xof 24 a écrit:Heûuuuu Tu vas voir ces films pour le plaisir ou c'est ton job ?
Dans la première option cela tient du masochismedans le second cas tu as droit a des seances psy ???
disons que je suis content d'avoir vu les deux et m'être formé une opinion qui m'appartient et assez partagée par les autres spectateurs dans le cas de Synonymes. Plus que pour High Life, j'avais d'assez gros espoirs pour le film zizraelien (et pas à cause de Berlin) parce que la BA rendait le tout attractif...
C'est parce qu'elle (BA) est assez trompeuse (et le titre et affiche aussi), que je note aussi bas ce film (un 2 ou 3, c'est très rare chez moi). Les critiques positives des professionels est surtout pour se donner un genre, car il faut absolument aimer ce genre de film pour faire partie du gotha du gratin (assez grattiné d'auto-suffisance en y voyant un homage à Goddard).
Je préfère nettement aller voir ce genre de film que les blockbusters ricains que je détesterai déjà avant d'entrer dans la salle, et que en sortant, non seulement dans 90% des cas, je n'aurai pas changé d'avis, mais j'aurais quand même la sensation de faire partie du troupeau d'ovidés avides de vide sidéral rien que par le fait d'aller le voir.
euh... si vous le dites a écrit:Tu arrives à savoir si un film va te plaire ou pas avant de l'avoir vu ?
"Synonymes" a quand même reçu l'Ours d'or à Berlin et Nadav Lapid, avec une petite poignée de films à son actif, est en train de se tailler sa place au soleil du cinéma d'auteur contemporain.
Il n'y a donc rien d'étrange à ce qu'un cinéphile curieux, ce que cooltrane est manifestement, ait envie d'aller voir ce film.
Après, on n'est pas obligé de partager le ressenti de cooltrane.
J'ai lu des critiques dithyrambiques à propos de ce film et, comme je le disais plus haut, le jury du festival de Berlin lui a décerné l'Ours d'or.
Il s'agit manifestement d'un film qui divise, qui ne prend pas son public dans le sens du poil et qui n'a pas peur de profondément déplaire. C'est une démarche artistique qui en vaut une autre.
oui, c'est clair que le cinéaste n'en a rien à foutre de ce qu'on aime son film ou pas (je précise que je n'ai pas vu ses deux premiers, c'est en cherchant à comprendre celui-ci que je l'ai su), même s'il devait savoir que l'intelligentsia artsy-fartsy allait l'applaudir pour "en être". C'est pour cela que je parle de foutage de g....
Il (réalisateur) veut se foutre à poil (enfin surtout sa muse) et nous montrer toute sa déchéance et la brandir comme un étandard.
Ce connard (j'ai pas d'autre mot) a presque réussi à faire de moi, un libertaire 68-ard, un réac...
Putain, c'est pas donné à tout le monde de me prendre à rebrousse-poil la carapace de mon indifférence comme il a réussit à le faire.





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