corentin a écrit:Racisme anti-Liégeois !!!
Le même film réalisé par un
Albanais ou un Bhoutanais, tu crierais directement au génie !!!

Ces deux-là manquent à mon palmarès.
Double-shot catastrophique avec la compagne ce w-e.
Son choix:
Gueule D'Ange: faut croire que ou bien Cotillard n'avait rien à se mettre sous la dent à ce moment-là, ou bien elle est devenue accro au film sociétal chiant à la Dardenne, mais ici, c'est sous le soleil méditerranéen, comparé à la grisaille wallonne. Une mère bimbo blonde sans classe aet sans jugeote alcoolo adore tellement sa gamine qu'elle l'abandonne pour boire et baiser pendant qqes jours/semaines (pas précisé). Sa gamine est bien partie pour lui succéder puisqu'elle touche déjà à l'alcool (sans jamais être saoule !?!?) et se débrouille comme elle peut (en manquant souvent l'école), jetant son dévolu sur un forain qui s'en occupe comme il peut, lui aussi. Cette fable populasso-populaire est carrément indigne d'un film de grand (ou petit) écran, avec un scénar totalement improbable où la mère et la fille boivent et trinquent (dans les deux sens, bref, elles "dégustent"), sans qu'un filet social quelconque intervienne. A se demander comment la réalisatrice préfère montrer comment on se poudre les yeux et fait des peinturlures du sentier de la guerre des sexes, plutôt que de faire un truc réaliste. Seuls point positif, qqes superbes coucher de soleil digne de carte postale. Bref, en plus d'être minable, c'est interminable
3/10 mon choix:
Beast: AKA "Jersey Affair" Comme je le disais précédemment, l'industrie du film britiche s'engouffre dans le vide laissé par Hollywood, depuis que cette dernière est occupée avec des films de superslipards débiles ou des Star Jurassic Trek chapitre 23. Bien mal leur en prend parfois, car ce thriller est +/- basé sur un fait réel (le Jersey Beast des 60's),
Pour son premier long métrage, le réalisateur fait son héroïne une jeune fille légèrement désaxée suite à un geste malheureux dans son adolescence et présentement étouffée par sa famille protestante et surtout une mère bigote
La choriste (la fameuse "Parish Choir" protestante) et guide touristique rencontre son prince charmant (un homme des bois), qui l'a tire d'un mauvais pas après une soirée en boite trop arrosée au petit matin. Il se trouve que le dit chevalier n'est apparemment pas sans reproche loin s'en faut, car il est suspecté d'être le Jack The Ripper du coin, à commencer par le flic soupirant transi de la belle rousse. Un peu par défi (et en profitant pour s'émanciper de son carcan et beaucoup par sentiment, celle-ci transforme la vérité lors de la soirée du dernier meurtre et jour de la rencontre des deux amants sulfureux.
Le film est fort maladroit dans sa construction de montée de tension (la panne de courant stressante en plein interrogatoire est même insultante pour le spectateur), truffé de de fausses pistes grossières, de rebondissements grotesques, de cauchemars idiots, le réalisateurs oublie aussi d’approfondir certains personnages secondaires.Tout n'est pas négatif, à commencer par le lien presque animal entre les amants diaboliques, et l'exploitation de la beauté sauvage Jersyens des lieux (le réalisateur est un indigène). Mais pour finir, je préfère nettement le film récemment tourné un peu nunuche sur la Guernesey voisine, comparé à cet énorme navet bien amateur. Navrant, mais ce n'est qu'un premier film "majeur".
4/10
Mieux vaut tapis Persan volé que tapis volant percé (Uderzo.... et oui, pas Goscinny)