrosser , la femme devait prendre du plaisir. Du coup pendant fort longtemps l'anatomie de la femme était bien connue des gens instruits et tout était fait pour que la Dame prenne du plaisir.
C'est sûrement lié à cette croyance que les dames de joies qui tombaient enceinte étaient si mal vue...car du coup elles avaient du prendre du plaisir pendant leur "travail".
Puis est arrivé la science; démontrant que la femme n'avait pas besoin de jouir pour procréer, et hop fini les préliminaires et oublié peu à peu que le clitoris est bien plus que" le simple bouton"...

Alors...

Je conseille sur le sujet de lire le passionnant livre de M.Schilthuizen: "Comme des Bêtes" sur la sexualité des animaux, et donc notamment des humains.

Disons que la dissociation entre plaisir et fécondation n'est pas totalement totale ;)
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede fanche » 04/11/2019 15:34

Coldo3895 a écrit:Disons que la dissociation entre plaisir et fécondation n'est pas totalement totale ;)

Sous-entendrais-tu par là qu'elle soit partiellement totale? :D
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede Cooltrane » 04/11/2019 15:59

xof 24 a écrit:
Cooltrane a écrit:
My Name Is Clitoris est fait par deux jeunes bruxelloises et l'article de presse (pour la,ncer le Pink Screens) s'appèlle Le Cri du Clitoris et sous-titré La Revanche éclatante du Clitoris, et cela promet d'être bien chiant.... Elles se croient exploratrices et se soufflent dans le vagin pour se faire autobus (je paraphrase Le Grand Jacques, ici), en espérent se faire mousser et avoir leur 1/4h au soleil..
A les entrendre, c'est à croire que les nanas le découvrent seulement, leur petit bouton de plaisir... des décénnies après une partie des hommes. [:my name snake:2] (d'accord, l'autre partie, c'est des gros bourrins primaires).


Sauf que juste le fait que tu écrives ce que j'ai mis en rouge démontre que tu ne connais pas l'anatomie...


Sinon oui je pense que les femmes (re) découvrent l'étendue des possibilités de leurs appareil sexuel...



t'aurais dû le mettre en rose puisque c'est la couleur du bouton. :D

Alors, ne fais pas ton Bulon's STP ;) : le "petit bouton d'amour" est son sobriquet depuis des décennies et il est clair que ce n'est que la partie immergée de l'iceberg (façon de parler, hein!! sinon tu vas m'accuser de les accuser de frigidité)


Alors, oui, la science a seulement commencer à s'intéresser de plus près au "petit bouchon", tout comme elle s'intéresse enfin au point g ... mais les deux jeunes femmes sont tout sauf des scietifiques, ce sont des étudiantes diplomées de l'INSAS ( Institut national supérieur des arts du spectacle et des techniques de diffusion).
Et même si cela n'enlève rien à leur combat légitime, il n'y aura que qqes minutes à la fin qui se concentrera vraiment sur "l'objet délictuel" :D , le reste étant des témoignages interessés (et uniquement féminins), comme il peut y en avoir des milliards sur la planète.

Quant au signe du Clit Power, il est sur les murs de la ville. (voir entre les deux réalisatrices du docu)
https://issuu.com/bruzz.be/docs/bruzz_c ... QwYzM3NTk3

l'article est en français et contient une partie du programme du festival, au cas où Corbu serait intéressé.
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede xof 24 » 04/11/2019 18:45

Cooltrane a écrit:

Alors, oui, la science a seulement commencer à s'intéresser de plus près au "petit bouchon", tout comme elle s'intéresse enfin au point g ... é.


