Morti a écrit:Revu ce soir Mort d'un pourri de Georges Lautner avec Delon (entre autres).
Je l'ai bien vu 10 fois mais cette fois encore je dois reconnaître que c'est un putain de bon polar, sans doute le meilleur polar de Delon. Le casting est ahurissant, tout le cinéma français de l'époque y est en y ajoutant un certain Klaus Kinski. Ce type était incroyable, il entre dans une pièce sans rien dire et on ne voit que lui...impressionant. Son rôle est court mais on s'en souvient. Sinon en vrac Jean Bouise, Ornella Muti, Stéphane Audran, Mireille Darc (un peu), Maurice Ronet, Michel Aumont, Daniel Ceccaldi, Julien Guiomar, François Chaumette, Henri Virlojeux et quelques autres...qui dit mieux ?
L'histoire est excellente, des magouilles politiques principalement, l'action ne manque pas et on passe 2h sans s'ennuyer une seconde, ça devient rare aujourd'hui.
Une question quand même, je ne sais pas vraiment qui est visé dans le titre, qui est le pourri, il y en a tellement dans cette histoire...
Oui, un excellent Delon, comme toujours, avec une pléiade d'acteurs et d'actrices emblématiques de l'époque, sur une réalisation de Georges Lautner, un scénario de Michel Audiard aidé de Claude Sautet, un an après la sortie de "Monsieur Klein".
La performance de Klaus Kinski est d'autant plus remarquable que ses scènes ont été tournées avant que le scénario ne soit terminé.
Le pourri est celui qui meurt dans la scène finale se déroulant dans la gare RER de La Défense.
Morti a écrit:Revu ce soir Mort d'un pourri de Georges Lautner avec Delon (entre autres).
Je l'ai bien vu 10 fois mais cette fois encore je dois reconnaître que c'est un putain de bon polar, sans doute le meilleur polar de Delon. Le casting est ahurissant, tout le cinéma français de l'époque y est en y ajoutant un certain Klaus Kinski. Ce type était incroyable, il entre dans une pièce sans rien dire et on ne voit que lui...impressionant. Son rôle est court mais on s'en souvient. Sinon en vrac Jean Bouise, Ornella Muti, Stéphane Audran, Mireille Darc (un peu), Maurice Ronet, Michel Aumont, Daniel Ceccaldi, Julien Guiomar, François Chaumette, Henri Virlojeux et quelques autres...qui dit mieux ?
L'histoire est excellente, des magouilles politiques principalement, l'action ne manque pas et on passe 2h sans s'ennuyer une seconde, ça devient rare aujourd'hui.
Une question quand même, je ne sais pas vraiment qui est visé dans le titre, qui est le pourri, il y en a tellement dans cette histoire...
Oui, un excellent Delon, comme toujours, avec une pléiade d'acteurs et d'actrices emblématiques de l'époque, sur une réalisation de Georges Lautner, un scénario de Michel Audiard aidé de Claude Sautet, un an après la sortie de "Monsieur Klein".
La performance de Klaus Kinski est d'autant plus remarquable que ses scènes ont été tournées avant que le scénario ne soit terminé.
Le pourri est celui qui meurt dans la scène finale se déroulant dans la gare RER de La Défense.
C'est une possibilité mais ça pourrait aussi être le gars qui se fait assassiner au début par Ronet et qui est la cause de toute la suite.
"Les cons, ça ose tout...c'est même à ça qu'on les reconnaît... (M.Audiard)
Morti a écrit:C'est une possibilité mais ça pourrait aussi être le gars qui se fait assassiner au début par Ronet et qui est la cause de toute la suite.
La mort du premier pourri est clairement et excessivement évidente si l'on raisonne également en mode Columbo. Dans les faits, si l'on se réfère au roman dont est issu le film, les deux premiers décédés sont des pourris, et il y en aura d'autres tout au long du film dont Lautner livre une version moins sentimentale que le roman de Raf Vallet :
Comme le dit un journaliste dans les premières pages du roman de Raf Vallet, "Mort d'un Pourri" (Gallimard), « c’est un pourri tué par un autre pourri ». Celui qui est mort s’appelle Serrano. C’était, entre autres un promoteur immobilier milliardaire qui servait d’intermédiaire dans de multiples affaires de tous genres entre les entrepreneurs, les élus, les membres du gouvernement, les mafieux… et qui avait la fâcheuse manie de noter chaque soir dans un gros cahier le déroulement de sa journée avec les détails sur les personnes rencontrées et tous les chiffres concernant les opérations où il intervenait.
Ce cahier renferme des informations brûlantes. « De quoi garnir Fresnes avec le Who’s Who. » « Si Serrano avait eu le temps de s’en servir, le Conseil des ministres se tenait à la Santé. » C’est pour ce cahier qu’il a été tué par un autre pourri, député corrompu et magouilleur professionnel, Philippe Dubay, qui se rend compte en lisant les documents qu’il va déchaîner une monstrueuse chasse au trésor.
Il se confie à Xavier, son bras droit, son confident depuis la guerre d’Algérie, son ami à la vie à la mort. Il lui indique où sont les documents et Xavier doit organiser la défense pour que tout le monde ignore que Dubay a tué Serrano et qu’il détient le cahier explosif. Mais les informations circulent vite et le tueur est tué à son tour.
