Cinéma : Films vus en DVD ou à la télévision

[jolan]

Message précédent :
Je continue mes visions/re-visions des Shyamalan dans l'ordre chronologique.

J'ai donc découvert "Le Village" qui m'a beaucoup plu, en particulier la première partie.
Je trouve dommage qu'on découvre le pot-aux-roses à mi-chemin, le film perd ensuite toute sa force.
Mais l'histoire d'amour est très belle, et surtout l'actrice (Bryce Dallas Howard, la fille de Ron) est magnifique de justesse. Elle incarne son personnage d'une manière qui m'a totalement subjugué. Du coup j'ai très hâte de voir le film suivant, dans lequel elle joue le rôle principal également (déjà vu, mais aucun souvenir)
10/20

[roboris 45]

De mémoire, la révélation et la mission de la jeune aveugle interviennent pendant les 20 dernières minutes, et donc pas à la moitié du film.

C'est mon film favori de ce réalisateur, mais le suivant (La jeune fille de l'eau) est catastrophique.

[Thierry_2]

j'avais lu (et apprécié) le romanet je me demandais à quoi pouvait ressembler le film.
déjà, le titre original (Jackie Loves Johnser OK? ) est nettement meilleur que le titre français, mais sans doute que "Jacquie aime Clotaire, D'ac' ?" sonnait moins rock. Je vais n'utiliser queles noms français pour la suite, par clarté)
Parce que transposer le récit dans les docks du Nord de la France fait perdre tout un aspect de l'intrigue. Le désert social persiste, mais le rôle de l'IRA passe à la trappe. mais, soit, si on part du principe qu'il ne s'agit que d'une péripétie, et que le sujet n'est pas là, pourquoi pas ?
Changer complètement le paysage famiulial, pour quoi pas ?
Dans le roman, le père de Clotaire est un loser total et alcoolo, sa mère meurt subitement, ce qui le fait terriblement souffrir. Les parents de Jacquie sont tous les deux vivants et la relation entre la mère et la fille est finalement assez touchante.
Pour le reste, le film suit plus ou moins la structure du roman. pourtant, dès la deuxième minute, gros changement

[Révéler] Spoiler:

dans le roman, le doute persiste sur la mort ou non de "Clotaire", le film le tue directement, même si, spoiler dans le spoiler, en fait, c'est pour du flanc

mais, bon, encore, c'est un choix, et je dois reconnaître que Gilles Lellouche n'a pas fait celui de la facilité. Il essaye d'être original et de proposer des idées de mise en scène.
Le début est prometteur. Les jeunes acteurs sont bons et quelques scènes font mouche. Chabat est très touchant. Par contre, Poelvoorde n'est pas crédible en parrain dangereux. Bouchez n'a rien à défendre, mais c'est toujours bon de la voir. Et puis ? flash foorward, passage à l'âge adulte et plus rien ne va.
Le film perd tout enjeu, en perdant complètement le personnage féminin.
C'est une histoire d'amour et l'amour, c'est mieux à deux. le roman alterne les chapitres sur les deux protagonistes, que nous voyons évoluer et dont nous partageons les états d'âmes. le film se focalise sur Clotaire qui a un charisme de fromage blanc moisi et Jacquie devient complètement inexistante. Au lieu de suivre un chassé-croisé amoureux sur fond de misère sociale, on se retrouve avec des effets en tocs. Pire, le film finit par romantiser une figure de bad boy, avec la jeune fille qui se languit de son "mauvais garçon" trop sexy.
Le roman n'est pas très long, contrairement au film, qui n'en finit pas, tout en évacuant tout ce qui rendait le roman intéressant, pour culminer avec un dernier acte, ajouté au roman, qui est ridicule et en perd même la noirceur, tout en, de nouveau, fétichisant la violence aec un petit clin d'oeil.

