de Cooltrane » 21/01/2019 18:38
Double shot du w-e précédent
Son choix:
Las Herederas: (Paraguay). Les tribulations d'une bourgeoise fauchée et un peu coincée et immobile au bord de la 60-aine, mais qui voit son amante faire un tour en taule - pour faude ou dettes non-payées, je crois. La première se retrouve seule à devoir vendre les meubles de sa baraque pour survivre. Alors qu'une nouvelle servante s'occupe d'elle, elle trouve de manière inespérée de rentrer du fric en faisant le taxi privé pour ses amies et connaissances avec la vieille Mercedes du défunt mari, alors qu'elle n'a pas le permis de conduire. Au fur et à mesure que les courses se suivent, la chauffeuse coomme,ce à vivre une nouvelle vie avec des contacts moins claustrophobes. Seule l'arrivée d'une femùme plus jeune dans le rétroviseur casse la monotonie et , et c'est suite à son artrivée quell'héroïne va s'émanciper se gangue/croute qui l'entrainait dans sa chute.
La réalisation est aussi poussiéreuse que l'intérieur de la villa (malgré la boniche amérindienne) bourgeoise, le déroulement du pas grand chose est lent, et lorsque se passe l'occasion de nous montrer un peu du pays lors des courses extra-muros, on ne voit que les "autoroutes". A part le réalisateur Martinessi (premier film apparemment, c'est un film entièrement féminin (sauf pour quelques garde-chiourmes), qui réjouira sans doute la moitié féminine de l'humanité, mais fera sans doute bailler d'ennui l'autre moitié. Elles trouveront que le film est rempli de sensibilités et subtilités, ils en auront profité pour rattraper leur retard de sommeil, sans doute reveilles par les coudes de leur femmes lorsqu'ils ronflent trop fort. Je serais injuste de dire que le film était mauvais (que du contraire), mais disons que je n'étais pas la cible visée, et la flèche m'a totalement loupé. 5/10
Mon choix
The House That Jack Built Lars Von Trier. L'Enfant terrible du cinoche Européen nous revient avec sa dernière diarrhée visuelle, et c'est exactement ce qui arrive à ses spectateurs: et c'est bien ce qu'il cherche - les faire gerber >> un dixième de la salle est sorti prématurément. Une fable d'un tueur en série en 5 chapitres, où le premier acte est que sa première victime (Umma Thurman) qui l'aurait engagé à le devenir. S'attaquant d'abord aux femmes, puis en passant à la vitesse supérieure en devenant assassin de masse, Matt Dillon tient sans doute un role fait à sa mesure, où son faciès de tueur fait +/- mouche. Coincé entre les 70's naissantes (si j'en juge parles bagnoles croisées) et le milieu des 80's, ce tueur intelligent (heureusement que les pubs nous le disent, car je serais passé à coté) au volant d'un antique van rouge sang tout sauf discret passe à travers les mailles de filets des policiers les plus abrutis sans se faire pincer. Au lieu de se débarasser des corps, il les accumule dans un hangar frigorifique au milieu d'une grande ville pour contempler son grand oeuvre et le continuer e(t faire en sorte que sa culture avancée (pour un ricain) y trouve son Bonheur.
Si je disais "+/-" dans le paragraphe précédent, c'est parce que le scénario pondu par le danois est encore plus tordu que la moyenne et frisant parfois kle limite-protesque, pêchant par son invraisemblance, mais fait fait tout pour faire de la polémique à deux balles, alors que son étoile est descendante depuis deux décennies. Tout n'est pas noir dans la noirceur qu'il instaure et exploite, mais il faut reconnoitre qu'il essaie tellement fort de choquer qu'il finit par presque ennuyer, y compris dans sa representations de l'entréedes enfers et sa rencontre avec une sorte de Hades/satan avec lequel il dialogue depuis pas mal de temps. Bref, on est pas loin de son Antichrist, d'il y a plus de 10 ans (déjà), avec sa provoc habltuelle surtout que le film est vraiment trop long (2h30), le tout sur du Bach (via Glen Gould), un Fame de Bowie (repris mainte fois) et Hit The Road Jack de Simon. Malgré les sentiments mitigés (et souvant plus négatifs que le contraire) que je nourris à son égard, je n'ai toujours pas compris ce qui me poussait à voir un LVT sur deux depuis 30 ans. Donc, c'est lui qui marque encore un point, je suppose. 7/10
Mieux vaut tapis Persan volé que tapis volant percé (Uderzo.... et oui, pas Goscinny)