Cinéma : les films en salle - 2009-2021

[euh... si vous le dites]

Message précédent :

C’est sûr que ça va nous changer de Thor :

Je n'ai pas reconnu Bjork tout de suite.

A la voix, dès le premier mot.

[crepp]

C’est sûr que ça va nous changer de Thor :

Je n'ai pas reconnu Bjork tout de suite.

A la voix, dès le premier mot.

J'ai regardé la video la première fois sans le son, ça n'a surement pas aidé

[satanpetitcoeur]

Spiderman 3

Quand même long et laborieux. L'humour est pas terrrible.
Le point positif est

[Révéler] Spoiler:

le mélange avec les anciens

Pas fait attention au truc antiwoke ?
J'ai bien aimé le générique de fin.

[LeJoker]

Pas fait attention au truc antiwoke ?

Une frange wokiste racialiste considère que dans nos sociétés, seul l'individu de couleur peut incarner le Bien, par opposition au Blanc.
Le film tacle cette vision au détour du dialogue entre Electro et son Spider-man:
"
- t'es un môme, t'es du Queen's, t'as ce costume, t'aides un tas de pauvres gens, j'ai cru que t'étais noir.
- Ah mec j'suis désolé...
"

[fabienb]

Pas fait attention au truc antiwoke ?

Une frange wokiste racialiste considère que dans nos sociétés, seul l'individu de couleur peut incarner le Bien, par opposition au Blanc.
Le film tacle cette vision au détour du dialogue entre Electro et son Spider-man:
"
- t'es un môme, t'es du Queen's, t'as ce costume, t'aides un tas de pauvres gens, j'ai cru que t'étais noir.
- Ah mec j'suis désolé...
"

C'est une référence à Miles Morales, non ?

[Sysy77]

Pas fait attention au truc antiwoke ?

Une frange wokiste racialiste considère que dans nos sociétés, seul l'individu de couleur peut incarner le Bien, par opposition au Blanc.
Le film tacle cette vision au détour du dialogue entre Electro et son Spider-man:
"
- t'es un môme, t'es du Queen's, t'as ce costume, t'aides un tas de pauvres gens, j'ai cru que t'étais noir.
- Ah mec j'suis désolé...
"

C'est une référence à Miles Morales, non ?

Le "j'suis désolé" fait assez anti-woke, effectivement.

Par contre, la référence à Miles Morales est dans la punchline d'Electro juste après l'échange cité par LeJoker (de tête) : "Un spiderman noir, ça doit bien exister quelquepart dans le multivers, non ?"

[e m]

Pas fait attention au truc antiwoke ?

Une frange wokiste racialiste considère que dans nos sociétés, seul l'individu de couleur peut incarner le Bien, par opposition au Blanc.
"

Racialiste ?
Considérer que les blancs représentent le Mal, ce n'est rien d'autre que du racisme.

En plus, ils ont tout faux puisque que, depuis la nuit des temps, le bien est symbolisé par la couleur blanche, et le noir, couleur des ténèbres, symbolise le Mal

[satanpetitcoeur]

Pas fait attention au truc antiwoke ?

Une frange wokiste racialiste considère que dans nos sociétés, seul l'individu de couleur peut incarner le Bien, par opposition au Blanc.
Le film tacle cette vision au détour du dialogue entre Electro et son Spider-man:
"
- t'es un môme, t'es du Queen's, t'as ce costume, t'aides un tas de pauvres gens, j'ai cru que t'étais noir.
- Ah mec j'suis désolé...
"

ah oui ça y est je m'en souviens. Marrant en effet.

[Le Complot]

Matrix 4 se fait relativement descendre par des youtubers-ciné que j'aime bien comme Thefilmtalker et Dirty Tommy

[corbulon]

Pas fait attention au truc antiwoke ?

Une frange wokiste racialiste considère que dans nos sociétés, seul l'individu de couleur peut incarner le Bien, par opposition au Blanc.
"

Racialiste ?
Considérer que les blancs représentent le Mal, ce n'est rien d'autre que du racisme.

Oh et arrêtez d’utiliser un mot (racialiste) dont vous ignorez l’origine à moins que vous ne travailliez pour Le Figaro, Ordures Actuelles, Marianne, Riss News ou le Point, ce qui expliquerait votre biais à défaut de l’excuser. De rien c’était gratuit.