[Révéler] Spoiler:

pour résumer très fort la fin du roman, il faut savoir que Jacquie a eu un enfant de Clotaire, qui l'ignore et a épousé un type avec qui elle a eu un deuxième enfant, avant de divorcer parce qu'il vrille complètement. Lorsque Clotaire sort de prison, il se lance dans le trafic de drogue et il devient un petit caïd local, mais lorsqu'il retrouve Jacquie, elle exige qu'il se range, ce qu'il tente de faire, mais il se fait rattraper par son passé et se fait abattre.
dans le film, tout va très vite pour se conclure avec cette fin idiote, qui efface l'exécution de Clotaire pour tomber dans un drôle de pudding vaguement romantique, et cette dernière scène stupide ou Jacquie glorifie la violence de son mec en menaçant le patron.
du constat froid et désabusé de Neville Thompson sur l'impossibilité tragique de sortir de sa condition, il ne reste rien

donc, pas ouf

[nexus4]

Ce soir, sur arte, le Cléopâtre de Mankiewicz, en version longue. 3h53.

On sinon Astérix et Cléopâtre sur Netflix.

[toine74]

Ce soir, sur arte, le Cléopâtre de Mankiewicz, en version longue. 3h53.

On sinon Astérix et Cléopâtre sur Netflix.

J'ai immédiatement imaginé la gueule du mashup

[kobaia]

Ce soir, sur arte, le Cléopâtre de Mankiewicz, en version longue. 3h53.

On sinon Astérix et Cléopâtre sur Netflix.

Il passait dans mon cinéma de quartier il y a 3 semaines, j'ai eu la flemme (14h15 un samedi, j'avais un peu honte de laisser les enfants à mon mari 5 heures en comptant le débat post projection).

[han_solo]

Ce soir, sur arte, le Cléopâtre de Mankiewicz, en version longue. 3h53.

On sinon Astérix et Cléopâtre sur Netflix.

Génial quand on sait Goscinny et Uderzo sont allés ensemble découvrir le film de Joseph Mankiewicz dans un cinéma de Bruxelles en septembre 1963 et en sont sortis avec l'idée de l'histoire qui paraîtra dans Pilote dès décembre 1963 !!!

[Thierry_2]

dimanche soir, je ne savais pas que j'allais anticiper l'actuialité du lendemain



très bon, bien construit, bien joué et sans tomber dans la caricature
mais je doute que le nouveau pape soit conforme à la fin du film




j'aurais voulu être dans le bureau du producteur quand Jacques Audiard lui a pitché le projet
sauf qu'au final, le film est franchement bon, malgré un dernier acte un peu forcé. Zoe Saldana n'a pas volé son oscar, elle est excellente.

[e m]

Ravage (Netflix)...
Un film plein de tendresse et de poésie, où chaque personnage laisse pleinement s'exprimer ses sentiments...

Non je déconne. C'est réalisé par Gareth Evans, et il fait exactement ce qu'on attend de lui.
Ça dézingue et défouraille dans tous les sens, ça se bastonne à la machette, à la mitraillette, et ça gicle le sang de partout.
C'est assez court (1h40), ça va droit à l'essentiel, je ne me suis pas ennuyé une seule seconde.

[Brian Addav]

Ils ont mis un titre français ??? Mais pourquoi ?

Havoc c'était très bien comme titre

[e m]

Oui, je trouve aussi.
À la rigueur Carnage, cela aurait mieux convenu.

[nexus4]

Télérama qui met 3 T à Ghost of Mars, on est définitivement dans un monde parallèle.
Ceci j'ai bien envie de le revoir. J'avais préféré Mission to Mars, mais je crois me souvenir que le Carpenter était regardable.

[stoney]

Télérama qui met 3 T à Ghost of Mars, on est définitivement dans un monde parallèle.
Ceci j'ai bien envie de le revoir. J'avais préféré Mission to Mars, mais je crois me souvenir que le Carpenter était regardable.

Un Carpenter mérite toujours 3T
Plus sérieusement je suis bien curieux de voir comment il a traversé les années ce Ghost of Mars, qui à l'époque m'avait bien plu mais déjà avec ce côté décors en carton-pâte.

[fanche]

Plus sérieusement je suis bien curieux de voir comment il a traversé les années ce Ghost of Mars

Je préfère en garder un souvenir à 2 T

[nexus4]

Ah bah j'ai oublié et il est pas en replay.

