deux fois la
Gurrrrllll Power au taf cette semaine (étant le seul mâle, j'ai parfois joué au muffle assumé

), par contre, cherchez pas encore les films dans votre cinoche du coin, je ne crois pas qu'ils soient encore sortis en francophonie
mardi soir:
Tully: si Charlize grosse et moche vous intéresse - les public relations précisent qu'elle aurait pris 20 kilos pour faire le rôle, mais un bedon, cela se maquille. La Theron est mère de famille et tombe en déprime à la naissance du troisième. Gros burn-out, alors qu'elle a tout pour être heureuse, quoi! Son frère lui propose l'aide d'une night-nanny, qui lui permettrait au moins de dormir la nuit. Difficile de vous en dire plus, sous peine de dévoiler l'intrigue profonde comme un bain de pieds avant la piscine.... Véhicule spécifiquement créé pour Théron et la McK Davis, et les rôles masculins étant réduits à une peau de chagrin. Bref, un motif de plus pour les fémens de manifester leur haine des hommes. Bon, j'exagère pour mieux grossir le trait et faire passer l'idée. Sans surprise, un audience très fortement féminine (on devait être trois mecs dans la salle de projection, si j'en juge par les ronflements), et c'est bien le public-cible.
6/10, parce que c'est cousu de fil blanc et une realisation ordinaire.
hier soir:
Guernsey Literary and Potato Peel Pie Society: Titre à rallonge qui peut être raccourci à GLS. Nous sommes à Guernsey au large de la France durant et juste après la 2èGM, le seul endroit de l'Empire Britanique envahi par le 3è Reich. L'occupation des iles n'étant pas foncièrement féroce contre les indigènes (mais le rationnement severe forcé), mais la defense des iles se fit en construisant des "blockhaus" à l'aide de prisonniers importés traités comme des esclaves. En revenant d'une soirée clandestine (où un cochon ayant échappé à la confiscation des envahisseirs fur sacrifié), des locaux se font coincer par la "Polizei" après le couvre-feu et pour le justifier, ils inventent une société litéraire inventée de toute pièce/ Mais celle-ci devra réellement exister pour et par le contrôle de l'armée. Parallélement à Londres, une jeune écrivaine perd sa famille sous les chutes de V1, mais courtisée par un GI officier. A la fin des hostilités mondiales, la jeune femme se retrouve commissionée après la guerre pour faire un reportage sur la dite société litéraire et se retrouve mêlée aux règlements de compte insulaires des uns et autres, suite à l'occupation.
S'en suit un drame familial bien mené avec toute sérioseté d'un roman british, et une réalisation qu' Holywood n'aurait pas renié il y a encore deux décennies. La part belle est faite aux rôles féminins, (qu'ils soient des personages mesquins ou glorieux) avec des physiques assez typés selon le rôle à remplir (on frise les clichés énormes), mais les acteurs ne sdont pas en reste (les fasciès de brutes et faux-culs remplissant à merveille leur tâches. On ne peut s'empêcher de trouver ce genre de film mélancholique relativement trop convenu et le ranger aisément dans la catégorie Vestiges du Jour ou Sense and Sensibility
e tuti quanti. Une production britiche au ton volontairement désuet.
7/10
Mieux vaut tapis Persan volé que tapis volant percé (Uderzo.... et oui, pas Goscinny)