Xavier se retrouve seul avec les documents de Serrano, face à tous ceux qui désirent les récupérer, pour les détruire ou les utiliser. Ils sont nombreux, violents, riches, puissants et prêts à tout. Xavier va tenir tête à tous avec un seul objectif : savoir qui a tué Dubay et l’éliminer. L’amitié au-dessus de tout. Quant aux documents, il verra plus tard, après avoir rempli sa mission d’honneur.
Aucun temps mort dans ce roman qui tient son lecteur en haleine du début à la fin. Celui-ci navigue au milieu des politiques véreux et des crapules de tous poils, des magouilles et de l’hypocrisie généralisée élevée en art. Une fange où l’on trouve toujours plus pourri que soi !
Maté (d'un œil, faut pas exagérer) Godzilla minus one (le 33e film de la série). Vraiment un truc improbable depuis mes yeux d'Occidental amateur de sushis. Les prémices sont bien connus et Godzilla arrive promptement pour tout dézinguer, d'abord un détachement de soldats, puis Tokyo à peine reconstruit après la guerre. Là-dessus vient se greffer un discours mêlant du Communisme (en mettant nos forces en commun, nous allons gagner, c'est la seule solution) avec du nationalisme pur et dur (c'est aux Japonais de sauver le Japon en agissant comme seul les Japonais savent le faire), tout en omettant évidemment toute mention de l'Empire et des excès de la guerre qui vient de s'achever. .
Cerises sur le gâteau : du mélo bien gluant (avec petit bébé sauvé des ruines), une vision sociétale année 50 où les femmes restaient à leur place dans la cuisine, des FX numériques en carton (la marque de la franchise) et l'inévitable happy-ending à deux yens + l'amorce du 34e volet.
« Les gouvernants ont décidé de retarder la concrétisation de l'utopie tant que les citoyens ne seront pas parvenus à un consensus. »
----- Vu Deadpool - Wolverine... Nul. C'est bien de ramener tous ses copains acteurs pour faire plein de caméos, mais faudrait peut-être aussi voir à faire un bon film. Hormis deux trois répliques c'est juste nul. Ça valait bien la peine de ressusciter Wolverine
plongée dans la rédaction d'un magazine d'investigation en train de se faire lâcher par sa chaîne. Pas mal joué, quelques bonnes scèns mais un manque cruel d'enjeu, donc on n'a que des petits histoires qui se succèdent sans aucun lien narratif. Mou du genou, malgré la présence Roschdy Zem, Pascale Arbillot qui est très bien, comme d'habitude, Alice Isaaz à l'aise... il faudrait rappeler qu'il ne suffit pas de bien capturer la réalité pour en faire un film abouti. Il faut aussi un peu de tension dramatique; se contenter de filmer le quotidien suffit rarement à faire un bon film.
vu sur le replay d'arte le film sans filtre (palme d'or à Cannes en 2022) "une comédie cruelle et désopilante" / " une comédie acerbe sur la lutte des classes" / "un film anarchiste et dérangeant"... j'avais lu ça avant de regarder le film... je le relis maintenant et ça me fait rire, le reste...
loopingatr a écrit:vu sur le replay d'arte le film sans filtre (palme d'or à Cannes en 2022) "une comédie cruelle et désopilante" / " une comédie acerbe sur la lutte des classes" / "un film anarchiste et dérangeant"... j'avais lu ça avant de regarder le film... je le relis maintenant et ça me fait rire, le reste...
Même ressenti. Le film est long, lourd et n'a pas la moindre once de subtilité !
Les Vivants (C+) : j'ai beaucoup aimé les personnages, les acteurs, mais ca ne raconte pas grand chose effectivement. Tout est sur le relationnel. J'ai trouvé la fin très belle.
Ce soir c'était la soirée de lancement de la nouvelle saison du cinéclub de la ville, en gros, 3 thèmes proposés (la ville, vampires et monstres, fresques épiques), et un montage de bandes-annonces par thème, et on doit choisir un thème en fonction de notre ressenti des bandes-annonces.
Bon et là j'ai besoin de vos connaissances infinies sur le cinéma (parce que oui, vous avez des connaissances infinies).
Dans le thème Ville, une bande-annonce m'a fait de l'oeil. Film en noir et blanc, en allemand, de plus de 20 ans (sinon pas cinéclub), qui parle de la vie après la grande guerre, dans une ville où sévit un tueur et où il y a des gueules cassées. Ca commence par Hinter quelque chose, mais j'avais pas de quoi noter.
Ca vous parle ? Vous connaissez ? S'il vous plaît, aidez moi !
Alors je ne le connais pas mais monsieur Google pense que c'est ce film là Edit : arf non, N&B plus de 20 ans, on n'y est pas du tout. Pourtant le picth colle. J'y retourne.
C'est bien Hinterland, mais admirez mon cerveau : mon cerveau sortait de 2 bandes-annonces en N&B, il a vu une maison pas droite dans la bande-annonce de Hinterland, il a pensé "Expressionnisme allemand" et il a converti la couleur en N&B. Et là où le cerveau est pas fiable, c'est qu'il a aussi altéré les souvenirs de ce qui précède la maison bancale, pour moi tout était en N&B.
Vraiment il y a 3 heures, la bande-annonce intégrale était en noir et blanc.
Et pour le film de plus de 20 ans, c'est parce que c'est en principe un des critères de cinéclub.
Night of the hinter, grand classique en noir et blanc. Avec Robert Mittschum.
"Ca ne résout pas vraiment l'énigme, ça y rajoute simplement un élément délirant qui ne colle pas avec le reste. On commence dans la confusion pour finir dans le mystère." Denis Johnson - "Arbre de fumée"