Cinéma : les films en salle - 2009-2021

[Cooltrane]

Message précédent :

Nan mais plant solo c’est pas du tout mainstream... le pauvre...

c'est loin d'être pointu en tout cas.

[Le Complot]

Ouais pas faux mais bon

[Pomponazzo]

Nan mais plant solo c’est pas du tout mainstream... le pauvre...

Non mais tu vas pas non plus nous dire que Plant tout seul c'est du kaka ?
Ou bien tu le plains parce que tu vends plus de disques que lui ?

[Le Complot]

Je dis juste que c’est quand même très particulier, et ses feat avec Krauss, si on aime la country, pourquoi pas...

[Pomponazzo]

Non mais sur une grosse douzaine d'albums, y en a un avec Alison Krauss, quoi. Ca n'est pas caractéristique du travail qu'il fait depuis 35 ans... Bref désolé pour le HS.

[Cooltrane]

Je dis juste que c’est quand même très particulier, et ses feat avec Krauss, si on aime la country, pourquoi pas...

Carry Fore n'a rien à voir avec mle bidule Krauss

[edgarmint]

Ce film fait partie de ceux qui m'ont le plus touché l'année passée.

Effectivement...

Et je rajouterais bien à cette non-liste (sans ordre particulier):

c'est pas tous des DL 2017; mais il faut le temps qu'ils arrivent sur nos grands écrans, car les visas d'exploitation, c'est autre chose à décrocher.

avouez que c'est autre chose que vos blockbusters mainstream, non??

Effectivement, du très bon, je conserve notamment dans ta liste :

Le Fils de Jean (Québec)
El Ciudadano Illustre (Argentine)
the Other Side of Hope (Finlande)
Region Salvaje (Mexique)
Handmaiden (Corée)

puis très bien, mais un ton en-dessous :

Que Dios nos Perdonne (Esp)
Nile Hilton Incident (Egypte)
Le Sens de la Fête (France)
Wind River (USA)

Moins enthousiaste que toi pour :

Grand Froid (France) - mouais, mouais, mouais, un peu sopo...
Thelma (Norvège) - l'un des navets de l'année pour moi, scénario virant au grotesque.


Par contre, en BD, je te trouve très mainstream

[edgarmint]

Et pour compléter, comme ta liste m'a un peu donné envie de replonger dans 2017, j'ai essayé de retrouver peu ou prou tout ce que j'ai pu voir cette année au cinéma au-delà de ceux que tu as listés.

Il y a les films qui m'ont procuré un grand plaisir (en vrac) :

- Une femme douce de Sergei Loznitsa
- A voix haute de Stéphane De Freitas et Ladj Ly
- Marvin ou la belle éducation de Anne Fontaine
- Petit paysan de Hubert Charuel
- Sans adieu de Christophe Agou
- Faute d'amour de Andrey Zvyagintsev
- 120 battements par minute de Robin Campillo

Ceux qui m'en ont donné à un degré moindre :

- Visages villages de Agnès Varda et JR
- Une vie violente de Thierry de Peretti
- The square de Ruben Östlund
- Les grands esprits de Olivier Ayache-Vidal
- A ghost story de David Lowery
- Otez-moi d’un doute de Carine Tardieu
- The party de Sally Potter
- La villa de Robert Guédiguian
- Happy end de Michael Haneke
- La belle et la meute de Kaouther Ben Hania
- El presidente de Santiago Mitre

Ceux dont j’attendais un je ne sais quoi mais qui m’ont plus ou moins déçu selon le cas :

- Creepy de Kiyoshi Kurosawa (j’attends quelque chose dans la veine de Shozukaï)
- Braguino de Clément Cogitore (après le fantastique, dans tous les sens du terme, Ni le ciel ni la terre) – mais m’a offert de voir sur grand écran le court métrage de C. Cogitore sur une adaptation chorégraphique des Indes galantes d’une puissance incroyable, et rien que pour ça ,je ne regrette pas le déplacement.
- Get out de Jordan Peele (ça part bien, puis en live…)
- Au revoir là-haut de Albert Dupontel (déçu par rapport au fourmillement du bouquin)
- Le crime de l’orient express de Kenneth Branagh
- Mise à mort du cerf sacré de Yórgos Lánthimos (j'attends toujours son grand film)
- Le brio de Yvan Attal (assez convenu et ne souffre pas la comparaison avec A voix haute)
- Rodin de Jacques Doillon (quel ennui…)
- Les proies de Sofia Coppola (la beauté du cadre ne parvient pas à dissimuler le néant)
- Love hunter de Ben Young
- Le jour d'après de Sang-soo Hong
- L'amant double de François Ozon
- L'échange des princesses de Marc Dugain
- Les filles d'avril de Michel Franco

Et ceux que je regrette de ne pas avoir vus :

- Carré 35 de Eric Caravaca
- La lune de Jupiter de Kornél Mundruczó
- En attendant les hirondelles de Karim Moussaoui

Ce WE au programme : Vers la lumière de Naomi Kawase. Mais nous sommes déjà en 2018.

