de Cooltrane » 30/08/2017 11:16
Double shot le w-e dernier, mais on a du un peu se creuser les meninges, car rien de très tentant (j'ai pas dit qu'on grattait les fonds de tiroir non plus)
Son choix:
Hampstead: (UK) ou devrait être retitré Une Etatsunienne à Londres). Dans le quartier londonien cossu de Hampstead Heath une récemment veuve (un Diane Keaton égale à elle-même) vivote suite à la découverte que terstament de son mari qui laisse des dettes importantes et une partie de ses avoirs à sa maitresse. Le fiston et les copines (des Harpies Angliches de lac pire espèces) essaient de la raisonner (le premier en essaiant de la délocaliser) et les deuxièmes en la maquant à un sinstre banquier) et changer de vie. Dans une importante propriété à l'anandon en face, elle rermarque une gargotte occupée par un irlandais marginal... Beeeen oui, vous avez compris: la belle et la bête version London chic, presque au premier degré. Parfois drôle, malgré les clichés réducteurs, c'est une comédie romantique qui n'innove rien du tout, et qui prend pour cible le public féminin (80% dans la salle), mais qui se laisse regarder par les 20% minoritaires. Un gros bofffff (on survivrait sans l'avoir vu, quoi!), mais bon rien de déplaisant non plus: 6/10
Mon choix:
The Only Living Boy in New York: tribulations familiales dans un New York littéraire et cossu que Woody Allen ne renierait pas. Un jeune homme voit son nouveau voisin se mêler de sa vie privée (aussi bien sentimentale que familiale), sans que cela ne l'irrite profondément. Faut reconnaitre que l'inconnu donne des conseils assez judicieux, même si cela n'empêche pas le drame familial, qui pendait comme une épée (invisible) de Damoclès, d'arriver. Des dialogues de haut vol qui nécéssitent une maitrise de l'anglais ricains (les accents Nuyoricains n'aideront pas les novices anglophiles), avec un certain humour (pour ne pas dire un humour certain) et malheureusement une fin "tout est bien qui finit bien" peu crédible, ponctuée par un épilogue tout à fait inutile (àmha).
Deux monstres d'acteur pas immédiatemment reconnaissables (sans doute peu maquillés pour leurs rôles respectifs), avec un Bridges alcoolo et voisin et un Brosnan paternel quasi méconnaissable (il est loin le temps de 007) et deux jeunes nanas aussi croquables qu'inconnues dans mon panthéon. Aussi une Cynthia Nixon blonde (plutôt que rousse dans Sex & The City) comme moumman dépressive. Bref, un orage qui décoiffe qqes tuiles mais comme par hasard les envollées et retombées sur les toits fraichement découverts. Pas désagréable, mais rien d'impérissable non plus: 7.0/10
Mieux vaut tapis Persan volé que tapis volant percé (Uderzo.... et oui, pas Goscinny)