Cooltrane a écrit:j'ai la flemme de les chroniquer, mais j'ai vu deux films ces deux dernières semaines avec les nanas du taf
Djam (de Gatliff) et Trip To Spain (3è épisode de "Trip To")
Bon allez, zou, je m'y colle:
Djam: Énième film de Gatliff tournant autour de la zique des Balkans ert du Moyen-Orient. On est dans une famille de Grèce septentrionale de l'Ouest, qui a passé une partie de son histoire encore récente en France, à Paris où la mère décédée d'une ado était chanteuse. Djam, l'ado est recueillie par son oncle et une tante dont le café est en faillite, qui tient un bateau en panne et la charge de courir à Istanbul pour y couler une nouvelle bielle. En chemin, la ravissante ado férue de musique croise une série de caractères parfois musicaux, parfois moins sympa , mais surtout Avril, une autre ado française paumée en route pour les camps de réfugiés en Turquie le long de la frontière syrienne.
Le film est très souvent centré sur la musique, parfois sur un mode Bollywood-ien, ce qui aurait tendance à nuire à la crédibilité du scénario et du drame familial en cours, mais dans l'ensemble, c'est assez regardable, surtout le jeu de séduction entre les deux ados françaises. Le film a des moments assez poignants et un charme indéniable, dûs aux paysages de Thrace et Turquie européenne.
6.5/10The Trip To Spain: 3è épisode d'une série "Trip to" de Winterbottom qui réunit les deux potes (Brydon et Coogan) à l'écran (leurs propres rôles) comme dans la vie (apparemment). 8 ans après l'original dans le Lake District à la frontière de l' Ecosse, et quatre ans après le périple italien, les deux compères repartent pour un rais à travers l'Espagne, de la pluvieuse Cantabrie et sa capitale Santander à l'ensoleillée Costa Del Sol et Andalousie, pour un prétexte vaguement cinématographique et/ou pubilcitaire. On est reparti pour la fournée habituelle des hôtels (les luxueux Paradors espagnols), tables gastronomiques, des paysages ibériques parfois époustouflants, mais aussi pour une série de dialogues prétendument improvisés tournant autour des dialogues de film célèbres, que ce soit ceux de James Bond ou Casablanca.
La bande annonce découpée au son d'un Carmina Burana est un peu trompeuse, car on s'y ennuie, surtout que c'est la troisième fois que l'on ressert la même recette qui devient fort éculée, et toute surprise a disparu. En fait, on s'y emmerde un peu, dans cet espèce de face à face quasi à huis clos (y interviennent deux ou trois nanas et deux agents fuyants), surtout si on réalise que c'est quasi la seule chose que le Gallois Brydon (prétendant travailler aux US) a fait sur grand écran. La carrière du compère Coogan dépendant surtout de son personnage Partridge et du pote réalisateur Winterbottom, on reste en famille sur mode pilotage automatique (et soporifique).
5/10, principalement pour les paysages ibériques et ce rares bon mots.
Mieux vaut tapis Persan volé que tapis volant percé (Uderzo.... et oui, pas Goscinny)