[Anianka]

Matrix 4 se fait relativement descendre par des youtubers-ciné que j'aime bien comme Thefilmtalker et Dirty Tommy

j ai trouvé la première partie très bonne, à se demander la ou il allait et du coup c'était intéressant.
et une seconde moitié osef car ils font un 180° total et partent sur un remake (très) bas de gamme du 2.
(et pourtant quand on commence le film on pourrait croire que c'est l inverse)

[Le Tapir]

Je me suis éclaté comme un gamin devant ce Matrix 4. Faut dire que la VO et la 4dfx ont sans doute aidé aussi...Mais quel surkiffe...

[euh... si vous le dites]

Un monde de Laura Wandel

Ce monde, c'est celui de l'école primaire dans laquelle la petite Nora entre en première.
Un monde où elle va découvrir que son grand frère est victime de harcèlement, un monde où les émotions vont se bousculer dans sa petite tête désemparée face à cette situation.
C'est filmé exclusivement au sein de l'école, au plus près de la petite Nora, toujours à hauteur d'enfant. Un parti pris formel qui donne au film dès sa première scène une intensité qu'il conservera jusqu'à la fin.
La petite Maya Vanderbeque, qui joue la petite Nora, est extraordinaire.
Le travail de la réalisatrice, dont c'est le premier film, pour atteindre la plus grande justesse de la part des enfants est également extraordinaire.
Ca dure 70 minutes. Y a pas une seconde de gras.
Très beau film.

Ca sort sur les écrans français fin janvier.
Je recommande chaudement.

Le film fait partie de la shortlist des 15 films en lice pour la sélection du Meilleur film étranger aux Oscars.

[fanche]

Matrix 4 se fait relativement descendre par des youtubers-ciné que j'aime bien comme Thefilmtalker et Dirty Tommy

j ai trouvé la première partie très bonne, à se demander la ou il allait et du coup c'était intéressant.
et une seconde moitié osef car ils font un 180° total et partent sur un remake (très) bas de gamme du 2.
(et pourtant quand on commence le film on pourrait croire que c'est l inverse)

Exactement mon ressenti. Mais pas de déception pour ma part vu que je n'attendais pas grand chose

[fanche]

Un monde de Laura Wandel

Ca sort sur les écrans français fin janvier.
Je recommande chaudement.

Le film fait partie de la shortlist des 15 films en lice pour la sélection du Meilleur film étranger aux Oscars.

Ça m’intéresse, merci

[kobaia]

Vu West Side Story 2021.

Fabuleuse cure de jouvence, extraordinaire moment de pur cinéma, j'en redemande. Je doutais de la démarche de Spielberg, à quoi bon refaire une telle oeuvre mythique ?.. J'avais tort. Le mec, à 74 ans, a une foi démentielle en son art, une énergie et une maestria qui laisse pantois. Un régal pour les yeux et les esgourdes, à voir en V.O. sur le plus grand écran possible. Par chez moi le seul Dolby Cinema du coin préfère passer les Tuche 38, ces cons !
Mieux que le Wise ? Je laisse chacun juge, mais pour moi oui, trois fois oui

Tout pareil. Y’a encore des choses qui vont pas parce que Spielberg veut être plus fidèle à la version de Broadway tout en n’arrivant pas à s’émanciper de WISE (mais Putain fait arrêter avec America version film de 61, Elle pue cette version !) mais c’est quand même excellent. Plusieurs niveaux au dessus du film de Wise.


Quelle est la part due à Spielberg, la part due au casting ? Aucune idée. Mais c’est un très grand film.

[euh... si vous le dites]