[fanche]

Seul Alien est en Ripley

[Olaf Le Bou]

[Sysy77]

Vu ce WE Pauvres créatures de Yorgos Lanthimos et c'est un gros coup de coeur !

On y voit Bella Baxter, une femme dotée du cerveau d'un bébé, découvrir progressivement son corps et le monde à la suite de rencontres mémorables. Née adulte, elle ne souffre d'aucun préjugé. Elle va donc s'exprimer librement et exercer pleinement son libre arbitre au cours des expériences qu'elle traverse.
Si le film souffre un peu de sa longueur, en particulier en son milieu, on l'oublie vite devant autant d'inventivité. Les images sont folles (le fish eye, les couleurs), les décors et costumes époustouflants, les situations délirantes, les dialogues tour à tour très crus et ciselés !
Les actrices et acteurs s'en donnent à coeur (et à corps ! ) joie. Mention spéciale à la performance et au courage d'Emma Stone !

J'ai vraiment eu l'impression de regarder un film d'artisan, en dehors des contraintes de studio et franchises aux scénarios calibrés, qu'est ce que ça fait du bien !


Enfin je partage l'avis des critiques du site Ecranlarge qui soulèvent l'idée que Pauvres créatures est ce qu'aurait pu être Barbie avec un peu plus d'audace.
Cela rejoint mon avis sur ce dernier film, partagé sur le topic des sorties en salle à l'époque et en particulier avec Corbulon. Tiens, si tu passes par là, je serais curieux de savoir si tu l'as vu et ce que tu en penses ?

[Julien Despreux]

Télérama qui met 3 T à Ghost of Mars, on est définitivement dans un monde parallèle.
Ceci j'ai bien envie de le revoir. J'avais préféré Mission to Mars, mais je crois me souvenir que le Carpenter était regardable.

A revoir tous les 2 avec Red Planet (Année 2000 comme Mission to Mars), également.

P.S. : Je me rappelle aussi, sur ma lancée en cette année 2000, avoir vu en salles ... Pitch Black !

[Julien Despreux]

Seul Alien est en Ripley

[corbulon]

Vu ce WE Pauvres créatures de Yorgos Lanthimos et c'est un gros coup de coeur !

On y voit Bella Baxter, une femme dotée du cerveau d'un bébé, découvrir progressivement son corps et le monde à la suite de rencontres mémorables. Née adulte, elle ne souffre d'aucun préjugé. Elle va donc s'exprimer librement et exercer pleinement son libre arbitre au cours des expériences qu'elle traverse.
Si le film souffre un peu de sa longueur, en particulier en son milieu, on l'oublie vite devant autant d'inventivité. Les images sont folles (le fish eye, les couleurs), les décors et costumes époustouflants, les situations délirantes, les dialogues tour à tour très crus et ciselés !
Les actrices et acteurs s'en donnent à coeur (et à corps ! ) joie. Mention spéciale à la performance et au courage d'Emma Stone !

J'ai vraiment eu l'impression de regarder un film d'artisan, en dehors des contraintes de studio et franchises aux scénarios calibrés, qu'est ce que ça fait du bien !


Enfin je partage l'avis des critiques du site Ecranlarge qui soulèvent l'idée que Pauvres créatures est ce qu'aurait pu être Barbie avec un peu plus d'audace.
Cela rejoint mon avis sur ce dernier film, partagé sur le topic des sorties en salle à l'époque et en particulier avec Corbulon. Tiens, si tu passes par là, je serais curieux de savoir si tu l'as vu et ce que tu en penses ?

Je ne vois toujours pas l’intérêt de comparer un film d’auteur et une franchise. C’est un peu comme s’étonner qu’une Ferrari est plus rapide qu’une 2 CV. Après comme j’avais été déçu par La Favorite qui quand même présente une vision assez masculine de ce que sont les relations entre femmes, j’ai préféré à Pauvres Créatures aller voir July et September de sa compagne qui donnait une vision panoramique de ce que peut être une relation entre deux soeurs.