Non
La science connaissait très bien le clitoris...
Tu as lu de travers ou j'ai mal expliqué...
Il y a eu une "omerta" sur le plaisir féminin dès que la science a prouvé que celui n'était pas utile pour la procréation...
Et oui les femmes osent désormais parler un peu plus haut du fait que Non il ne suffit pas de titiller le clitoris pour les faire jouir...
Les femmes s'attaquent aujourd'hui au fait qu'elles ont le droit de se faire plaisir sexuellement...ce que l'homme fait depuis des siècles...
Je pense que hélas beaucoup de femmes ne savent pas grand chose sur leur anatomie sexuel, et je ne parle pas du poids des institutions religieuses et autres...
Un homme avec une tripotée de conquête sera toujours mieux vu qu'une femme ayant elle aussi moult conquête.
Il reste un très long parcours pour la parité du plaisir sexuel.
Si tu n'a eu affaire qu'a des femmes pleinement épanouies sexuellement, tant mieux pour toi...mais un sondage sur le sujet auprès de ses dames pourraient être plus consternant que tu ne le penses, même au XXI ème siècle.
"Tout ne doit pas être expliqué" CF Andreas in TaO n°3


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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede BOBetBOBETTE » 04/11/2019 20:24

Un biopic musical à propos des Bee Gees est en projet.

C’est le producteur de Bohemian Rhapsody , Graham King, qui s’associe avec Paramount Pictures et la société de Steven Spielberg, Amblin Partners.

King’s GK Films a fait un véritable carton avec le biopic à propos de Freddie Mercury et Queen, et vient d’obtenir les droits sur l’histoire des frères Gibb. Paramount Pictures, de son côté, a brillamment suivi avec Rocket Man, le biopic à propos d’Elton John.

Selon le Hollywood Reporter, Steven Spielberg travaille sur l’idée depuis plus de dix ans - d’abord avec DreamWorks et plus récemment avec sa propre compagnie - et devient maintenant producteur du biopic. Les droits ont été obtenus auprès de Barry Gibb, dernier membre survivant des Bee Gees. Avec ce feu vert pour le film, la machine va pouvoir se mettre en marche : casting, choix des acteurs, réalisateur… tout est encore à faire.

En juin 2018, la star des Bee Gees a été fait “Sir Barry Gibb” et il a rendu hommage à ses frères lors de sa cérémonie à Buckingham Palace.

A 72 ans, Barry Gibb espère que Robin et Barry sont fiers de lui de là où ils sont.

Sir Barry, le seul survivant de la formation a confié à la Press Association: “Si ce n’était pas pour mes frères, je ne serais pas là. C’aurait été différent si j’avais été seul. J’espère et je prie pour qu’ils soient fiers de ce qui a été fait. Je crois en ça."

Le groupe a installé dans le temps des hits tels que Night Fever, Stayin Alive, How Deep Is Your Love, Tragedy et Word.
Maurice Gibb est décédé en 2003, des suites de complications d’une opération aux intestins, et Robin est parti d’un cancer en 2012.
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede corbulon » 04/11/2019 20:38

ptifrise a écrit:
corbulon a écrit:
Et je devrais conclure cette trilogie prochainement avec le documentaire My Name is Clitoris, même si ça aurait plus rigolo d’avoir un quatrième film avec des femmes voilées, pour énerver un peu plus les rageux du forum.


As-tu vu Papicha ?


Je pense le voir à la fin du mois si tout va bien. Parce que la réalisatrice Mounia Meddour semble heureusement ne pas partager sur les femmes voilées la vision pauvre et unidimensionnelle de Lejeune- Riss et de leur aficionados de ce forum. :D
Dernière édition par corbulon le 04/11/2019 21:36, édité 1 fois.
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede arcarum » 04/11/2019 21:15

Corbulon,je m'inquiète.
dans toutes tes dernières interventions tu ne te prives pas pour lancer des piques qui ne font que desservir ton discours.
Cela semble être obsessionnel, à la limite du TOC. Tu devrais consulter
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Re: Cinéma : les films en salle

