Cooltrane a écrit:corbulon a écrit:Oulah tu vas vraiment pas aimer dans un rayon de soleil de Tillie Walden, vu que la jeune actrice texane pose un décor encore plus radical que celui de Céline Sciamma. Après Il y’a un moment où il faut s’en tenir aux faits. Donc déjà la mère en question, comtesse veut un portrait de sa fille non pas pour l’immortaliser, mais bien parce qu’elle est espère convaincre le riche milanais d’épouser sa deuxième fille, Héloïse sur la base dudit portrait. Problème celle-ci refuse de poser, ce qui entraîne le départ du peintre assigné à cette tâche. La comtesse va donc imaginer un stratagème : engager une femme artiste Marianne et faire croire à sa fille que c’est sa nouvelle dame de compagnie. Ceci étant dit, il y a absolument pas une critique de l’église mais bien une critique du patriarcat. La comtesse veut marier sa fille non pas par égoïsme mais par désir que sa progéniture garde un train de vie privilégié. Et moi, j'appelle cela du matriarcat déplacé, marier sa fille de force Alors oui Marianne est beaucoup plus indépendante, mais elle le doit aussi à son père commerçant indépendant et aisé. De plus comme elle le rappelle elle-même les artistes femmes de l’époque n’avaient pas le droit de pratiquer l’art du nu masculin alors qu’inversement les peintres mâles pouvaient s’exercer sur des modèles femmes nues. Donc pour l’égalité on repassera. Après les célébrations des femmes du lieu, c’est surtout une ode du statut de la sorcière-guérisseuse, mythe qui terrifia longtemps les hommes à tel point qu’ils leur firent la chasse et les massacrèrent à partir du XVeme siècle. >> ah bon, les horribles religieux et religieuses n'ont pas envoyé au bûcher autant de sorcier et rebouteux que leurs consoeurs??
Pour ce qui est du bouquin de Walden, je l'ai lu et pas spécialemet trouvé intéressant niveau scénar (construction d'un univers intéressant, je te l'accorde, mais bêtement LBGT anti-mâle), par contre niveau couleurs, il faut reconnaitre que c'est superbe (tout comme la couve de la versionUK, que j'ai choisi). J'ai mis +/- trois semaines à le lire, tellement son propos est passionnant
Non si je commence ma croc-nique par un mini-coup de gueule, c'est bien pour prouver que la Bechdel est de nouveau à coté de la plaque, car des totalitairement films féminins, il y a en a depuis des décennies (à commencer par Fried Green Tomato ... e tutti quanti )Ceci étant dit je suis aussi allé voir Insoumises de Laura Cazador et Fernando Perez qui me semble encore plus réussi que le film de Sciamma.
Et je devrais conclure cette trilogie prochainement avec le documentaire My Name is Clitoris, même si ça aurait plus rigolo d’avoir un quatrième film avec des femmes voilées, pour énerver un peu plus les rageux du forum.
My Name Is Clitoris est fait par deux jeunes bruxelloises et l'article de presse (pour la,ncer le Pink Screens) s'appèlle Le Cri du Clitoris et sous-titré La Revanche éclatante du Clitoris, et cela promet d'être bien chiant.... Elles se croient exploratrices et se soufflent dans le vagin pour se faire autobus (je paraphrase Le Grand Jacques, ici), en espérent se faire mousser et avoir leur 1/4h au soleil..
A les entrendre, c'est à croire que les nanas le découvrent seulement, leur petit bouton de plaisir... des décénnies après une partie des hommes. (d'accord, l'autre partie, c'est des gros bourrins primaires).
Insoumises: j'imagine que tu parles de ceci?: https://rateyourmusic.com/film/delphine ... nsoumuses/
(j'adore la fôte d'ortho dans le titre )
Par contre, cela fait deux semaines que j'hésite à aller voir Papicha, car cela fait un peu trop "documentaire" (et je refuse par principe de voir des docus sur grand écrans), même si je ne sais pas si c'est est un (d'où mon hésitation)
Ah je suis content que tu aies vu la dimension LGBTQ+ dans un rayon de soleil . Après on rappellera que les victimes des procès en sorcellerie ont été majoritairement des femmes et leurs juges et bourreaux des hommes. Merci pour l’article pour My Name is Clitoris. Sinon non Delphine et Carole Insoumuses, est un documentaire de Callisto McNulty petite-fille de Carole Roussopoulos, qui avec la très grande Delphine Seyrig (qui n’a pas connu la carrière cinématographique qu’elle aurait dû avoir pour féminisme affichée) avaient renvoyé dans les cordes le patriarcat de l’époque avec Maso et Miso vont en bateau. Insoumises est une fiction helvetico-cubaine largement inspirée de faits réels.