Todos Lo Saben , je ne louperai pas!!
Je suis fan de cinoche hispanique.
Double-shot en début de congé pentacostal:
Son choix:
Dans La Brume: Suite à un tremblement de terre, une brume toxique/asphyxiante (biffer la mention erronée, mais on en saura rien) envahi Paris et la France/Europe (biffer la mention erronée, mais on en saura rien) qui ne serait pas nécessairement d'origine naturelle/guerrière (biffer la mention erronée, mais on en saura rien). Qqes survivants aux étages supérieurs survivent, inclus un couple dont la fille est coincée dans un cocon de survie dû à des allergies pouvant être mortelles, mais la capsule est coincée à l'étage inférieur, coincée dans les gaz. S'en suivent des péripéties abracadabrantes à travers un Paris post-apocalyptique déserté, mais avec des rues encombrées de milliers de véhicules abandonnés et jonchées de cadavres qui ne semblent pas se décomposer. Un film SF qui heureusement nous épargne des zombies débiles et autres mutants habituels dans ce genre de récit, mais qui a des points faibles énormes, comme un absence de vent pouvant dissiper le problème ou des acteurs courant pendant des minutes avec des bouteilles et masques d'oxygène sur les épaules et le visage. (essayez pour voir, moi je l'ai fait dans le cadre de mon métier)
Durys est comme toujours, parfois excellent, souvent insupportable à cause de ses tics et son cabotinage habituel, quelque chose que le réalisateur québécois Roby ne parvient pas à maitriser. En face, le superbe Kurylenko est tout à fait crédible (elle n'en est pas à son coup d'essai), mais cette fois-ci, en français. Le couple âgé chez qui les survivants ont trouvé refuge est touchant, mais peut sembler cucul-la-praline dans le contexte du film. Pour les amateurs de BD, on pourrait penser à Guy Lefranc et Les Portes de l'Enfer en voyant le scénario se dérouler, par contre, on est assez loin du roman de S King
The Mist (pas vu l'adaptation cinoche d'il y a 10 ans) et ses monstres caché dans le brouillard. On pourrait penser aussi à Malevil de Robert Merle et sa superbe adaptation au cinéma pour le coté survie post-cata aussi, mais la fin presque ironique de ce film-ci l’empêche un peu. Les critiques en herbes risquent de détester ce film, car français, mais seraient sans doute prêt à applaudir si il avait été tourné et traité à la Hollywood débilo-budgetienne.
7.5/10Razzia: (Maroc) N'ayant pas peur de se mettre à dos les autorités de son pays d'origine, et deux ans après le remarqué
Much Loved nous dépeignant la vie des prostituées à Marrakech, Nabil Ayouche nous revient avec un autre film très critiques du royaume hachémite et son manque de liberté sociale, malgré la grogne sociale qui gronde dans un Casablanca pourtant bien moins coincé. Le film se passe sur deux époque, sans que l'on comprenne vraiment ce que la partie 80's filmée dans le Riff (l' arabisation des berbères forcée) soit pertinente au climat social d’aujourd’hui, mais néanmoins on suit deux personnages (pourtant secondaires et avec acteurs différents) qqes 30 ans plus tard. Les autres personnages contemporains sont la superbe Salima (l'époustouflante Myriam Touzani), une jeune femme libre et séduisante, Joe, son mec et restaurateur juif (il en reste là-bas, apparemment), Inès, une adolescente des beaux quartiers préférant les filles, ou encore Hakim, jeune chanteur sosie de Freddy Mercury.
Le constat de fermeture progressive de la société marocaine de Ayouche est parfois un peu surprenant, car il ne me semble pas que les personnages complexes qu'il construit patiemment sur deux heures, auraient pu être plus heureux sous Hassan II, plutôt que de son fiston régnant aujourd’hui: tout au plus pourrait-on parler d'un immobilisme centenaire empêchant les excentricités de sortir au plein jour. Les libertés civiques (ou le manque de) se font remarquer sur un fond de manifestations (qui réclament de l'emploi pour avoir les moyens de vivre plus actuels) parfois violentes, dans que celles-ci jouent un rôle majeur dans le film ou sur les personnages principaux. Un film qui rappelle assez fort le Bar Bahar palestinien au cœur de la société israélite, sorti l'an passé. malgré quelques longueurs, le film est touchant et l'on ne s'y ennuie pas, et ce y compris dans la partie montagnarde du film.
8/10
Mieux vaut tapis Persan volé que tapis volant percé (Uderzo.... et oui, pas Goscinny)