zanzibar a écrit:HAL9000 a écrit:Scalp a écrit:Le scénario d'avatar plus simpliste on trouve pas, c'est archi balisé, y a AUCUNE surprise, on est toujours en avance sur les persos, bon après c'est pas prise de tête, plutot bien réalisé ( et encore m'attendais a mieux de la part de Cameron ) mais on est loin d'etre devant un film majeur.
Tout à fait d'accord sur le fait que ce ne soit pas un film majeur, mais faisons le compte de l'ensemble des enjeux posés au début du film et ça donne quelque chose de plutôt riche au niveau des thématiques. Le problème est qu'à chaque question, la réponse est oui ou non, et c'est là où ça coince :
Est-ce "facile" de prendre le corps d'un avatar Na'vis ? Oui
Les humains sont-ils méchants ? Oui (à défaut de nous donner une photographie du contexte spacio-politique de l'époque, un des éléments qui fait le plus défaut selon moi)
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Mouais riche...
Je suis pas trop certain du truc en fait, meme je dirais que les thématiques du film y'en a pas tant que ça.
Par contre réduire Avatar, en tant que récit, en un pénible QCM, là oui, ça pose problème.
Puisque c'est quand meme l'histoire d'un jeune Marines qui se retrouve dans la "peau" d'un autre scientifique meme si cet autre est quand meme très proche.
Et je ne pense pas qu'il soit si facile de "prendre" un corps d'Avatar, le film l'exprime d'ailleurs très bien, meme si le héros principal est très envieux sur le fait qu'il puisse remarcher, et recourir surtout.
Et puis il me semble quand meme que le scénario fait bien la distinction entre ceux qui suivent à la lettre les directives de leur supérieur, et les autres ( peu nombreux, mais le film est monté sur les extrêmes dès le départ, ce qui ne veut pas dire bourrin!)
ps: Un topo d'un contexte spacio-politique est une drole d'idée, mais si tu avais ( mieux!) suivi le récit tu saurais que les éléments sont données par des sources différentes et multiples ce qui évite de s'endormir devant un pensum.
Après et personnellement je trouve Que James Cameron a parfaitement réussit à rendre les relations émotionnelles inter-espèces, on peut ne pas y adhérer mais de là à employer de grands mots pour des choses que mmee Cameron n'a jamais prétendu me sidère...
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Merci d'insinuer que je n'ai (bien) pas suivi le film.
Je peux volontiers expliciter ce que j'avance.
Tout d'abord, je ne vois pas pourquoi Avatar, que j'ai par ailleurs défendu en invitant dans un message précédent à aller voir, ne pourrait pas être analysé comme toute œuvre artistique. Il ne s'agit pas de le démonter, mais d'en partager le contenu. Au lieu de me prêter des marques d'inattention, tu pourrais étayer en donnant des exemples concrets.
Oui je pense qu'Avatar est un film qui propose une très large palette de thèmes, il pose la question de ce qu'est l'incarnation, il nous interroge sur les excès du capitalisme, sur la théorie Gaïa (un certain rapport entre l'homme et la Terre), d'une certaine forme de prophétisme (un avatar est une incarnation d'un dieu sur Terre), aux partages des ressources, à l'écologie bien sûr...
Alors évidemment que c'est exagéré de réduire le film à un QCM, mais James Cameron, et c'est son choix de metteur en scène, donne des réponses très tranchées dans son film, en particulier à la fin. Pour le contexte spacio-politique, je ferais référence à Star Wars épisode 4 par exemple, premier d'une série de 6 films, qui nous donnent des informations sur un univers, donnant ainsi un instantané nous permettant de comprendre très largement sa diégèse. Comme Avatar appelle vraisemblablement des suites, cela me parait important.
Et ce sont là l'essentiel de mes réserves sur Avatar, avec celles concernant l'aspect photo/3D/rendu d'un message précédent. Mais il a aussi de grandes qualités, notamment cette nouvelle liberté de mise en scène donnée par la technologie développée pour le film. Un film marquant, certainement historique ne serait-ce que pour son impact qu'il aura dans l'exploitation en salle du numérique et de la 3D, mais qui ne m'a pas convaincu complètement, et ça peut intéresser quelqu'un, peut-être, d'en parler.
Alors si la discussion ne tourne pas au procès d'intention, au plaisir de débattre de ce film.