Double shot milieu semaine passée
Son choix:
Otez-moi d'un doute: Un assez bon film, avec trois ou quatre excellents acteurs (j'ai pas trop aimé les plus jeunes, du moins leur personnage). Bon ayant vu la BA, on a déjà compris 90% du scénar (au moins, on est pas trompé). Filmé dans une Bretagne profonde, le film est dominé par deux acteur(e)s belges, mais qui se fondent dans le paysage du coin. L'histoire est pas fort-fort crédible, surtout comment les deux intéressés tombent l'un pour l'autre, mais le public a envie que cela se passe.
Bon, pour finir, même si on est pas loin du téléfilm (TF1 ou Fr2) du dimanche avec un casting de luxe (bon l'émouvant et vieillissant Marchand a souvent frayé les deux eaux), il reste une certaine qualité d'exécution et de classe que l'on ne retrouve pas dans les productions télévisuelles. Plutôt rare de voir un film franco-belge dans la toute grande salle des cinéplex des boulevard au 3/4 remplie, mais d'un public approchant le milieu de la 50-aine de moyenne.
7/10Mon choix:
Grand Froid: Dans un hiver glacialo-polaire, une petite bourgade pas trop définie (on pourrait être au Québec des Laurentides, comme dans une Haute-Normandie assez vallonnée ou encore dans le piedmont des Alpes) où plus personne ne meurt, une entreprise de pompe funèbre vivote et risque les licenciements. Le patron (Gourmet) et son presque-associé, un Bacri en très grande forme - enfin pas trop vu le personnage campé - se lamentent et trainent leur ennui, au contraire du plus jeune collègue, qui chouchoute la (future) clientèle peu pressée de quitter les lieux et la vie. Arrive enfin un mort , mais la mission est plus éloignée que d'habitude et occasionne une part d'aventure qui évidemment tournera à la cata hilarante (le public est plié en deux). Avec un ton que ne renierait pas le cinoche belge (Près De Chez Vous et les Lanners productions) ou Jeunet, l'humour est parfois plus glacial que l'hiver interminable: la procession funéraire automobile inclue un prêtre inhabituel (meuh non, il est pas porté sur ses enfants de chœurs), et la famille du défunt et parvient à se fourvoyer. Le meilleure film funéraire depuis
Undertaker Je suis mort mais j'ai des amis.
8/10, au bas mot
Mieux vaut tapis Persan volé que tapis volant percé (Uderzo.... et oui, pas Goscinny)