Messagede corbulon » 04/11/2019 21:29

Cooltrane a écrit:
corbulon a écrit:Oulah tu vas vraiment pas aimer dans un rayon de soleil de Tillie Walden, vu que la jeune actrice texane pose un décor encore plus radical que celui de Céline Sciamma. Après Il y’a un moment où il faut s’en tenir aux faits. Donc déjà la mère en question, comtesse veut un portrait de sa fille non pas pour l’immortaliser, mais bien parce qu’elle est espère convaincre le riche milanais d’épouser sa deuxième fille, Héloïse sur la base dudit portrait. Problème celle-ci refuse de poser, ce qui entraîne le départ du peintre assigné à cette tâche. La comtesse va donc imaginer un stratagème : engager une femme artiste Marianne et faire croire à sa fille que c’est sa nouvelle dame de compagnie. Ceci étant dit, il y a absolument pas une critique de l’église mais bien une critique du patriarcat. La comtesse veut marier sa fille non pas par égoïsme mais par désir que sa progéniture garde un train de vie privilégié. Et moi, j'appelle cela du matriarcat déplacé, marier sa fille de force Alors oui Marianne est beaucoup plus indépendante, mais elle le doit aussi à son père commerçant indépendant et aisé. De plus comme elle le rappelle elle-même les artistes femmes de l’époque n’avaient pas le droit de pratiquer l’art du nu masculin alors qu’inversement les peintres mâles pouvaient s’exercer sur des modèles femmes nues. Donc pour l’égalité on repassera. Après les célébrations des femmes du lieu, c’est surtout une ode du statut de la sorcière-guérisseuse, mythe qui terrifia longtemps les hommes à tel point qu’ils leur firent la chasse et les massacrèrent à partir du XVeme siècle. >> ah bon, les horribles religieux et religieuses n'ont pas envoyé au bûcher autant de sorcier et rebouteux que leurs consoeurs?? [:my name snake:2]


Pour ce qui est du bouquin de Walden, je l'ai lu et pas spécialemet trouvé intéressant niveau scénar (construction d'un univers intéressant, je te l'accorde, mais bêtement LBGT anti-mâle), par contre niveau couleurs, il faut reconnaitre que c'est superbe (tout comme la couve de la versionUK, que j'ai choisi). J'ai mis +/- trois semaines à le lire, tellement son propos est passionnant [:kusanagui:3]

Non si je commence ma croc-nique par un mini-coup de gueule, c'est bien pour prouver que la Bechdel est de nouveau à coté de la plaque, car des totalitairement films féminins, il y a en a depuis des décennies (à commencer par Fried Green Tomato ... e tutti quanti )


Ceci étant dit je suis aussi allé voir Insoumises de Laura Cazador et Fernando Perez qui me semble encore plus réussi que le film de Sciamma.
Et je devrais conclure cette trilogie prochainement avec le documentaire My Name is Clitoris, même si ça aurait plus rigolo d’avoir un quatrième film avec des femmes voilées, pour énerver un peu plus les rageux du forum.


My Name Is Clitoris est fait par deux jeunes bruxelloises et l'article de presse (pour la,ncer le Pink Screens) s'appèlle Le Cri du Clitoris et sous-titré La Revanche éclatante du Clitoris, et cela promet d'être bien chiant.... Elles se croient exploratrices et se soufflent dans le vagin pour se faire autobus (je paraphrase Le Grand Jacques, ici), en espérent se faire mousser et avoir leur 1/4h au soleil..
A les entrendre, c'est à croire que les nanas le découvrent seulement, leur petit bouton de plaisir... des décénnies après une partie des hommes. [:my name snake:2] (d'accord, l'autre partie, c'est des gros bourrins primaires).

Insoumises: j'imagine que tu parles de ceci?: https://rateyourmusic.com/film/delphine ... nsoumuses/
(j'adore la fôte d'ortho dans le titre [:flocon:2] [:kusanagui:6] :siffle: )

Par contre, cela fait deux semaines que j'hésite à aller voir Papicha, car cela fait un peu trop "documentaire" (et je refuse par principe de voir des docus sur grand écrans), même si je ne sais pas si c'est est un (d'où mon hésitation)



Ah je suis content que tu aies vu la dimension LGBTQ+ dans un rayon de soleil :siffle: . Après on rappellera que les victimes des procès en sorcellerie ont été majoritairement des femmes et leurs juges et bourreaux des hommes. Merci pour l’article pour My Name is Clitoris. Sinon non Delphine et Carole Insoumuses, est un documentaire de Callisto McNulty petite-fille de Carole Roussopoulos, qui avec la très grande Delphine Seyrig (qui n’a pas connu la carrière cinématographique qu’elle aurait dû avoir pour féminisme affichée) avaient renvoyé dans les cordes le patriarcat de l’époque avec Maso et Miso vont en bateau. Insoumises est une fiction helvetico-cubaine largement inspirée de faits réels.
Dernière édition par corbulon le 04/11/2019 21:46, édité 2 fois.
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