de Cooltrane » 06/11/2018 18:16
vu notre précédent double-shot , on a remis cela pour un duo de comédie française le w-e dernier
Son choix:
Le Grand Bain: Dans une petite ville sinsitre au fond d'une vallée alpestre de Savoie, une série de losers s'essaient à la nage synchronisée et provoque des réactions diverses (souvent négatives), mais se fixe un but: les championnat du monde, vu qu'il n'existe pas encore d'équipe nationale masculine. Surprise de taille, leurs deux coaches sont féminines (pour ne pas dire féministes) qui furent championnes en leur temps. Avant dernier à rejoinder la future équipe, un père dépressif (Almaric) au chômage depuuis deux ans. Le rerstant de l'équipe est co,nstitué d'un rockeur jamais devenu vraiment adulte (Anglade), un directeur de piscine (Poelvoorde) et vendeur d'autres en faillite,, un autre dirigeant industriel (Canet), l'homme à tout faire de la piscine (Katherine) et leur belle coach (Effira), et d'autres en mode plus mineur. Quand cette dernière plonge dans la dépression, c'est son ex-équipière, ajd handicapée, (Bekthi) qui reprend les rennes, et y conduit ses ouailles à la baguette (parfois littéralement). Malgré le contexte familial plutôt positif (Fois et la jeune Abita) et leurs beaufs consdescendants plutôt negatifs, notre perso principal remonte la pente trop lentement au gout de tous.
Pour son premier long métrage Gilles lelllouche réunit un casting cinq étoiles (ce sont ses potes aussi) et nous fait un film que beacoup comparent au Full Monty de Ken Loach. Il y a un peu de de cela (et pas mal de corps masculins fort moyen dénudés), mais je comparerais plus avec un autre film de Loach, appellé Brassed Off, car il y a un esprit de compétition que l'on retrouve dans Grand Bain, mais pas dans Monty. La joyeuse bande d'acteur s'éclate (certains spectateur sensibles auront mal à leur politiquement correct) malgré le décor assez sombre (les fond de vallées de Savoie en plein hiver), mais cela va en s'améliorant puisqu'on finit au pays du soleil de minuit (Norvège du nord en plein juin) dans le camping car du rockeur et le film passe à une allure vévéprime. une très chouette comédie fran!aise qui vient d'intercaller entre d'autres comme Le Jeu, Voyez Comme On Danse et En Liberté. 8/10
mon choix;
En Liberté: Une fliquette (Anael)veuve (d'un flic- Elbaz - qu'elle ne sait pas encore ripoux) essaie de donner une image du père disparu à son garcon et les histoires à l'heure de coucher son à géométrie variable selon son humeur. Lors d'une descente de police pour disperser une partouze, elle rencontre un ancien complice de son mari, qui lui expose son passé criminel. Après 8 ans de taule, à la libération du seul condamné (injustement, car innocent) de ce casse, le veuve va lui coller le train pour rémédier à l'injustice causée, malgré les efforts pour la décourager du soupirant collègue (Bonnard) et parrain du petit. La victime "criminelle" (Marmaï), on s'en doute, éprouve des difficulties à se réadapter à la société, partagé entre son désir de vengeance et l'amour de sa femme (Tautou) qui l'a attendu comme une Pénéloppe vertueuse. Bien que les péripéties et incidents soient parfois guignolesques, le propos reste +/- sérieux et provoque certaines réflexions, mais le film tourne à l'absurde, surtout un hold-up en tenue sado-maso.
Une fois de plus, on retrouve chez Saladori sa quasi-obsession du mensonge (voir sa filmographie) et de ses conséquences sur la vérité, en plus de nous créer quelques nouvelles Cibles Emouvantes. L’injustice subie par l'innocent accusé à tort lui permet de détourner (pour ne pas dire excuser) les thèmes classiques chers au cinéma, comme celui du monstre créé, pour mieux sombrer dans l’absurdement violent, provoquant une hilarité génée. Malgré quelques superbes scenes (le retour d'Ulysse plusieurs fois répétée), le malaise est pourtant bien là, même si l'humour prend facilement le dessus. 7.5/10
Mieux vaut tapis Persan volé que tapis volant percé (Uderzo.... et oui, pas Goscinny)