[Le Complot]

Shokuzai tu voulais dire ?

[edgarmint]

Précisément

[Le Complot]

Est ce que le Anne Fontaine fait du Anne Fontaine ? C’est à dire un truc plaisant, pétillant, loin d’être désagréable mais un peu léger ?

[edgarmint]

Le pétillant, la légèreté, ce n'est pas le souvenir que j'ai des Innocentes, mais davantage du Gemma Bovery. Marvin ou la belle éducation se situe un peu entre les deux, sans ressembler à aucun des deux. Il y a du pétillant, de la légèreté, mais pas seulement, il y aussi de la souffrance (et un je ne sais quoi d'un parcours initiatique ).

[Le Complot]

La blague c’est rapport à Degryse ? je vais me pencher dessus si tu recommandes.

[edgarmint]

La blague c’est rapport à Degryse ?

Pas spécialement par rapport à M. Degryse, mais c'est bien l'échange autour de cette notion qui m'a donné l'envie d'en remettre une couche.

[Cooltrane]

Et pour compléter, comme ta liste m'a un peu donné envie de replonger dans 2017, j'ai essayé de retrouver peu ou prou tout ce que j'ai pu voir cette année au cinéma au-delà de ceux que tu as listés.

Il y a les films qui m'ont procuré un grand plaisir (en vrac) :

- Une femme douce de Sergei Loznitsa
- A voix haute de Stéphane De Freitas et Ladj Ly
- Marvin ou la belle éducation de Anne Fontaine
- Petit paysan de Hubert Charuel
- Sans adieu de Christophe Agou
- Faute d'amour de Andrey Zvyagintsev
- 120 battements par minute de Robin Campillo

Ceux qui m'en ont donné à un degré moindre :

- Visages villages de Agnès Varda et JR
- Une vie violente de Thierry de Peretti
- The square de Ruben Östlund
- Les grands esprits de Olivier Ayache-Vidal
- A ghost story de David Lowery
- Otez-moi d’un doute de Carine Tardieu
- The party de Sally Potter
- La villa de Robert Guédiguian
- Happy end de Michael Haneke
- La belle et la meute de Kaouther Ben Hania
- El presidente de Santiago Mitre

Ceux dont j’attendais un je ne sais quoi mais qui m’ont plus ou moins déçu selon le cas :

- Creepy de Kiyoshi Kurosawa (j’attends quelque chose dans la veine de Shozukaï)
- Braguino de Clément Cogitore (après le fantastique, dans tous les sens du terme, Ni le ciel ni la terre) – mais m’a offert de voir sur grand écran le court métrage de C. Cogitore sur une adaptation chorégraphique des Indes galantes d’une puissance incroyable, et rien que pour ça ,je ne regrette pas le déplacement.
- Get out de Jordan Peele (ça part bien, puis en live…)
- Au revoir là-haut de Albert Dupontel (déçu par rapport au fourmillement du bouquin)
- Le crime de l’orient express de Kenneth Branagh
- Mise à mort du cerf sacré de Yórgos Lánthimos (j'attends toujours son grand film)
- Le brio de Yvan Attal (assez convenu et ne souffre pas la comparaison avec A voix haute)
- Rodin de Jacques Doillon (quel ennui…)
- Les proies de Sofia Coppola (la beauté du cadre ne parvient pas à dissimuler le néant)
- Love hunter de Ben Young
- Le jour d'après de Sang-soo Hong
- L'amant double de François Ozon
- L'échange des princesses de Marc Dugain
- Les filles d'avril de Michel Franco

Et ceux que je regrette de ne pas avoir vus :

- Carré 35 de Eric Caravaca
- La lune de Jupiter de Kornél Mundruczó
- En attendant les hirondelles de Karim Moussaoui

Ce WE au programme : Vers la lumière de Naomi Kawase. Mais nous sommes déjà en 2018.

Ooohhh............
Je me sens moins seul sur ce topic, tout d'un coup...

Si j'ai à peine vu la moitié de tes films sélectionnés, j'ai entendu parler de la plupart d'entre eux...
Et je te rejoins dans ta liste de deception, du moins pour ceux que j'ai vu

Et ouais, j'ai aussi des regrets d'avoir loupé 4 ou 5 films (dont trois films hispanophones), pour cause de trop peu de temps à l'affiche

Par contre, en BD, je te trouve très mainstream

On est tjs le mainstream de quelqu'un

[Morti]

On est tjs le mainstream de quelqu'un

Ah bon ? Ben tu n'es pas le mien en tout cas...

Par contre je pense que chez moi, tu dois trouver ton bonheur en mainstream, non ?

[corentin]

Je dis juste que c’est quand même très particulier, et ses feat avec Krauss, si on aime la country, pourquoi pas...

Bluegrass pour être précis (entre parenthèses excellent album !!! )!!!

Nan mais plant solo c’est pas du tout mainstream... le pauvre...

