L'oscar du meilleur acteur, ça devient du grand n'importe quoi, du cinéma de cinéma.
Ce qui compte désormais, c'est de faire croire que des stars ont souffert physiquement et psychiquement sur le tournage: Nathalie Portman n'avait pas arrêté de raconter des mensonges sur son implication physique prétendument extraordinaire (elle a trouvé des blaireaux pour croire qu'elle était devenue danseuse étoile en 2 semaines...), là Dicaprio a répété sans cesse le plan de comm' qu'on lui a demandé d'apprendre et de réciter: "le tournage a été super difficile, je me suis barbouillé de crotte et de boue, il a fait froid, j'ai souffert...". Cela sonnait faux, calibré et récité. Mais cela rappelle une vérité que Spielberg avait rappelé crument à Labeouf lors du dernier Indiana Jones:
"Steven Spielberg m'a dit qu'il y a un temps pour être un être humain et avoir une opinion, et qu'il y a un temps pour vendre des voitures"
Bientôt, du moins en discours, il sera plus héroïque et plus salué de tourner un film que d'essayer de rejoindre le Pole Nord à pied.
J'en viens même à me demander si Dicaprio était dupe. Puisqu'il a seulement parlé du changement climatique dans son discours de remerciement.
Faudra peut-être qu'un Maraval américain pousse un coup de gueule salutaire pour que cette tendance minable à moins récompenser un acteur pour son jeu que pour son talent de raconteur d'historiette promotionnelle reflue.
Joker je réponds, les intelligents aussi, les trolls ben en fait comment dire, allez sucer des courgettes.
Fred Dewilde, auteur.