de Cooltrane » 28/03/2018 14:24
double shot le w-e dernier:
Son choix:
Tout Le Monde Debout: la Duboscmania a frappé les chroniqueurs. Un playboy impénitent veut se faire une nana bimbo (Zylberstein) et finit par tomber sa sœur paraplégique (une Lamy pimpante), malgré les conseils et avertissement du pote de toujours (Darmont). Avec aussi, Brasseur dans un petit rôle hilarant comme le père incontinent de Dubosc. Les quiproquos sont nombreux, certaines scènes d'humour bien lourdes, la fin ultra-prévisible, mais l'ensemble tient presque la route, et pour finir, l'apprenti-réalisateur ne s'en sort pas trop mal, avec un humour décalé, mais restant dans les limites du politiquement correct. Le public (assez jeune et bouffeur de popcorn) fonctionne assez bien, rigole de bon cœur, mais faut reconnaitre qu'il n'est pas fort exigeant non plus. Bon, c'est certain, ce film dépasse les Booneries ou Clavieries et la Marceauterie récente, mais on est loin du compte d'une grande comédie, car on est pas loin du téléfilm familial du dimanche aprèm. 6/10
Monchoix:
Centaure: Dans les Montagnes du Pamir au Kirghzistan, un ex-voleur de chevaux la cinquantaine bien sonnée, mais encore vaillant et séducteur et marié à une jeune femme muette et ayant un enfant en bas âge, il végète comme ouvrier du bâtiment, ce qui contraste fort avec sa nostalgie et poésie pour les anciens temps avec les grandes chevauchées oniriques dans les steppes sans fin de l'ancien Turkestan et la gloire de Genghis le conquérant. Quand des vols de chevaux (disons plutôt des emprunts) appartenant à un caïd local ont lieu alors qu'une énorme compétition approche, les soupçons se portent sur un autre voleur qui collabore pour trouver le véritable cavalier indélicat. Dans un superbe Kirghizstan moderne et sauvage (on en prends plein les rétines), mais encore bien encombré de ses traditions ancestrales et proie d'un Islam étrager devenu envahissant, l'histoire, parfois un peu simpliste mais extrêmement touchante, fait son petit bonhomme de chemin, non sans un certain humour, mais aussi avec certain désespoir vu l'immobilisme et une fin que l'on espérait plus sereine. De nombreuses aides européennes ont permis à ce film de nous parvenir, et on ne peut que penser au mythique film mongol des 90's Urga, comme point de comparaison - positive de surcroit. 8.5/10
Mieux vaut tapis Persan volé que tapis volant percé (Uderzo.... et oui, pas Goscinny)