Il ne l' a jamais vraiment été, même au sein du dirigeable, il n'a jamais fait la moindre concession, il a réussi à imposer le blues, le folk et la musique africaine à une époque où on écoutait plutôt de la variété et du disco, après il a continué à creuser ces sillons, tout en s'ouvrant à d'autres courants musicaux.


Pour en revenir au sujet de ce topic, le film à voir en ce début d'année est 'Three billboards', une très bonne radioscopie de l'Amérique profonde (Celle qui vote Trump) et qui est porté par une belle brochette de comédiens ( Woody Harrelson, Frances McDormand et Sam Rockwell).

[Le Complot]

Je dis juste que c’est quand même très particulier, et ses feat avec Krauss, si on aime la country, pourquoi pas...

Bluegrass pour être précis (entre parenthèses excellent album !!! )!!!

Nan mais plant solo c’est pas du tout mainstream... le pauvre...

Il ne l' a jamais vraiment été, même au sein du dirigeable, il n'a jamais fait la moindre concession, il a réussi à imposer le blues, le folk et la musique africaine à une époque où on écoutait plutôt de la variété et du disco, après il a continué à creuser ces sillons, tout en s'ouvrant à d'autres courants musicaux.


Pour en revenir au sujet de ce topic, le film à voir en ce début d'année est 'Three billboards', une très bonne radioscopie de l'Amérique profonde (Celle qui vote Trump) et qui est porté par une belle brochette de comédiens ( Woody Harrelson, Frances McDormand et Sam Rockwell).

Il ne la jamais été j’ai envie de dire oui... Quant à savoir quelles influences ont prédominé au sein du zep, sur tels ou tels morceaux, si c’est davantage page, plant ou jonesy responsable de telles ou telles idées, faut quand même être un éminent spécialiste du zep... à part peter grant en gros, personne ne peut le dire...

[corentin]

Il ne la jamais été j’ai envie de dire oui... Quant à savoir quelles influences ont prédominé au sein du zep, sur tels ou tels morceaux, si c’est davantage page, plant ou jonesy responsable de telles ou telles idées, faut quand même être un éminent spécialiste du zep... à part peter grant en gros, personne ne peut le dire...

Si tu veux enrichir tes connaissances sur le sujet, je te recommande ce bouquin !!

[Le Complot]

Une couverture à la Manoeuvre

[Cooltrane]

Pour en revenir au sujet de ce topic, le film à voir en ce début d'année est 'Three billboards', une très bonne radioscopie de l'Amérique profonde (Celle qui vote Trump) et qui est porté par une belle brochette de comédiens ( Woody Harrelson, Frances McDormand et Sam Rockwell).

Voilà exactement le film que j'éviterai à tout prix (sauf si ma compagne ou une collègue le choisi), car c'est l'archétype du film US que je considère presqu' idiot, ne fut-ce que par son scénar peu crédible....

Et effectivement, comme tu le dis si bien, c'est un film produit pour plaire aux masses Trumpiennes avec une soi-disant mère badass (qui, en vrai, se serait fait casser la g.... au Missouri pour le quart du tiers de ce que la BA nous montre) et ses "fait d'armes". Et cette BA nous montre le film; donc à part le coupable, on a vu le film à 95% juste avec cette BA... bref, lis un spoiler avec le nom du meutrier et éparne toi 11.00€ et trois heures lmoin de chez toi.


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Un autre produit US que j'ai malheureusement eu le reel déplairir de voir (been oui, mes délicieuses collègues ont aussi le droit de choisir en semaine les films qu'on va voir) est You Were Never Really There (parfois commercialisé sous le titre A Beautifull Day). Je n'avais même pas voulu le chroniquer ici, tellement c'est horriblement mauvais, même pour une série B C.

Des dizaines de cadavres (heureusement on ne nous montre pas tous crever), de la violence à gogo et très souvent inutile, peu d'explications (débrouillez-vous avec ce quon vous donne, bande de pigeons), des flashback sans sens aucun, un "héros" à qui pour pronfondeur on donne une mère grabataire qu'il adore pour seule profondeur (mais qui finit par crever du résultats des conneries de son fiston), un coté mystique totalemment bidon et une dime,nsion politique pourrie pour donner raison à une auto-justice expéditive (Dirty Harry est politiquement correct à coté de ce bidule), etc...

Bref un truc gore pour amateur de Comics style 100 Guns ou Scalped Bref un autre truc bien Trumpien quoi!!

Et le pire, c'est qu'il y a un public pour ce genre de daube à la crotte, puisqu'il est à l'affiche depuis au moins 10 semaines. Vraiment pas envie de sauver cette planéte quand ke vois ces beaufs qui ont presqu' applaudit!

Je ne peutmême pas dire que je suis déçu, vu que je n'en attendais absolument rien (de bon, en tout cas)

Et pour couronner le tout, les deux nanas qui ont vu le film avec moi m'ont dit que le Joachim Phoenix me ressemblait pour le coup Bon, elles voulaient (et croyaient) bien faire, mais j'ai faille me raser la boule à zero suite à cela, par pure protestation