Bad luck banging or loony porn de Radu Jude

Radu Jude signe avec ce film, littéralement "baise de la malchance ou porno déjanté", le film le plus férocement drôle de l'année.
Emi, professeur d'histoire dans un lycée réputé, tourne une séance de baise avec son mari. A son insu, la vidéo se retrouve sur le net et devient virale. La situation n'est pas au goût de tous les parents de ses élèves. Voilà pour le pitch.
Le film est divisé en 4 parties.
La première partie montre la séance de baise. Frontalement.
La deuxième partie voit Emi marcher en rue pour se rendre à la réunion de parents alors que la vidéo devient petit à petit virale. Cette déambulation dans les rues de Bucarest est l'occasion pour Radu Jude de nous montrer que l'obscénité est en fait partout dans l'espace public (omniprésence de la publicité, comportements inciviques, indifférence à la pauvreté,...).
Radu Jude enchaîne ensuite avec un segment plus expérimental qui quitte son personnage principal pour présenter un abécédaire constitué d'images d'archives exposant au vitriol toutes les contradictions et les hypocrisies de la Roumanie contemporaine (rapport à l'histoire, au sexe, à la religion, racisme et mysogynie,...). La charge est particulièrement virulente.
Le film revient ensuite à son récit sous la forme d'un tribunal populaire auquel est convoquée l'infortunée enseignante. On navigue entre dégoût pour certains parents et considérations socio-philosophiques bien senties. Ca ratisse large et ça met à nouveau en évidence l'idée conductrice du film que la pornographie et l'obscénité ne sont par là où on le pense.
Le farce se termine avec la présentation de trois fins possibles, dont la dernière tire le film vers la bouffonerie.
Génial.
Bad luck banging or loony porn a reçu l'Ours d'or au dernier festival du film de Berlin;

[euh... si vous le dites]

Vitalina Varela (Pedro Costa)

Le film date de 2019 mais sort seulement cette semaine en France en raison des reports liés à la crise sanitaire.
On ne va pas se mentir, c'est du cinéma pour cinéphiles très pointus.
Faut pas avoir peur des films au rythme très lent, où les dialogues sont épars, des films où le travail sur l'image (extraordinaire) prend le dessus sur l'idée même d'une narration classique.
Si c'est le cas, Vitalina Varela pourra être vu comme un film monumental d'une maîtrise époustouflante.
Le travail sur la lumière dans un film essentiellement nocturne, comme happé par les ténèbres, est d'une beauté renversante.
On y suit Vitalina, cap-verdienne qui débarque au Portugal pour retrouver son mari qui a quitté l'île plusieurs décennies plus tôt. Mais le mari vient de mourir et la première phrase à laquelle Vitalina est confrontée à sa descente d'avion est "Il n'y a rien pour toi ici au Portugal". Et, même si elle est bien déterminée à rester, le film ne va pas vraiment démentir ces premiers propos. Le mari vivait dans la misère dans un bidonville habité par des migrants cap-verdiens.
Léopard d'Or et prix d'interprétation féminine au Festival du film de Locarno en 2019.

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Residue de Merawi Gerima (Etats-Unis)

Premier film pour le jeune réalisateur afro-américain Merawi Gerima.
Après plusieurs années passées en Californie, Jay retourne à Washington DC pour y tourner un film sur le quartier où il a passé son enfance. Un quartier où règne toujours une violence endémique, où la drogue semble toujours omniprésente mais qui est néanmoins en pleine phase de gentrification avec l'implantation d'une population blanche qui éjecte peu à peur les Noirs d'un quartier où ils étaient auparavant largement majoritaires.
Jay se rend rapidement compte que reconnecter avec son ancien quartier, avec ses anciens amis, avec ses souvenirs de jeunesse risque bien de s'avérer plus compliqué que prévu.
Le scénario est assez lâche et tourne autour des efforts de Jay pour retrouver son ami d'enfance Demetrius. Il donne surtout l'occasion à Merawi Gerima de nous plonger dans le quotidien de la vie de ce quartier en pleine transformation mais qui peine à régler le solde de ses anciens démons. On sent aussi que Merawi Gerima fait remonter dans ce premier film une bonne dose d'expériences personnelles avec l'intention de donner une voix à une population qui va une nouvelle fois être mise sur la touche. Sans angélisme, sans faux-fuyants, sans idéalisation déplacée mais avec la conscience que l'histoire en marche se fait une fois de plus, encore et toujours, sur le dos de la population noire.
C'est du vrai cinéma indépendant américain, filmé avec un petit budget. Les acteurs sont très convaincants. Obinna Nwachukwu dans le rôle principal est impeccable.
J'ai beaucoup aimé.

[jolan]

T'as pas des BDGest'Arts à lire toi ?

[euh... si vous le dites]

T'as pas des BDGest'Arts à lire toi ?

Je prends une pause bd et je regarde des films.